Le Monde des Pyrénées

L'ours et les fédérations sportives de nature

Les fédérations sportives de nature des Pyrénées et en particulier la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME), la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) et la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM), propriétaire de nombreux refuges, n'ont jamais été consultées au sujet de la problématique de l'ours.

Parmi les usagers de la montagne il y a des grimpeurs sur des sites d'escalade (falaises ou blocs) en montagne, des alpinistes, des randonneurs, des vététistes, des canyonnistes, des randonneurs équestres, des familles, des personnes qui bivouaquent, etc...
Au même titre que les autres usagers tel que touristes, éleveurs et bergers, ces usagers, quel que soit leurs opinions, auraient pu participer à la concertation et au suivi de l'introduction et renforcement de la population d'ours.
En effet, un tel renforcement et développement de la population d'ours ne sont pas neutre et le risque n'est pas zéro même si nous pouvons le considérer comme minime. Une information auprès des pratiquants paraît nécessaire et souhaitable tant vis à vis de l'ours que vis à vis du développement de la présence de patous dans les estives avec les troupeaux.

Par ailleurs, des fédérations comme celles des Hautes-Pyrénées ont signé, début 2004, une charte avec les services de l'état dont la DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) et le Parc National des Pyrénées ainsi qu'avec les associations de protection de la montagne prévoyant des échanges d'informations et un bilan annuel des actions.

Il semble bien qu'au 2 novembre 2007 aucune des clauses de cette charte n'ait été respectée.