L’ours JJ3 n’est pas particulièrement apprécié dans les Grisons. Le pire pour lui c’est qu’il a de la concurrence. Deux autres ours l’ont rejoint. Son problème est qu’il est un peu trop familier. Il aime la présence de l’homme alors qu’on nous dit que l’ours est craintif. Lui c’est tout le contraire et il va se servir dans les poubelles.
Cette concurrence difficilement acceptable lui sera fatale. Il a été abattu.
Un ours brun a tué trois moutons près d'Ardez (GR) au cours des derniers jours. Les deux ours qui se baladent dans la région seront bientôt à court de nourriture fraîche car les troupeaux sont descendus des alpages.
Les cadavres des trois moutons ont été découverts par l'éleveur, a indiqué Georg Brosi, inspecteur de la chasse du canton des Grisons, confirmant des informations parues dans la presse. Jusqu'à présent, l'ours "MG4" n'avait tué que peu d'animaux domestiques.
Les attaques de ces derniers jours sont la démonstration d'une grosse faim avant l'hibernation. Depuis juin, les deux ours ont tué 61 moutons, un lama et une chèvre. La majorité des attaques sont le fait de "JJ3" qui a été vu régulièrement près de zones habitées. Dans la nuit de samedi à dimanche, il s'en est pris à une benne à ordures à Surava.
Les deux ours ne semblent pas vouloir descendre vers le sud et les vallées italiennes où ils pourraient pourtant trouver des troupeaux. Georg Brosi pense que "MG4" et "JJ3" hiberneront dans les Grisons.
Source: ats/Romandie du 1 novembre 2007
Le gouvernement grison ne veut pas chasser hors du canton les deux ours bruns qui sont arrivés d'Italie au mois de juin. Les autorités ont rejeté cette exigence du groupe des indépendants du Grand Conseil.
Ceux-ci demandaient "des mesures durables pour que l'ours ne s'installe pas à nouveau dans le canton". Le canton se réfère au droit fédéral, qui stipule que les ours sont protégés depuis 1962 par la loi sur la chasse et depuis 1979 par la Convention de Berne
Source: Romandie/ats le 5 novembre 2007
Les ours du massif alpin s'apprêtent à entrer en hibernation. Le bilan que le WWF dresse à leur égard pour 2007 est mitigé. Les ours restent soumis à de fortes pressions. Le massif alpin ne regroupe que 38 ours, une population qui n'est pas suffisante pour leur permettre de survivre à long terme. Le WWF appelle les autorités et les éleveurs de moutons à profiter de la pause hivernale pour élaborer des mesures dans la perspective de la présence d'ours en 2008.
Cet été, trois jeunes ours ont fait leur apparition en Suisse. Le WWF estime qu'au moins deux d'entre eux hiberneront dans le Bündnerland. L'un d'entre eux, "JJ3", a souvent fait parler de lui durant la belle saison. "JJ3", doté d'un collier émetteur, est devenu un "ours à problèmes". Il a en effet décimé des moutons non protégés et pillé des ruches. A Lenzerheide, dans le canton des Grisons, il a dévalisé des poubelles et des conteneurs. La spécialiste des ours du WWF, Joanna Schönenberger, commente: "Les responsables du canton des Grisons ont largement contribué à tenir "JJ3" éloigné des zones d'habitation par des opérations de dissuasion très réussies". Il y a quatre semaines, "JJ3" s'est discrètement retiré dans la vallée de l'Albula.
Dans l'ensemble du massif alpin, la situation des 38 plantigrades est extrêmement précaire. Avec des mesures de protection ciblées, le Trentin italien est la seule région qui a su maintenir une population de 25 ours, stable mais pas encore assez nombreuse pour pouvoir survivre à long terme. Une étude du WWF de juin 2007 montre qu'il existerait suffisamment de zones adaptées pour accueillir des ours en Autriche, en Bavière, en Italie, ainsi que dans certaines régions de Suisse et de Slovénie. "Seule une mobilisation des pays de l'arc alpin pourrait permettre d'éviter une seconde disparition de nos amis les ours", rappelle Joanna Schönenberger. A noter, ces dernières années, la disparition inexpliquée de quatre ours dans le Trentin. Le WWF n'exclut pas l'éventualité de tirs ou d'empoisonnements par des braconniers.
Une condition essentielle pour la bonne santé génétique des populations actuelles d'ours dans le massif alpin est de favoriser l'interconnexion de leurs espaces vitaux. Par ailleurs, il s'agit d'assurer la sécurité des 300 à 700 ours dans les régions de Slovénie situées au sud des Alpes.Le WWF entend donc collaborer avec des protecteurs de la nature, des scientifiques, les autorités et autres parties concernées.
Source: WWF du 25 novembre 2007
Cet été, trois jeunes ours ont fait leur apparition en Suisse, selon un communiqué du WWF qui estime qu'au moins deux d'entre eux hiberneront dans le Bündnerland (Grisons).
