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Les attaques de vautours fauves sur le bétail sont de plus en plus nombreuses et répétitives. Les pouvoirs publics, les vétérinaires, etc... refusent, bien souvent, de prendre les observations des éleveurs au sérieux en les considérant, parfois ouvertement, de menteurs. Ce même phénomène s'était produit pour l'ours à l'occasion des derniers lâchers en 2006. Afin de répondre à ce comportement inadmissible qui persiste depuis plusieurs années malgré les dispositions prises par les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées concernant des analyses vétérinaires, nous reproduirons ici toutes les observations des éleveurs qui nous seront communiquées. Ces informations seront diffusées aux médias.
Si nécessaire, le comportement des pouvoirs publics, notamment de l'ONCFS, sera ouvertement dénoncé sans aucune concession dès lors que nous disposerons d'éléments suffisants. Les photos et vidéo sont souhaitables voir même indispensables.

- Vous êtes témoin d'une attaque sur animal vivant....

Contacter prioritairement l'éleveur si vous le connaissez mais aussi, dans les Pyrénées-Atlantiques, Observatoire départemental des dommages au bétail à l'IPHB - Tel: 05 59 39 21 26 et dans les autres départements les associations membres de l'ADDIP en indiquant le lieu précis.
Prenez des photos ou mieux filmez si vous le pouvez même avec un téléphone portable.
Au Pays Basque, contacter l'association pour la sérénité à la campagne au Pays Basque

Nous ne mentionnons ci-dessous que les sinistres dont nous avons connaissance

- Pyrénées

- Pyrénées-Atlantiques: Béarn et Pays Basque

- Hautes-Pyrénées

- Haute Garonne

- Ariège

- Pyrénées-Orientales

- Autres pays et régions

- Nouvelle attaque de vautours sur des vaches au Pays basque

Un éleveur du Pays basque a signalé que des vautours avaient attaqué samedi une de ses vaches et tué son veau nouveau-né, a annoncé lundi l'Institut patrimonial du Haut-Béarn (IPHB), inquiet de la "recrudescence" de ce type de cas.
"Un éleveur d'Ilharre (Pyrénées-Atlantique) a assisté au vêlage sans problème de l'une de ses vache et a vu, revenant sur place un peu plus tard, vingt ou trente vautours qui attaquaient la vache, le veau gisant mort avec des blessures", a affirmé à l'AFP Didier Hervé, directeur de l'IPHB.
L'éleveur, qui a pu sauver sa vache, n'a pu que constater le décès du veau dont les yeux avaient été crevés et qui portait des blessures profondes "notamment sur les orifices naturels", a indiqué M. Hervé, précisant que la gendarmerie et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait été alertés pour établir des constats.
Didier Hervé s'est dit "très préoccupé par la recrudescence des cas signalés d'attaques de rapaces" dans la région, indiquant que son institut a enregistré 75 cas depuis le début 2007 contre 41 l'année précédente.
Les vautours, une espèce nécrophage protégée depuis des décennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repérés dans la montagne, a rappelé M. Hervé. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs.
Les attaques se concentrent notamment "dans la zone Bidache, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port", selon les statistiques de l'IPHB.
"Des analyses doivent être faites pour établir clairement si le veau retrouvé blessé samedi est mort sous le bec des vautours", a insisté M. Hervé, qui se plaint d'un "manque total d'information officielle" sur les cas soumis à analyses, alors même que son institut collabore à un "observatoire" qui a été mis en place en 2002 pour étudier le phénomène.
Des informations qui ont circulé sur la réouverture des charniers situés en Espagne, une décision susceptible de faire baisser la "pression" alimentaire sur les rapaces,"n'ont pas été confirmées", selon la directeur de l'IPBH.
Selon cet institut, la population totale de vautours est évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon.

