Les attaques de vautours fauves sur le bétail sont de plus en plus nombreuses et répétitives. Les pouvoirs publics, les vétérinaires, etc... refusent, bien souvent, de prendre les observations
des éleveurs au sérieux en les considérant, parfois ouvertement, de menteurs. Ce même phénomène s'était produit pour l'ours à l'occasion des derniers lâchers en 2006. Afin de répondre
à ce comportement inadmissible qui persiste depuis plusieurs années malgré les dispositions prises par les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées concernant des analyses
vétérinaires, nous reproduirons ici toutes les observations des éleveurs qui nous seront communiquées. Ces informations seront diffusées aux médias.
Si nécessaire, le comportement des pouvoirs publics, notamment de l'ONCFS, sera ouvertement dénoncé sans aucune concession dès lors que nous disposerons d'éléments suffisants. Les photos
et vidéo sont souhaitables voir même indispensables.
Contacter prioritairement l'éleveur si vous le connaissez mais aussi, dans les Pyrénées-Atlantiques,
Observatoire départemental des dommages au bétail à l'IPHB - Tel: 05 59 39 21 26 et dans les autres départements les associations membres de
l'ADDIP en indiquant le lieu précis.
Prenez des photos ou mieux filmez si vous le pouvez même avec un téléphone portable.
Au Pays Basque, contacter l'association pour la sérénité à la campagne au Pays Basque
Nous ne mentionnons ci-dessous que les sinistres dont nous avons connaissance
Source: AFP le 15 octobre 2007
Triste spectacle samedi dernier pour un éleveur. Alors qu'il se promène dans son exploitation, il aperçoit une jument au sol, blessée et complètement stressée. Il croit tout de suite en la présence d'élément(s) extérieur(s) quand non loin de là, il découvre une autre jument, morte celle-ci, entourée de 150 vautours fauves. C'est la première fois qu'un tel phénomène est constaté dans la région qui compte pas moins de 10.000 oiseaux de la sorte. Les éleveurs admettent que " chacun a droit de vivre " mais il pense qu'il va falloir songer à réguler cette population de vautours qui pourrait, à terme, atteindre les 40.000 spécimens. Au delà du préjudice estimé à 2.000 euros pour l'éleveur concerné, chacun vit, dorénavant, dans la peur que cela se reproduise.
Auteur: Claude Stephane
Source: France3 Sud du 13 juin 2006
D'autres faits, "inquiétants", ont été récemment observés par des fermiers dans la région, notamment à Bergouey, autre commune du Pays basque proche de Bidache, à 30km environ à l'est de Bayonne. Les attaques signalées ont concerné un poulain, une jument et une ânesse.
Des oiseaux affamés
Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs.
L'attaque d'une vache vivante le 11 mai a fait l'objet d'un rapport de la gendarmerie de Saint-Palais. "Les gendarmes alertés par des témoins ont vu 100 à 150 vautours qui étaient encore dans les alentours", a précisé un responsable de cette gendarmerie, ajoutant que des fermiers assuraient en avoir vu "environ 400".
Selon l'IPBH, la population totale de vautours a été évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon.
Source: 20Minutes.fr, éditions du 14/05/2007
Les vautours, une espèce nécrophage protégée depuis des décennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repérés dans la montagne. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs.
La population totale de vautours a été évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon.
Source: AFP - Plein champ du 15 mai 2007
Source: Sud Ouest du 2 juin 2007
Hier après midi, alors que les vautours tournoyaient au-dessus d'Estaing sur la montagne du Paret et que la fête battait son plein au lac avec Eolo Tempo, Jean-Christophe, le berger qui vient
de Berrogain-Laruns près de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) constate la perte de 7 brebis de race manesch têtes rousses et noires. "Elles ont roulé dans la pente. Il y en a encore une dans le gave".
Ont-elles été tuées vives par les vautours?
Personne ne peut le dire.
Mais alors pourquoi sont elle tombées? "L'an dernier j'avais eu le cas sur une seule mais cette année cela fait déjà 7" s'inquiète le berger. Ce matin, avec les gardes du Parc National, il montera
sous le Pic Laguerre pour essayer de comprendre mais aussi pour en récupérer 4 qui se sont réfugiées sur une vire et n'en bougent plus depuis hier.
Auteur: Louis Dollo
Source: Lourdes-Infos - Mis en ligne samedi 16 juin 2007-10h47
C'était bien des vautours... ils ont recommencé...
Je vous assure, je n'ai rien bu, ni rien fumé!!!!!!
Je viens de voir 3 Vautours Fauves à Bauvin, département du Nord de la France!!!!!!!!
Surréaliste!!!! J'en reviens toujours pas!!!!!
Ils se dirigeaient vers Billy berclau (Pas de Calais), d'Est en Ouest!!!!!
Un truc démentiel!!!!
Vous imaginez pas!!!!
J'en tremble encore!!!!!
3 Vautours Fauves!!!!!
Espérons qu'ils regagnent vite leur territoire d'origine, parce que pas grand chose à manger ici....
A vos jumelles!!!!