L'un d'entre eux, "JJ3", a souvent fait parler de lui durant la belle saison. "JJ3", doté d'un collier émetteur, est devenu un "ours à problèmes". Il a en effet tué des moutons et dévasté des ruchers. A Lenzerheide, dans le canton des Grisons, il a dévalisé des poubelles et des conteneurs. La spécialiste des ours du WWF, Joanna Schönenberger, commente: "Les responsables du canton des Grisons ont largement contribué à tenir "JJ3" éloigné des zones d'habitation par des opérations de dissuasion très réussies". Les gardes le bombardaient de balles en caoutchouc pour le convaincre de ne pas s'approcher des humains. Il y a quatre semaines, "JJ3" s'est discrètement retiré dans la vallée de l'Albula.
Source: Le Nouvelliste du 28 novemnbre 2007
Les deux ours bruns qui sont arrivés aux Grisons en juin dernier ont finalement trouvé le sommeil. Retardée par le temps particulièrement doux de novembre, leur hibernation a enfin commencé - aux Grisons mêmes.
"JJ3", l'ours problématique muni d'un émetteur, hiberne dans la vallée de l'Albula où il s'était retiré il y a un mois environ après avoir été chassé de Lenzerheide. Il est brièvement ressorti de son trou début décembre, pendant une phase de foehn. Quant à "MJ4", il s'est retiré pour son repos hivernal dans la région de Zernez, près du Parc national suisse. Le premier ours brun qui avait fait son apparition aux Grisons l'été 2005 était lui retourné au sud des Alpes, d'où il venait, pour hiberner.
Source: ats/Romandie du11 décembre 2007
L'ours "JJ3" est sorti de son sommeil hivernal dans les Grisons. Après quatre mois d'hibernation, l'animal a entrepris quelques balades, a indiqué l'Office de la chasse du canton des Grisons.
L'expérience montre que les ours n'ont pas encore un gros appétit après s'être réveillé. Il leur faut quelques jours pour que leur organisme retrouve un rythme habituel, a précisé l'office dans un communiqué. Comme une nouvelle offensive hivernale est attendue ces prochains jours, il n'est pas impossible que "JJ3" retourne dormir. "JJ3", arrivé dans les Grisons en provenance d'Italie en juin 2007, est équipé d'un émetteur.
"JJ3" a posé quelques problèmes l'an passé. Il s'est notamment attaqué à des poubelles dans la région de Lenzerheide et dans la vallée de l'Albula. Le gouvernement des Grisons a déjà prévenu que l'ours serait abattu s'il s'approche encore de zones habitées.
"MJ4", l'autre ours brun apparu en juin 2007 dans les Grisons, n'a pas encore donné signe de vie cette année. Les experts partent du principe qu'il se trouve dans la région du Parc national, près de Zernez.
"MJ4" est le demi-frère de "JJ3". Il s'est toujours montré plus discret que "JJ3" et évite les zones habitées. Depuis leur arrivée dans les Grisons, les deux ours ont tué 60 moutons, un lama et une chèvre.
Source: Romandie/ats du 3 mars 2008
Le facétieux "JJ3" s'est à nouveau approché de zones habitées pour faire les poubelles, alors que son demi-frère "MJ4" sort de son hibernation pour se balader plus tranquillement.
"JJ3", qui est équipé d'un émetteur qui permet de le suivre, se montre très actif depuis sa sortie d'hibernation, au début de mars, et se déplace rapidement dans la région de
l'Albula.
L'animal cherche de la nourriture partout où il passe, y compris celle des chats, provoquant quelques dégâts à des bâtiments, a indiqué Georg Brosi, inspecteur de la chasse.
Déjà l'automne dernier, l'expert a tenté avec des balles en caoutchouc d'écarter l'ours des zones habitées, où sa mère "Jurka" lui avait montré qu'on trouvait à manger. Il a intérêt à oublier l'enseignement maternel car les autorités des Grisons ont menacé de l'abattre s'il ne perd pas ses mauvaises habitudes.
Son demi-frère "MJ4" vient de sortir d'hibernation. On a trouvé ses traces vendredi près de Zernez mais, contrairement à "JJ3", il se montre très discret et évite sagement les humains.
Depuis leur arrivée dans les Grisons en juin 2007, les deux ours ont tué 60 moutons, un lama et une chèvre.
Source: Swiss Info du 31 mars 2008
Le deuxième ours qui a hiberné aux Grisons, "MJ4", s'est également réveillé. Le garde-chasse cantonal a observé des traces de l'animal âgé de 3 ans dans la région de Zernez (GR).
L'autre plantigrade, "JJ3", était sorti de son hibernation début mars. Equipé d'un émetteur, il se balade dans la région de l'Albula. Durant les dernières nuits, il s'est à nouveau approché de zones habitées et a fouillé dans des poubelles, a indiqué l'Office grison de la chasse.
