En important des ours dans les Pyrénées depuis la Slovénie, l'Etat français a volontairement importé une maladie jusque là méconnue dans les Pyrénées et en Espagne: l'encéphalite des tiques. Cette maladie est une arbovirose transmise par piqûres de tiques. Elle est causée par un virus qui provoque des lésions des centres nerveux.
Jusqu'à maintenant les laboratoires Pasteur-Cerba et Marcel Mérieux en interactions avec le CHU de Strasbourg (Y Hansmann) ont rapporté 9 cas en Alsace/Vosges, et un cas isolé à Bordeaux en 2006.
Alors que les Pyrénées étaient, avant l'importation d'ours de Slovénie une région préservée et saine, de même pour l'Espagne, la folie des hommes qui se disent "écologistes" et protecteurs de l'environnement nous conduit à prendre des précautions sanitaires jusque là inconnue. Ainsi donc, la vaccination est recommandée aux vacanciers qui se livrent au printemps et en été à des activités de pleine nature en montagne tel que le camping, la randonnée, etc...
Après avoir caché cette information lors des pseudo-concertations de 2005 et 2006, aujourd'hui, aucune information du public n'est assurée de ce risque potentiel bien réel.
Cette maladie, inconnue dans les Pyrénées et la Péninsule Ibérique existe sous sa forme occidentale (encéphalite à tiques d'Europe centrale), dans l'ensemble des pays d'Europe sauf le Bénélux. Sous sa forme orientale, elle s'étend sur toute la Sibérie (encéphalite verno estivale russe). Le risque est lié à des activités de plein air tel que le camping, la randonnée pédestres, etc ... Et d'une manière générale tous ceux qui vont évoluer dans les vallées tel que bergers, éleveurs, forestiers, chasseurs, promeneurs, chercheurs de champignons, etc... et tout simplement les gens circulant autour de leur village puisqu'au départ il s'agit de morsures de tiques.
La vaccination va devenir indispensable notamment pour les enfants. Mais celle-ci doit être "complétée par le port de vêtements couvrants, imprégnés d'insecticide,
et l'application de produits répulsifs sur les parties du corps découvertes. L'homme peut aussi se contaminer par ingestion de lait cru."
Voilà qui promet une vie agréable autant pour le vacancier que pour l'habitant des vallées pyrénéennes. Fini les vêtements courts, les bras et les jambes dénudées,
les sandalettes, etc...
Non seulement les pyrénéens subissent la présence de l'ours avec toutes ces prédations mais maintenant il a le risque d'une maladie mortelle s'il n'est pas vacciné à
ses frais et s'il ne vit pas imprégné d'insecticide. Et tout ceci pour satisfaire l'idéologie d'une poignée d'illuminés qui ne vivent pas dans les Pyrénées pour la très
grande majorité d'entre eux.
Longue et couteuse procédure...
La vaccination consiste en deux injections à un mois d'intervalle puis une troisième injection 9 à 12 mois plus tard. Par la suite, il faudra des rappels tous les 3 ans après
la dernière injection. Pour les enfants de 1 an à 16 ans, il sera procédé à des injections d'une demi-dose selon la même procédure. Et ce n'est pas le médecin de campagne qui
fait l'injection. Il faudra se déplacer dans un centre spécialisé, probablement Toulouse ou Bordeaux. Et ce n'est pas terminé....
Tous les vaccins administrés par le Centre Médical de l'Institut Pasteur sont payants et non remboursés par la Sécurité Sociale. Certaines mutuelles complémentaires prennent
cependant en charge ces vaccinations.
Voilà de bonnes nouvelles qui vont surement réconcilier les pyrénéens avec l'ours... slovène!
L'ours et l'encéphalite à tiques, une nouvelle menace pour les Pyrénées
(Document pédagogique de présentation résumée)