Muriel
Louis Dollo, le 20 juin 2007
Auteur: Louis Dollo
Source: Lourdes-Infos mardi 3 juillet 2007 - 7h27
Elle travaille dans une ferme du Béarn et nous a communiqué ce témoignage...
Bien sûr, il ne s'est rien passé... Elle a cru voir.
J'ai malheureusement assisté il y à 4 ou 5 ans à l'attaque d'une brebis.
Allant voir les chevaux en estive au Merdanson (au-dessus de Bruges) une brebis était coincée sur le dos entre deux cailloux. Avant que nous ayons pu intervenir, les vautours se sont jetés
sur elle. Ils lui ont crevé les yeux, puis arraché la langue, elle hurlait, on voyait gicler le sang, nous n'avons pas eu le temps de la contourner pour la secourir sans nous mettre dans l'axe
d'envol des oiseaux
Nous étions à moins de 50M,
Lorsque j'ai raconté cette mésaventure à un garde du parc national il m'a toisé et m'a répondu que j'avais "cru voir"....
S. L.
Source: Lourdes-Infos - Mis en ligne lundi 9 juillet 2007- 14h46
Mardi 10 juillet, encore une vache saine et vivante a été attaquée par des vautours prés du col d'Andorre dans le Val du Bergons au-dessus de Salles-Argelès. Cette vache appartenait à
Dominique Nograbat.
Une "expertise" de l'ONCFS a eu lieu le jeudi 12 juillet. Il a été invoqué "une blessure à une patte". Si pour une blessure à une patte, une génisse se fait dévorer par les vautours, c'est
donc bien la preuve que les vautours s'attaquent au vivant.
Source: La Dépêche du Midi 20 juillet 2007
"Un éleveur d'Ilharre (Pyrénées-Atlantiques) a assisté au vêlage sans problème de l'une de ses vaches et a vu, revenant sur place un peu plus tard, vingt ou trente vautours qui attaquaient la vache, le veau gisant mort avec des blessures", affirme Didier Hervé, directeur de l'IPHB.
L'éleveur, qui a pu sauver sa vache, n'a pu que constater le décès du veau dont les yeux avaient été crevés et qui portait des blessures profondes.
Didier Hervé se dit "très préoccupé par la recrudescence des cas signalés d'attaques de rapaces" dans la région, indiquant que son institut a enregistré 75 cas depuis le début 2007 contre 41 l'année précédente.
"C'est normal, me dit un éleveur. Aujourd'hui ils sont tellement protégés, plus chassé même pour leur faire peur que rien ne les rend craintif de l'homme." Le fait est que jadis quelques coups de plombs faisaient réfléchir l'animal qui se tenait à distance. Aujourd'hui, rien que d'évoquer cette pratique, fait de moi un "criminel" aux yeux des environnementalistes qui, comme d'habitude, sont rarement sur le terrain.
Si l'homme continue à ce comporter de cette manière vis-à-vis des animaux, nous ne ferons qu'accroître les problèmes.
Louis Dollo, le 17 octobre 2007
Au printemps 2007, l'Etat débloque un crédit de 30.000 Euros pour faire faire des analyses par les vétérinaires (Test "Vautour")pour vérifier si l'animal a bien été tué par des vautours ou était mort avant l'arrivée des vautours.
Problème!
Ce crédit, géré par le Parc National des Pyrénées, est attribué pour deux ans sur la base moyenne annuelle d'une cinquantaine de sinistre. Or, en 2007, uniquement sur les Pyrénées,
le nombre de dossier atteint, avant la fin de l'année, près de 80 dossiers pour 85 bêtes tuées. Par ailleurs, l'observatoire n'est pas chargé de ces analyses, n'en est pas tenu informé,
et ne dispose d'aucun résultat, l'Etat ayant voulu gérer lui-même ces fonds.
Comme il fallait s'y attendre, les services de l'Etat s'avèrent, une fois encore, totalement incompétents pour gérer ce type de problème. Ils ne pilotent rien! Plus assez de crédit et les techniciens ne se déplacent plus et ne délègue plus de vétérinaire, les statistiques d'enquête pour l'observatoire sont tenue en dépit du bon sens, les éleveurs ne comprennent pas que l'ONCFS et les vétérinaires ne se déplacent pas et l'observatoire est accusé de cacher des informations et de ne pas faire son travail. En fait, plus personne ne sait qui fait quoi, où, quand et comment...
En clair, une fois encore, l'Etat, notamment le Préfet Marc Cabane, aurait voulu créer une nouvelle source de conflits qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
Décidément, ce Préfet prend son rôle à coeur pour créer les zizanies sur de nombreux dossiers.
Nous pouvons constater qu'au 29 octobre 2007, 32 ovins, 45 bovins et 8 équins (total, 85 bêtes) sont morts du fait des vautours essentiellement au Pays-Basque, à proximité des maisons, fermes et villages sur des bêtes qui sont dans des enclos, vivantes et en bonne santé. L'été, c'est l'ours dans les estives et une fois en bas, ce sont les vautours. Difficile de faire face à tout tous les jours. D'où la grande colère des éleveurs, d'autant plus grande qu'ils ne sont pas crus.
Louis Dollo, le 30 octobre 2007