Comme l'année dernière, les gardes-chasse tentent de le dissuader de trop s'approcher des villages et des maisons. Le gouvernement grison a prévenu qu'il serait abattu si son comportement ne changeait pas.
Source: Romandie/ats du 31 mars 2008
Le parc animalier du Dählhölzli à Berne veut offrir l'asile à l'ours "JJ3" si les autorités grisonnes décident de l'abattre. Du côté de Coire, on ne trouve pas que ce soit une bonne idée d'enfermer un animal sauvage.
"L'ours devrait venir chez nous avant d'être abattu", a indiqué Bernd Schildger, directeur du parc animalier, confirmant ainsi une information parue dans "20 Minuten". Une place lui serait faite dans le futur nouveau parc pour les ours.
Le directeur a transmis sa proposition aux autorités grisonnes. Pour Georg Brosi, directeur de l'Office de la chasse et de la pêche du canton des Grisons, enfermer "JJ3" n'est pas une solution. Il y a assez d'ours qui naissent en captivité et qui ont besoin de place.
Georg Brosi estime que le Dählhölzli s'intéresse à "JJ3" en espérant que sa venue à Berne attirera le public. Faux, a répliqué M. Schildger: le parc bernois ne cherche pas la publicité, mais il le fait pour le bien de l'ours.
Source: Romandie/ats du 08 avril 2008
Alors qu'en France on nous rappelle en permanence les engagements internationaux et la convention de Berne , il semble bien que la Suisse ait trouvé une faille qui permettent de ne pas en importer mais en plus d'abattre ceux qui viennent naturellement sans que personne ne proteste beaucoup.
Pourquoi certains signataires de conventions internationales ont-ils plus de droits que d'autres?
Louis Dollo, le 8 avril 2008
L'ours "JJ3", qui a défrayé la chronique helvétique il y a quelques mois, semble être déjà sorti de son hibernation. Il aurait été vu dans la région du col de l'Albula. S'il s'approche à nouveau des habitations, les autorités des Grisons pourraient autoriser son tir. Une décision contestable pour le WWF.
Selon un communiqué de l'Office de la chasse du canton des Grisons, l'ours "JJ3" aurait déjà mis un terme à son sommeil hivernal. Après quatre mois d'hibernation, il aurait effectué quelques sorties. Mais le plantigrade pourrait regagner sa tanière si l'hiver poursuit son offensive, car les ours ne retrouvent pas l'appétit sitôt qu'ils sont réveillés. Leur organisme a besoin de quelques jours pour se réacclimater.
L'an passé, "JJ3" a attaqué des moutons non protégés et pillé des ruches. Il a aussi dévalisé des poubelles et des conteneurs à Lenzerheide. Un comportement inacceptable pour le
conseiller d'Etat Stefan Engler qui annonçait, en décembre dernier, que si l'animal s'approchait à nouveau de zones habitées, il serait abattu.
"La collaboration avec les Grisons s'est très bien passée jusqu'ici, mais il serait dommage que le canton cède à la pression de quelques personnes et prenne une décision hâtive",
souligne Kurt Eichenberger, responsable biodiversité au WWF. L'organisation entend poursuivre son travail auprès des autorités grisonnes, afin de mettre en place des mesures de
protection des troupeaux et des ruches, et d'améliorer la gestion des déchets.
En outre, comme c'est déjà le cas avec d'autres prédateurs tels que le loup et le lynx, abattre un animal ne règle aucun problème puisqu'un autre spécimen ne tardera pas à le
remplacer.
"Les mesures d'effarouchement prises par le canton ont fait leurs preuves: l'ours s'est retiré dans les montagnes. Mais ces actions doivent être renouvelées pour être pleinement efficaces et cela prend du temps", explique Joanna Schoenenberger, spécialiste des ours au WWF. Raison pour laquelle une autorisation de tir est contestable aux yeux du WWF.
"JJ 3 est un ours problématique, mais pas un ours à risque. Par conséquent, si l'on respecte le concept de la Confédération, il ne peut pas être abattu", précise Joanna
Schoenenberger. "La Suisse devrait poursuivre son action avec cet ours et collaborer avec les autres pays concernés, car son expérience peut-être utile non seulement au canton,
mais à tout le pays, voire même justement aux autres nations de l'arc alpin."
"La population d'ours du Trentin n'est pas suffisante pour que l'on puisse se permettre de perdre un représentant de cette espèce. La situation des plantigrades reste très
précaire dans tout l'arc alpin", insiste Joanna Schoenenberger. Récemment, le WWF Autriche a tiré la sonnette d'alarme: sur les 35 ours recensés en Autriche en 1989, il n'en
resterait plus que deux, trois au maximum.