Source: AFP le 15 octobre 2007

- Des vautours inquiètent les éleveurs de Cerdagne

Suite à la découverte d'un cadavre de jument, la question de la régulation de certaines espèces se pose

Triste spectacle samedi dernier pour un éleveur. Alors qu'il se promène dans son exploitation, il aperçoit une jument au sol, blessée et complètement stressée. Il croit tout de suite en la présence d'élément(s) extérieur(s) quand non loin de là, il découvre une autre jument, morte celle-ci, entourée de 150 vautours fauves. C'est la première fois qu'un tel phénomène est constaté dans la région qui compte pas moins de 10.000 oiseaux de la sorte. Les éleveurs admettent que " chacun a droit de vivre " mais il pense qu'il va falloir songer à réguler cette population de vautours qui pourrait, à terme, atteindre les 40.000 spécimens. Au delà du préjudice estimé à 2.000 euros pour l'éleveur concerné, chacun vit, dorénavant, dans la peur que cela se reproduise.

Auteur: Claude Stephane
Source: France3 Sud du 13 juin 2006

- Les vautours mangent aussi les vivants

Qu'est-ce qui a bien traversé l'esprit des vautours, habituellement nécrophages? Plusieurs d'entre eux ont attaqué des animaux de ferme au Pays basque, dans le canton de Bidache (Pyrénées-Atlantiques). "Une vache adulte d'environ six ans été attaquée et tuée vendredi par plusieurs dizaines de vautours affamés à Ilharre", a indiqué Didier Hervé, directeur de l' Institution Patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), citant des "témoignages dont la crédibilité ne fait pas de doute".

D'autres faits, "inquiétants", ont été récemment observés par des fermiers dans la région, notamment à Bergouey, autre commune du Pays basque proche de Bidache, à 30km environ à l'est de Bayonne. Les attaques signalées ont concerné un poulain, une jument et une ânesse.

Des oiseaux affamés
Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs.

L'attaque d'une vache vivante le 11 mai a fait l'objet d'un rapport de la gendarmerie de Saint-Palais. "Les gendarmes alertés par des témoins ont vu 100 à 150 vautours qui étaient encore dans les alentours", a précisé un responsable de cette gendarmerie, ajoutant que des fermiers assuraient en avoir vu "environ 400".

Selon l'IPBH, la population totale de vautours a été évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon.

Source: 20Minutes.fr, éditions du 14/05/2007

- Les vautours s'attaquent aux vaches

Divers cas d'attaques d'animaux de ferme par des vautours ont été signalés au Pays basque. Une vache a été tuée par ces rapaces vendredi dans le canton de Bidache (Pyrénées-Atlantiques).
"Une vache adulte d'environ six ans été attaquée et tuée par plusieurs dizaines de vautours affamés à Ilharre", indique à l'AFP Didier Hervé, directeur de l'Institution Patrimoniale du Haut-Béarn IPHB).
D'autres faits inquiétants ont été récemment observés par des fermiers dans la région, notamment à Bergouey, autre commune du Pays basque proche de Bidache, à 30km à l'est de Bayonne. Les attaques signalées auraient concerné un poulain, une jument et une ânesse.

Les vautours, une espèce nécrophage protégée depuis des décennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repérés dans la montagne. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs.

La population totale de vautours a été évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon.

Source: AFP - Plein champ du 15 mai 2007

- "Respecter les témoignages des éleveurs"

"L'inquiétude monte".
Didier Hervé, le directeur de l'Institution patrimoniale du haut Béarn a pu le constater, jeudi soir, à l'occasion de la réunion qu'il organisait à Oloron.
On y croisait des agriculteurs, les représentants du centre ovin et d'un groupement de vétérinaires, le président de la Chambre d'agriculture et des élus locaux. Une trentaine d'éleveurs ont des dégâts imputés aux vautours. Le secteur le plus touché se situe entre Saint-Palais, Bidache et Saint-Jean-Pied-de-Port. Les cas sont moins nombreux en zone de montagne.
"Les éleveurs présents souhaitaient des mesures. Et avant tout qu'on respecte leurs témoignages. Puis l'organisation d'une surveillance et la mise en place d'expertises. Ils sont favorables à une gestion de la population. La question est de savoir si le statut de cette espèce protégée depuis 1976 doit être adapté. Mais ils se montrent prudents face aux indemnisations. Nous sommes un peu dans la même problématique que l'ours."

