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Vous êtes ici: Accueil > Faune-Pyrenees > rapaces > Vautours-Fauves > Predations-Attaques-Constats > 2013-04-30-Vautours-Attaquent-Corps-Accidentee-Montagne-Pyrenees-Atlantiques-Larrau-Soule

Alors qu'elle faisait une randonnée avec son mari et un ami, le dimanche 14 avril dernier, une personne originaire de Cambo les Bains dans les Pyrénées-Atlantiques, a dévissé sur une pente de neige d'environ 400 m sur le secteur de la Pista sur la commune de Larrau.

- Les faits

Après quelques difficultés pour disposer d'une connexion téléphonique, les gendarmes du PGHM d'Oloron étaient héliportés sur les lieux environ 30 mn plus tard.

- Un constat effroyable

Pas facile de retrouver la victime. Déjà, il ne restait plus rien. Selon une source proche de cette affaire, les vautours étaient sur les lieux avant les secouristes. Il ne restait de la malheureuse victime que les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale et la boite crânienne. Détails morbides mais significatifs du comportement des vautours. La question qui reste dans les esprits de quelques habitants de Larrau que nous avons pu joindre: «Sommes-nous sûrs que la personne était décédée avant l'arrivée des vautours».
Et de rappeler: «On se moque de nous lorsqu'on parle des problèmes de vautours...» A force d'être moqué, plus personne n'ose témoigner.

- Une information frappée par la discrétion ou le secret

Contacté par nos soins, à la mairie de Larrau on s'étonne. Pour un accident qui a eu lieu le 14 avril, le maire n'a été informé officiellement que le 25 avril par la gendarmerie de Mauléon sous la pression de la rumeur. Le maire, Sébastien Uturiague, n'a pu obtenir des explications que le 29 avril. Pourquoi un tel délai? Des messages de la gendarmerie auraient été laissés sur le portable du maire qui dit ne rien avoir reçu. Une chose est certaine, le décès n'a pas été enregistré à la mairie de Larrau le 14 avril.

- Une situation qui n'est pas nouvelle

Plusieurs témoignages de randonneurs et bergers faisant état de comportements inquiétants des vautours à leur égard, les attaques de bêtes vivantes toujours niées par la LPO et les bien-pensants de l'écologie font qu'il n'est pas politiquement correct de critiquer les vautours fauves.

Un accident survenu le 1 octobre 2011 à l'Ossau, où le corps de l'accidenté a été véritablement envahi par les vautours avant l'arrivée des secouristes, n'a pas été jugé anormal par les tenants de la deep écology.

D'autres témoignages restés sous silence officiel pourraient également inquiéter le bon peuple pour lequel le vautour est l'allié du berger en étant un équarrisseur naturel et gratuit. Pourquoi se taire et cacher la vérité en ne le déclarant pas également concurrent gratuit des pompes funèbres?

- Et on élève des vautours fauves

Non satisfaits de situations dramatiques liées au surnombre de rapaces par rapport à la capacité naturelle de l'environnement à fournir la nourriture nécessaire, les défenseurs des animaux organisent un véritable élevage. Dans les Pyrénées, ce sont des placettes d’équarrissage, à vocation manifestement plus commerciale qu'écologique, dans le Vercors c'est carrément des élevages en volière en vue de relâcher des bêtes. Et sans parler des «cliniques» de soins... pour le cas où il n'y aurait pas assez de vautours, mieux vaut les soigner et ne pas laisser faire la nature.

Aujourd'hui, nous sommes bien obligés de constater qu'un blessé abandonné seul et sans défense, prend des risques, qu'en cas de décès, il n'est pas sûr que votre cadavre soit retrouvé, que vous pouvez terminer en casse-croûte pour un animal quelconque, qu'il n'est pas certain de pouvoir faire la sieste tranquille sur une prairie de montagne et que même si le chemin est bien entretenu et bien balisé vous vivez risqué dans la nature montagnarde quel que soit le massif. L'humain ne vaut pas plus qu'un mouton.

Louis Dollo, le 30 avril 2013

- Observation

L'accident relaté le jour même par Sud-Ouest comme un fait divers, n'a jamais fait l'objet d'un approfondissement. 15 jours plus tard, des fonctionnaires parlent et font éclater la vérité.

- Une randonneuse se tue sur le pic de Pista

La marcheuse a dévissé sur 400 mètres après avoir glissé dans une pente.

Une randonneuse de 52 ans s’est tuée hier en faisant une chute mortelle sur la cascade de Pista, à Larrau. La malheureuse a glissé sur une pente herbeuse située sur la face est de ce pic. Elle n’a pas pu enrayer sa chute.

La randonneuse, qui était en balade avec son mari et un ami, a dévalé la pente sur près de 400 mètres dans un couloir neigeux entrecoupé d’une barrière rocheuse de 20 mètres de haut.

Le peloton de gendarmes de haute montagne (PGHM) d’Oloron avait été appelé à 16 h 45 pour une chute de randonneur. Deux gendarmes se sont rendus sur les lieux ainsi qu’un médecin du SMUR d’Oloron et l’hélicoptère de la sécurité civile. Une fois arrivé sur les lieux, le médecin oloronais n’a pu que constater le décès de la randonneuse.

Cette femme de 52 ans était originaire de Cambo-les-Bains, au Pays basque, où elle était employée de poste.

L’hélicoptère de la sécurité civile a rapatrié son corps vers l’hôpital d’Oloron tandis que le mari de la victime et son ami, extrêmement choqués ont eux été reconduits vers leur voiture au niveau du gîte de Logibar. Ils seront entendus aujourd’hui dans le cadre de l’enquête ouverte par le PGHM pour faire la lumière sur ce drame.

Auteur: R. B.
Source: Sud-Ouest du 15/04/2013

- Larrau: une randonneuse dévorée par les vautours après une chute mortelle

Une randonneuse de 53 ans a fait une chute mortelle lors d'une randonnée au pic de Pista, au-dessus de Larrau, le 14 avril dernier. La malheureuse a été dévorée par les vautours après sa chute mortelle.

"Le médecin du Smur d'Oloron a constaté que la randonneuse, originaire de Cambo, était décédée de multiples fractures. Elle n'a pas survécu à la chute", a-t-il ajouté. "Nos équipes de secours et le médecin ont remarqué la présence de vautours ainsi que des traces de pattes de vautours sur la neige à proximité des ossements. Un rapport de l'Office national de la Chasse en atteste", a-t-il indiqué.

Selon le secouriste, "c'est la deuxième fois que ce scénario se produit. L'an dernier, au pic du Midi d'Ossau, la même scène a eu lieu", indique-t-il. À l'époque c'est un grimpeur espagnol qui avait été partiellement mutilé par les volatiles avant que les secours puissent récupérer son corps.

La quinquagénaire effectuait une randonnée en montagne lorsque les personnes qui l'accompagnaient l'ont vu glisser sur l'herbe, puis dévisser sur une succession de barres rocheuses d'un dénivelé d'environ 300m.

Source: La Prépublique des Pyrénées du 5 mai 2013