Source: Communiqué de presse du WWF Suisse du 10 avril 2008
Selon l'OFEV, un ours est problématique lorsqu'il a découvert que l'homme ne présente aucun danger. Il se rend compte qu'il lui suffit de surmonter ses craintes pour avoir accès à de la nourriture. Il se rapproche donc de plus en plus de l'homme, de zones habitées ou de hameau,. Les rencontres qui peuvent en résulter avec l'homme risquent d'être dangereuses, l'ours commençant à se comporter de manière agressive. Des actions d'effarouchement doivent être entreprises.
Un ours à risque est un animal qui, malgré les mesures d'effarouchement prises à son encontre, n'est pas devenu plus farouche ou s'est attaqué à une personne de manière agressive, la blessant, voire la tuant. Sitôt qu'un ours entre dans cette catégorie, il doit être abattu.
A voir: Gestion de l'ours en Suisse
L'ours "JJ3" a été abattu lundi soir dans les Grisons. L'animal était devenu dangereux pour l'homme, il venait chercher sa nourriture dans les agglomérations et ne se montrait absolument pas craintif.
Le plantigrade est arrivé en juin dans le Val Müstair, en Engadine. Il a commencé par piller des ruches et à égorger des moutons. Puis, en automne dernier, il s'est attaqué aux poubelles de diverses localités pour se rassasier. Après son hibernation de quatre mois, il a repris cette mauvaise habitude.
Pas du tout craintif
Les gardes-chasse étaient sur ses talons pour l'éloigner avec des balles en caoutchouc et lui faire peur avec des pétards. Rien n'y a fait, JJ3 ne se montrait absolument pas
craintif. Les responsables de la Confédération et des Grisons ont estimé que l'ours n'était pas rééducable et présentait un danger pour l'homme. Conformément au plan ours, ils ont
donc décidé d'abattre l'animal, a indiqué mardi l'Office fédéral de l'environnement.
Une mort annoncée
Les jours de l'ours étaient comptés. En décembre dernier, le Conseil d'Etat grison annonçait déjà que "JJ3" serait abattu s'il continuait à s'approcher dangereusement des zones
habitées.
Lorsque le plantigrade est sorti de son sommeil hivernal début mars, il s'est rapidement transformé en "ours à risque" là où il se promenait, soit dans le val de l'Albula, dans les régions de Lenzerheide et de Savognin. La semaine dernière, le parc animalier mais Coire a estimé qu'enfermer un animal sauvage n'était pas une bonne solution.
Recours du WWF?
Suivi à la trace grâce à un collier-émetteur, JJ3 était désormais en sursis. "Tirer l'animal n'est pas une solution", a critiqué le WWF. Car d'autres ours vont bientôt s'aventurer
en Suisse, selon l'organisation, qui estime qu'il faudrait plutôt mettre en place des containers conçus pour résister aux plantigrades.
Le WWF n'exclut pas de faire recours contre l'exécution de JJ3. "L'ours ne s'est jamais montré agressif. Le canton aurait dû poursuivre encore les opérations pour l'effaroucher", affirme l'organisation.
Source: TSR/ATS du 15 avril 2008
A voir: Gestion de l'ours en Suisse
JJ3 était né en 2006 de l'union entre la femelle Jurka et le mâle Joze, des ours du Trentin italien.
Il partage son père avec MJ4, apparu aux Grisons lui aussi en été 2007.
Contrairement à son demi-frère, MJ4 se montre plus discret et fuit les hommes dans le Val Müstair, où il s'est installé.
L'ours JJ3 a été abattu lundi soir dans le centre des Grisons. L'animal, qui venait systématiquement chercher sa nourriture dans les zones habitées, a été jugé dangereux pour l'homme. Les tentatives de l'effaroucher ne lui faisaient pas peur du tout.
Le plantigrade est arrivé en juin 2007 dans les Grisons. Depuis l'automne dernier, il s'approchait sans cesse des agglomérations pour se rassasier. Des opérations visant à lui faire peur ont été menées à plusieurs reprises, aussi bien avant qu'après son hibernation. Sans effet. JJ3 ne se montrait absolument pas craintif.
Ne semblant pas être rééducable, l'ours représentait dès lors un danger pour l'homme, ont estimé les responsables de la Confédération et des Grisons. Conformément au "plan ours", ils ont donc décidé d'abattre l'animal, a indiqué l'Office fédéral de l'environnement.
Pro Natura estime que les autorités ont été impatientes avec JJ3. Selon l'organisation de défense de la nature, le jeune ours n'était pas encore devenu un ours "à risque". Selon Pro Natura, le "plan ours" n'a passé son premier test.
L'Italie a dénoncé le tir de l'ours JJ3 dans les Grisons. Le ministre sortant de l'environnement Alfonso Pecoraro Scanio a critiqué une décision "erronée et irrationnelle", alors que Rome avait offert son aide à la Suisse.
