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Des ours importés de Slovénie dans les Pyrénées étaient porteur d'une maladie transmissible et mortelle pour l'homme via des tiques: l'encéphalite. Ce problème sanitaire grave aurait été caché lors des importations de 1996, 1997 et 2006 par l'ONCFS, le Préfet de région, la DIREN Midi-Pyrénées, etc... Dans un récent ouvrage, Stéphan Carbonnaux de l'association FERUS note ce risque dans les forêts slovènes. Pourquoi ne rien dire dans les Pyrénées?

L'ours et l'encéphalite à tiques, une nouvelle menace pour les Pyrénées
(Document pédagogique de présentation résumée)

Tiques et encéphalite Droit de l'environnement

- Le Cantique de l'ours de Stéphan Carbonnaux et l'encéphalite à tique

Dans son ouvrage "Le cantique de l'ours", Stéphan Carbonnaux, penseur et idéologue de FERUS, Carbonnaux écrit dans le § 4° extrait ("Affûts"), page 3:
"nous nous lavions, retirions les tiques fixées à nos membres (nous les craignions pour l'encéphalite qu'elles transmettent),"
Voilà donc qu'il connaît bien le risque méconnu dans les Pyrénées et importé par les ours.... Pourquoi l'avoir caché?
Affaire à suivre...

Louis Dollo, le 1er février 2009

- Manifeste pyrénéen contre les réintroduction d'ours slovènes: un joli programme utopique ... bien loin des réalités

Alors que tous les éléments n'étaient pas encore connus et que certains avaient été soigneusement cachés, l'ASPAP écrivait le 24 avril 2006 dans son "Manifeste pyrénéen contre les réintroduction d'ours slovènes"

4.2 une démarche sanitaire peu scientifique
La lecture des documents officiels met bien en évidence des approximations inquiétantes en regard du principe de précaution: "les pathologies de l'ours brun sont peu connues" [...] "le risque d'introduire un ours infecté en incubation de rage est infime mais ne peut pas être écarté totalement". En ce qui concerne l'encéphalite à tiques, maladie virale véhiculée par les tiques et "responsable d'encéphalites graves, voire mortelles [...] est très présente en Slovénie où elle est réellement endémique chez l'homme". La vaccination y est très fréquente, notamment pour ceux qui effectuent les captures. "le rôle des ours dans l'épidémiologie de cette infection est difficile à apprécier en l'état actuel des connaissances. Il est très probable que la virémie est très fugace chez l'ours".

Hormis ce passage sanitaire, nous pouvons constater que pratiquement tous les problèmes soulevés dans ce manifeste restent toujours d'actualité

Louis Dollo, le 15 mars 2009

- Cession de la Chambre d'Agriculture des Hautes-Pyrénées du 18 avril 2009

Au cours de la cession de la Chambre d'Agriculture des Hautes-Pyrénées du 18 avril 2009, Marie-Lise Broueilh, membre du bureau de la Chambre consulaire, interpelle le Préfet (extrait):

Les grands prédateurs.
Les éleveurs de montagne s'inquiètent des bruits qui courent sur un lâcher de deux ourses femelles en Béarn, de la situation d'un ours entre Luz, Cauterets, Val d'Azun et de l'arrivée du loup. Mais ce qui a retenu l'attention c'est l'éventualité de l'arrivée de Slovénie, par le biais des ours, de l'encéphalite à tiques avec toutes les conséquences que cela peut avoir notamment sur les humains tant éleveurs que touristes, randonneurs, forestiers, etc. Cette maladie est mortelle dans 1 à 2% des cas sans possibilité de soins et peut laisser des séquelles dans 20 à 30 % des cas. (voir Vidéo de Marie-Lise Broueilh).
Un sujet qui dépasse largement le cadre de l'agriculture de montagne.
.....
Le Préfet Jean-François Delage indique qu'il n'a pas d'information quant à un lâcher en Béarn. Quant à l'encéphalite à tiques, il découvre. Nul doute que les agriculteurs de montagne lui transmettront les informations.....

Lire l'article complet

Louis Dollo, le 20 avril 2009

- Ce qu'il fallait faire et n'a pas été fait

Autres noms de l'encéphalite des tiques

Il s'agit d'un arbovirus de la famille des flavivirus
Le problème est résumé dans le document pédagogique

Pour les anticorps igM non seulement les analyses n'ont pas été faites, mais il faut deux prélèvements à 15 jours d'intervalle et cela bien sûr n'a pas été fait puisque les ours ont été relâches 12 heures après leur capture en Slovénie