Source: Sud Ouest du 2 juin 2007

- Est-ce encore les vautours?

Hier après midi, alors que les vautours tournoyaient au-dessus d'Estaing sur la montagne du Paret et que la fête battait son plein au lac avec Eolo Tempo, Jean-Christophe, le berger qui vient de Berrogain-Laruns près de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) constate la perte de 7 brebis de race manesch têtes rousses et noires. "Elles ont roulé dans la pente. Il y en a encore une dans le gave". Ont-elles été tuées vives par les vautours?
Personne ne peut le dire.
Mais alors pourquoi sont elle tombées? "L'an dernier j'avais eu le cas sur une seule mais cette année cela fait déjà 7" s'inquiète le berger. Ce matin, avec les gardes du Parc National, il montera sous le Pic Laguerre pour essayer de comprendre mais aussi pour en récupérer 4 qui se sont réfugiées sur une vire et n'en bougent plus depuis hier.

Auteur: Louis Dollo
Source: Lourdes-Infos - Mis en ligne samedi 16 juin 2007-10h47

C'était bien des vautours... ils ont recommencé...

Réaction d'une internaute

Bonjour!

Je vous assure, je n'ai rien bu, ni rien fumé!!!!!!
Je viens de voir 3 Vautours Fauves à Bauvin, département du Nord de la France!!!!!!!!
Surréaliste!!!! J'en reviens toujours pas!!!!!
Ils se dirigeaient vers Billy berclau (Pas de Calais), d'Est en Ouest!!!!!
Un truc démentiel!!!!
Vous imaginez pas!!!!
J'en tremble encore!!!!!
3 Vautours Fauves!!!!!
Espérons qu'ils regagnent vite leur territoire d'origine, parce que pas grand chose à manger ici....
A vos jumelles!!!!

Muriel

- Commentaires

Ce qui est surréaliste c'est d'avoir une telle réaction.
Si vous en tremblez encore de voir 3 vautours fauves en vol, imaginez ce qu'il en est lorsque vous en avez 100 à 200 dans votre prairie autour de votre troupeau.
C'est ce qui se vit au Pays Basque et une partie du Béarn. En moins grande quantité sur les autres régions des Pyrénées. Et en plus il y a des ours...
Même sur les toits de maison comme sur une de ces photos ci-dessus!
Les vautours n'ont plus à manger. Ils vont se répandre un peu partout. Inutile d'en élever pour en relâcher comme fait la LPO

Louis Dollo, le 20 juin 2007

- Attaque de vautours fauves au col du Soulor

Dimanche soir vers 18h, impressionnante attaque de vautours fauves sur une génisse saine de 9 mois appartenant à Bernard Allègre, de Bruges dans les Pyrénées-Atlantiques. Venu comme d'habitude pour surveiller son troupeau de bovins qui estive sur le Col du Soulor, plus précisément sur le GR 10 descendant à Arrens, il n'a pu que constater une attaque en règle d'environ 150 vautours sur une bête vivante et saine. Accompagné de sa fille de 11 ans, il n'a pu rien faire face à la curée sur un animal qui bougeait encore. Une heure après, il ne restait que la peau et les os. Ce matin, les gypaètes pourront terminer le travail d'éboueur de la montagne avec les os. Bien entendu, pas de film possible pour justifier ce qu'il a pu voir en se tenant à distance pour ne pas se faire agresser. Mais les faits sont bien là: la bête était vivante et saine.

Auteur: Louis Dollo
Source: Lourdes-Infos mardi 3 juillet 2007 - 7h27

- Témoignage de N.M.