Pour le ministre Vert, il s'agit d'un acte "très grave". "En Suisse comme en Bavière pour l'ours Bruno (abattu en 2006), on assume une décision erronée et irrationnelle qui rend plus difficile la réintroduction d'un animal qui a toujours habité dans l'arc alpin", a-t-il affirmé.
Un autre plantigrade se promène encore dans les montagnes grisones: MJ4 s'est installé en Engadine et dans le Val Müstair. Il s'y est montré plus discret que son congénère.
Source: Romandie/ats du 15 avril 2008
Pro Natura estime que les autorités ont été impatientes avec JJ3. Selon l'organisation de défense de la nature, le jeune ours n'était pas encore devenu un ours "à risque".
Selon les critères de la Confédération, un ours est dit "à risque" lorsqu'il se montre agressif envers l'homme. Or, JJ3 ne l'avait pas été jusqu'ici, a écrit Pro Natura mardi.
Les responsables grisons de la chasse avaient bien réagi jusqu'ici. Ils auraient dû continuer de faire peur à l'animal lorsqu'il s'approchait des zones habitées.
L'homme n'en a pas fait assez
Selon Pro Natura, le plan ours n'a passé son premier test. Lors de la première situation délicate, il a été interprété en défaveur de l'animal protégé. "Cela ne présage rien de bon
pour les autres animaux sauvages qui pourraient entrer en Suisse."
Du point de vue de l'ours, JJ3 n'a rien fait de mal. Il a pris sa nourriture là où elle était la plus facile à trouver. L'homme par contre n'en a pas fait assez pour éviter les
conflits avec l'ours.
Source: Le Nouvelliste du 15 avril 2008
Le jeune mâle avait fait des villages du centre du canton sa zone de résidence. Sa mort provoque des vagues de protestations.
La visite de JJ3 en Suisse n'aura duré que dix mois. L'ours est mort, abattu par un garde-faune grison lundi soir dans la région de Thusis. Le jeune mâle de deux ans, qui se nourrissait régulièrement des restes divers qu'il trouvait dans les zones d'habitation, a été considéré comme un danger par les autorités cantonales. En accord avec l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Office grison de la faune, et conformément au Plan Ours, le conseiller d'Etat Stefan Engler a signé vendredi dernier l'arrêt de mort de l'animal.
"Une décision juste"
"Personne ne se réjouit, mais nous sommes convaincus d'avoir fait tout ce qui était en notre pouvoir pour éviter d'en arriver là", a déclaré Stefan Engler devant les médias
convoqués mardi à Coire. "Ce n'est pas beau à annoncer, mais la décision était nécessaire et juste", a remarqué pour sa part Reinhard Schnidrig, chef de la section chasse à l'OFEV.
Les organisations de protection des animaux et de l'environnement ont immédiatement protesté. Pour Pro Natura, les règles fédérales ont été appliquées au grand désavantage de l'ours à la première occasion. "Cela est malheureusement de fort mauvais augure pour ses congénères et autres animaux sauvages de retour dans notre pays." Le WWF regrette également: "Chaque spécimen qui disparaît dans les Alpes accroît le risque de voir les ours s'éteindre une seconde fois dans l'arc alpin." Sur le site de l'Office du tourisme des Grisons, les réactions négatives affluent. "Quelle honte! Avec mon mari, nous renonçons à nos vacances dans les Grisons", peut-on notamment lire.
Moins de trois ans après la réapparition du premier ours sur le territoire suisse depuis cent ans, comment en est-on arrivé là? Car contrairement aux loups et aux lynx, qui risquent la mort quand ils ont épuisé leur quota de moutons, les plantigrades jouissent d'une plus grande marge de manoeuvre. La gestion des ours bruns sur territoire helvétique fait l'objet d'un Plan Ours adopté en été 2006 par l'Office fédéral de l'environnement. Selon ces dispositions, le comportement des plantigrades est classé en trois catégories -farouche, problématique et à risque- la dernière étape entraînant obligatoirement la mise à mort.
Domaine de chasse
Venant du parc naturel du Trentin, JJ3 - troisième de la portée de Jurka (la mère) et Joze (le père) - a passé la frontière en Basse-Engadine en juin 2007. Très aventureux, il a
passé le col de la Flüela, où il s'est mis quelques moutons sous la dent, avant de traverser Davos et de redescendre sur la vallée de l'Albula. Depuis, il rayonnait dans une vaste
région entre Savognin, Tiefencastel et Lenzerheide, pillant régulièrement ruches, poubelles et compost dans les jardins. Il est alors rangé dans la catégorie des ours problématiques.
En août dernier, dans une opération à la James Bond depuis un hélicoptère, le jeune brun est narcotisé, puis muni d'un collier émetteur. Les gardes-faune peuvent ainsi suivre ses frasques de près, mais surtout, lorsqu'il est pris en flagrant délit, tenter de l'effaroucher avec des balles en caoutchouc et des tirs de pétards. JJ3 comprend ce qu'il veut bien comprendre. Il ne revient pas sur les endroits où il a été importuné. Mais il reste encore tellement de possibilités de se procurer de la nourriture à bon compte! JJ3, qui a hérité ce comportement opportuniste de sa mère (lire ci-contre), a vite compris où il pouvait se servir sans trop d'efforts.
