Finalement cette enquête sur le Vautour Fauve est tombée à l'eau
Alors que la commission interdépartementale sur le suivi du vautour fauve s'est prononcé contre la mise en place de placettes de nourrissage des vautours fauves, l'association écologiste Nature-Midi-Pyrénées affiliée à FNE (France Nature Environnement) qui revendique une place au conseil d'administration du Parc National contre l'ASPP65, relance la polémique à partir d'une enquête "orientée"
En partant du principe que les éleveurs sont maintenant dans l'obligation de l'équarrissage qui n'est plus un service public suite à une plainte de l'Union Européenne, cette association suggère sournoisement, au travers d'une enquête d'apparence anodine, de mettre en place des placettes de nourrissage artificiel des vautours.
Une telle situation n'est pas sans risque à deux niveaux.
1- Risque sanitaire.
C'est un des motifs pour lesquels les charniers espagnols ont été brutalement interdits. La propagation de certaines maladies pourrait avoir de sérieuses conséquences pour le reste
de la faune y compris sauvage.
2- Accroissement irraisonné de la population de vautours comme nous l'avons déjà vu avec l'Aragon. Nous n'aurions plus des vautours sauvages mais bien des vautours d'élevage qui ne
satisfont plus de ce que la nature peut, naturellement, leur fournir de nourriture.
D'où la colère des éleveurs par l'intermédiaire de leurs syndicats mais aussi de l'association de protection de l'environnement ASPP 65 qui est loin de partager les idées du sauvage artificiel des associations affiliées à FNE.