Comme à chaque fois qu'il y a un nouveau texte, la LPO se prend pour le sauveur du monde. C'est grâce à elle que tout arrive notamment de nouveaux réglements pour l'équarrissage
Grâce aux démarches conjointes de la Mission Rapaces de la LPO et de ses collègues espagnols, l'Union Européenne vient d'assouplir les procédures en matière d'équarrissage naturel.
Désormais les autorités européennes nous autorisent:
Les espèces de rapaces, qui peuvent bénéficier de ces avancées, sont les suivantes:
Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), le Vautour moine (Aegypius monachus), le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), le Vautour fauve (Gyps fulvus), le Milan noir
(Milvus migrans), le Milan royal (Milvus milvus), ainsi que l'Aigle royal (Aquila chrysaetos) et le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), qui figurent désormais sur
cette liste.
Grâce à ce règlement, l'importance des nécrophages, en tant qu'équarisseurs naturels, est désormais reconnue.
Depuis plusieurs années, les associations de défense des oiseaux, en particulier des rapaces, s'inquiètent des effets pervers de la règlementation concernant l'équarrissage des animaux d'élevage. En effet, pour lutter contre le risque lié à certains virus, notamment celui de la vache folle, la législation oblige l'éleveur à l'enlèvement des animaux morts dans la nature. Du même coup, les rapaces nécrophages (qui se nourrissent des cadavres des animaux) ne trouvaient plus à se nourrir. On a ainsi vu des rapaces, en particulier en Espagne et en France, s'attaquer à des animaux d'élevage vivants, provoquant les réactions des éleveurs.
Pour permettre cependant aux rapaces de trouver leur pitance, la règlementation a permis que soient aménagées des placettes d'alimentation où étaient placés des cadavres d'animaux. La Ligue de protection des oiseaux indique que "grâce aux démarches conjointes de la Mission Rapaces de la LPO et de ses collègues espagnols, l'Union Européenne vient d'assouplir les procédures en matière d'équarrissage naturel."
Désormais, les autorités européennes autorisent à poursuivre le ravitaillement des placettes de nourrissage à partir de cadavres et matériels à risque spécifiés (EST-ESB) pour les espèces d'oiseaux nécrophages menacées d'extinction ou protégées, et pour d'autres espèces vivant dans leur habitat naturel, afin d'encourager la biodiversité. Il est désormais permis à certaines espèces carnivores d'accéder à ce type de soutien alimentaire. Elles autorisent aussi à ne pas systématiquement acheminer les cadavres vers des placettes d'alimentation, s'il y a lieu en l'absence de collecte préalable des animaux morts.
Les espèces de rapaces, qui peuvent bénéficier de ces avancées, sont les suivantes: le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), le Vautour moine (Aegypius monachus), le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), le Vautour fauve (Gyps fulvus), le Milan noir (Milvus migrans), le Milan royal (Milvus milvus), ainsi que l'Aigle royal (Aquila chrysaetos) et le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), qui figurent désormais sur cette liste.
"Grâce à ce règlement, l'importance des nécrophages, en tant qu'équarisseurs naturels, est désormais reconnue", se réjouit la Ligue pour la protection des oiseaux.
Source: Maxisciences du 4 mars 2011