Après une hibernation de courte durée, il se réveille le 20 février, et reprend rapidement ses tournées dans les villages et les alpages. Il est pisté, chaque nuit, par plusieurs gardes-faune. L'album de photos montré par Georg Brosi, le chef de l'Office grison de la chasse, parle de lui-même. Les mesures d'effarouchement ont eu peu d'effets: containers à poubelles renversés, tas de compost éventrés, porte d'un chalet d'alpage enfoncée.
Mauvaises habitudes
En quelques semaines, JJ3 a rendu visite à presque tous les hameaux de sa région d'adoption, s'est promené sur les pistes de ski et s'est même montré en plein jour à une vingtaine
de mètres de la véranda d'un hôtel à Savognin. La photo la plus spectaculaire montre l'empreinte de ses traces sur le mur blanc d'une maison: JJ3, le gourmand, a senti le gâteau
aux pommes qui refroidissait sur le rebord de la fenêtre, et n'a eu qu'à se dresser pour le faire tomber.
Reinhard Schnidrig le souligne: "JJ3 n'avait pas mis l'homme à son menu. Il était indifférent à la présence des humains. Mais il aurait pu réagir de manière agressive s'il avait été surpris dans un endroit où il ne pouvait pas prendre la fuite, comme dans un garage par exemple."
Les humains qui ont eu la brillante idée d'appâter l'animal avec des déchets de viande pour pouvoir le prendre en photo ne lui ont pas non plus rendu service. D'ours à problèmes, JJ3 a glissé dans la catégorie d'ours dangereux. Et là, le plan de la Confédération est sans pitié. "Les mesures de rééducation tentées depuis l'automne dernier n'ont pas eu de prise sur lui. Au début avril, la décision a lentement mûri", explique Georg Brosi.
"On aurait pu se demander pourquoi ne pas continuer à vivre avec un ours dans son jardin... Sérieusement, personne ne peut prendre ce risque", ajoute le conseiller d'Etat Stefan Engler. La condamnation est tombée vendredi. Lundi soir, "l'autorité responsable a exécuté cette mission dans la région de Thusis", dit sobrement Georg Brosi. Aucune photo ne sera fournie. JJ3 sera autopsié, puis confié au Musée d'histoire naturelle de Coire pour être empaillé.
Plaintes italiennes
L'Italie a dénoncé le tir de l'ours. Le ministre sortant de l'Environnement, Alfonso Pecoraro Scanio, a critiqué une décision "erronée et irrationnelle", alors que Rome avait
offert son aide à la Suisse. Pour le ministre vert, cité par l'agence de presse Ansa, il s'agit d'un acte "très grave". A la conférence de presse, Willy Geiger, sous-directeur de
l'OFEV, a pourtant déclaré que le Ministère italien de l'environnement avait fait preuve de compréhension.
Auteur: Catherine Cossy
Source: Le Temps du 16 avril 2008
Tous les espoirs de voir des ours s'installer en Suisse reposent dorénavant sur MJ4, un solide gaillard de 3 ans, demi-frère de JJ3. Arrivé aussi en juin dernier, il s'est montré jusqu'à maintenant d'une discrétion exemplaire. On sait qu'il a hiberné dans la région de Zernez, en Engadine, mais depuis son comportement n'a pas donné lieu à des inquiétudes.
Sa chance est d'être le fils de Maja. Car, dans la triste affaire de JJ3, tout le mal est imputé à la mère, Jurka, ourse importée de Slovénie pour repeupler les forêts du Trentin, en Italie. On soupçonne que, dans sa patrie d'origine, elle a dû recevoir de la nourriture pour servir d'attraction. Dès qu'elle a été lâchée en Italie, elle s'est montrée peu farouche et a continué à s'approvisionner dans les villages. Un comportement qu'elle a malheureusement inculqué à ses rejetons.
Le numéro un, JJ1, avait pointé son nez dans le Parc national en été 2005. Rebaptisé Lumpaz (garnement en romanche), il était le chouchou d'une population en délire. Il a disparu à la fin de l'automne, probablement abattu. Le numéro 2, JJ2, a tenu en haleine en été 2006 le Tyrol autrichien et la Bavière. Affublé du surnom peu inspiré de Bruno, il avait aussi fait preuve d'un sans-gêne extrême, avant que les autorités allemandes ne décident de le faire abattre. JJ3 était issu d'une deuxième portée de Jurka.
Ses deux autres frères, JJ4 et JJ5, sont encore en Italie, et l'un pose déjà des problèmes. Entre-temps, les autorités italiennes ont décidé d'enfermer Jurka dans un enclos. Selon Reinhard Schnidrig, l'ourse végète et présente un comportement maladif.
Auteur: Catherine Cossy
Le plantigrade imprudent a été abattu par les autorités. Il s'approchait trop des zones habitées. Le débat est relancé: l'ours a-t-il sa place en Suisse?
Pétards et balle en caoutchouc n'ont pas empêché JJ3 de faire ses courses dans des poubelles, et de s'approcher de villages. L'ours culotté s'est même retrouvé plusieurs fois face à des êtres humains. Cette témérité lui aura été fatale. Il a été tué dans la soirée de lundi, dans la région de Thusis, sur mandat de la Confédération et du canton des Grisons.
C'est vendredi dernier que le mâle de deux ans a été condamné à mort, lorsqu'il a été classé "à risque" en vertu du Plan ours. L'abattage de JJ3 par des garde-faunes relance le débat sur le retour du prédateur en Suisse. Pour les uns, il n'a rien à faire sous nos cieux. Pour les autres, on l'a exécuté de manière précipitée.
"Comme le loup, l'ours n'a pas sa place dans nos Alpes", s'exclame Thomas Egger, directeur du Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB). La question qui se pose est plus fondamentale: "Quel rôle attribue-t-on aux Alpes? Et ici la réponse est claire: ce n'est pas une réserve naturelle mais un espace de vie avec une activité économique, pour les humains et non pas pour les ours."
Et pour le Valaisan l'argument de la protection de l'espèce ne tient pas: "Regardez les loups. Il y en a des milliers en Europe de l'Est. Si dans la chaîne des Carpates il y a de la place, pourquoi voudrait-on nous l'imposer ici alors qu'ils ne sont pas menacés de disparition?"
La solution serait-elle donc de bouter l'ours hors de nos vallées? Une telle éventualité qui ferait certainement se dresser et grogner les organisations environnementales. Qui veulent exactement l'inverse. En choeur, elles ont appelé hier à une cohabitation homme/animal non conflictuelle. Qui passerait, par exemple, par la sensibilisation de la population à la gestion des déchets, et la construction de poubelles résistantes à l'ours.
Pro Natura, la Protection suisse des animaux et le WWF ont par ainsi déploré la mise à mort de JJ3. Critiquant notamment la précipitation des autorités, la bête n'ayant jamais fait preuve d'agressivité.
Plus souvent
Si les réponses divisent, on s'accorde sur une chose: on devrait en croiser de plus en plus sur nos sentiers ces prochaines années. Philippe Christe, enseignant à la faculté de
biologie de l'Université de Lausanne, est formel: "Ce ne sera pas possible d'empêcher d'autres arrivées. Nous assistons à un retour naturel." Mais pour lui, l'abattage de JJ3 a
cela de bon qu'il montre que le phénomène est maîtrisable: "En éliminant les bêtes qui posent des problèmes, on démontre concrètement que la présence de ces animaux est possible."
Et de souligner qu'ils "ont toujours appartenu à notre faune." L'Office fédéral de l'environnement confirme ces mouvements naturels à travers l'arc alpin.
Et si on en faisait un atout touristique? Philippe Christe y croit: "Dans les Grisons, on a constaté un effet positif sur les nuitées depuis l'annonce de la présence de plantigrades dans la région." Hors de question pour Thomas Egger: "Ces prédateurs sont certainement attractifs si l'on installe des enclos, comme dans un zoo. Mais en aucun cas en liberté où ils constituent un danger."
Auteur:Romain Clivaz
Source: 24 heures.ch du 15 avril 2008
Des poubelles anti-ours en Suisse?
La soeur de l'ours "JJ3" s'est noyée dans un lac en Italie
Le plantigrade baptisé "JJ3" a été abattu lundi soir près de Thusis. Ne craignant pas assez l'homme, il venait chercher sa nourriture dans les villages de la vallée.
L'ours "JJ3" a été abattu lundi soir dans la région de Thusis, aux Grisons, car il présentait un danger pour les humains. Tant le canton que la Confédération estiment toutefois qu'une cohabitation est possible avec ces plantigrades, à certaines conditions.
"Nous ne pouvions plus assumer le risque potentiel que "JJ3" blesse ou même tue une personne", a déclaré le conseiller d'Etat grison Stefan Engler mardi devant les médias. Le ministre a pris la décision d'abattre l'ours vendredi dernier, en accord avec l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et conformément au plan ours de la Confédération.
Les autorités grisonnes et la Confédération, qui avaient consulté plusieurs experts et fait une analyse de comportement, ont perdu tout espoir de pouvoir "rééduquer" le jeune mâle de deux ans, qui a appris tout petit avec sa mère "Jurka" à chercher sa nourriture près des humains.
Jusque dans les vérandas
Ces trois dernières semaines, "JJ3" s'est aventuré presque chaque nuit dans les zones d'habitation - villages, mayens et chalets d'alpage. Balles en caoutchouc, pétards et tirs de
sommation n'y ont rien fait. L'ours n'est pas devenu plus craintif, mais toujours plus "effronté", a expliqué M. Engler.
On le retrouvait près des bâtiments et des restaurants, jusque sur les vérandas. Il mangeait tout ce qui lui tombait "sous les pattes": écuelles de chats ou chiens, nourriture des nichoirs d'oiseaux, déchets organiques des tas de compost. D'"ours problématique", "JJ3" s'est transformé en "ours à risque".
Certes, il ne s'est jamais montré agressif. Mais le risque qu'il se trouve nez à nez avec un humain dans un endroit fermé et qu'il l'attaque devenait toujours plus grand, a expliqué Stefan Engler, qui a précisé que les coûts engagés dans le "monitoring" de l'ours - quelque 300 000 francs - n'avaient joué aucun rôle dans la décision de l'abattre.
Lundi soir, facilement repérable grâce à son collier-émetteur, il a été tiré par des garde-faune dans la région de Thusis. Après son autopsie, le cadavre sera empaillé au Musée d'histoire naturelle du canton.
La cohabitation est possible
"Nous vivons sans problème avec un deuxième ours", a dit Stefan Engler, en faisant allusion à "MJ4". Demi-frère de "JJ3", ce mâle de trois ans né d'une autre mère est un "ours
farouche" qui fuit les habitations et les humains.
Persuadé que "le prochain ours va arriver", le conseiller d'Etat grison a concédé qu'outre le comportement des plantigrades, celui des humains est déterminant pour une cohabitation heureuse. Le canton va renforcer les campagnes de sensibilisation auprès de la population, le soutien aux éleveurs et la protection des troupeaux. Et il va revoir son système de gestion des déchets dès cette année.
Pour l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), une élimination des ordures "A l'épreuve des ours" constitue une des clés d'une cohabitation réussie, selon Reinhard Schnidrig, chef de la section Chasse et faune sauvage. L'acceptation de la population en est une autre. Car au fond, "la Suisse salue le retour de l'ours brun", a assuré le vice-directeur de l'OFEV, Willy Geiger.
Acte condamné
L'exécution de "JJ3" a provoqué les protestations des organisations environnementales. Le WWF, Pro Natura et la Protection suisse des animaux ont fait valoir les mêmes arguments:
"JJ3" ne s'était jamais montré agressif et ne pouvait donc pas être considéré comme un ours "A risque". Les tentatives d'intimidation auraient dû être poursuivies. Le WWF envisage
un recours.
Pour les trois associations, le plan ours n'a pas passé son premier test, et l'homme n'a pas donné toutes ses chances à l'ours. Elles demandent de sensibiliser davantage la population et d'installer des containers qui résistent aux plantigrades.
Source: Le Nouvelliste du 16 avril 2008
Le WWF renonce à recourir contre l'abattage de l'ours JJ3 il y a un mois dans les Grisons. L'organisation environnementale demeure persuadée que cette mort est injustifiée, mais elle reconnaît que le "Plan Ours suisse" de la Confédération est trop flou. Les conditions qui permettent de faire passer un ours de la catégorie "problématique" à celle "à risque", qui en autorise l'abattage, sont formulées de manière bien trop vague, écrit le WWF dimanche dans un communiqué. L'organisation préfère donc préciser le plan pour les plantigrades et renforcer la collaboration avec les autorités.
Source: TSR du 11 mai 2008
Le WWF renonce à recourir contre l'abattage de l'ours JJ3 il y a un mois dans les Grisons. L'organisation environnementale demeure persuadée que cette mort est injustifiée, mais elle juge les chances de réussites d'une telle procédure trop minces.
Le "Plan Ours suisse" de la Confédération est en effet trop flou, a conclu le WWF après un examen des circonstances de l'abattage de l'ours. Les conditions qui permettent de faire passer un ours de la catégorie "problématique" à celle "à risque", qui en autorise l'abattage, sont formulées de manière bien trop vague, indique le WWF.
L'organisation préfère se concentrer à l'amélioration de la situation, des contacts étant déjà pris avec les responsables de la Confédération et du canton des Grisons afin de renforcer leur collaboration et de préciser dans les plus brefs délais le "Plan Ours". Il faut en effet tout mettre en oeuvre pour éviter que le prochain ours qui viendra en Suisse subisse le même sort que JJ3, affirme le WWF.
Selon lui, JJ3, qui ne s'est pourtant jamais montré agressif vis-à-vis d'un être humain, a été tué par un garde-chasse parce que les autorités n'ont jamais informé la population quant à la gestion des déchets, ni quant au comportement à adopter en présence d'un ours. JJ3 était en effet régulièrement attiré près des zones habituées par les poubelles.
Source: SDA-ATS News Service du 11 mai 2008