Rentrant d'un séjour dans les Pyrénées, et plus particulièrement de la vallée du Lavedan, je viens de lire votre article daté du 3 juillet sur l'attaque des vautours fauves, le lundi 2 juillet au soir au col du Soulor.
Eh bien, figurez-vous que le jour même, lundi 2 juillet 2007, aux alentours de midi, mon mari, une amie et moi-même, après un arrêt au col du Soulor, face à l'auberge des marmottes, au pied du Grand Gabizos, avons été surpris par, ce que je pourrais appeler, un attroupement...
Ayant pris immédiatement mon appareil photos en zoomant pour voir ce qu'il se passait à environ 600 m du col (vous avez la réponse dans les photos ci-jointes), 70 vautours fauves étaient en train de festoyer autour d'une carcasse, grosse carcasse, apparemment (photo 2219 qui ne semble pas être une carcasse d'agneau mais plutôt à une carcasse de blonde d'aquitaine?....).... terrifiant! Jamais vu!!! (Originaire de Charente-Maritime... je parcours les Pyrénées depuis plus de 30 ans...).
Je me permets donc de vous adresser les photos prises ce jour là, malgré le crachin qui tombait, empêchant une certaine netteté.
Nous constatons cependant que les charognards s'en donnent à coeur joie. Je voulais témoigner par images ce que nous avons vu à 12 H 30, avant de nous diriger vers le lac d'Estaing par le col des Bordères.

- Témoignage d'une attaque sur une brebis

Elle travaille dans une ferme du Béarn et nous a communiqué ce témoignage...
Bien sûr, il ne s'est rien passé... Elle a cru voir.
J'ai malheureusement assisté il y à 4 ou 5 ans à l'attaque d'une brebis.
Allant voir les chevaux en estive au Merdanson (au-dessus de Bruges) une brebis était coincée sur le dos entre deux cailloux. Avant que nous ayons pu intervenir, les vautours se sont jetés sur elle. Ils lui ont crevé les yeux, puis arraché la langue, elle hurlait, on voyait gicler le sang, nous n'avons pas eu le temps de la contourner pour la secourir sans nous mettre dans l'axe d'envol des oiseaux
Nous étions à moins de 50M,
Lorsque j'ai raconté cette mésaventure à un garde du parc national il m'a toisé et m'a répondu que j'avais "cru voir"....
S. L.

- Encore une attaque de vautours à Estaing: 9 brebis tuées

A la mi-juin, un troupeau situé sous le lac d'Estaing, à proximité de la route, avait fait l'objet d'attaques répétées de vautours sur des bêtes en bonne santé. Au total, 7 brebis ont été tuées. Ce matin, les rapaces - ils étaient une vingtaine - ont remis ça sur le même troupeau, pratiquement au même endroit que la fois précédente. Neuf brebis ont été tuées. La scène aurait été filmée. Nous essayons de retrouver le film pour le mettre en ligne.

Source: Lourdes-Infos - Mis en ligne lundi 9 juillet 2007- 14h46

- Des vautours attaquent une vache près du col d'Andorre


Mardi 10 juillet, encore une vache saine et vivante a été attaquée par des vautours prés du col d'Andorre dans le Val du Bergons au-dessus de Salles-Argelès. Cette vache appartenait à Dominique Nograbat.
Une "expertise" de l'ONCFS a eu lieu le jeudi 12 juillet. Il a été invoqué "une blessure à une patte". Si pour une blessure à une patte, une génisse se fait dévorer par les vautours, c'est donc bien la preuve que les vautours s'attaquent au vivant.


Mais pire encore, sur place et photo pour preuve, la vache n'a strictement aucune blessure aux pattes et elle a été attaquée par la tête et la vulve avec un trou à l'abdomen: situation classique.

- Ariège: Après l'ours, les vautours

Jusqu'à présent aucune attaque de vautours sur des brebis en estive n'avait été constatée en Ariège. Mais des randonneurs affirment avoir assisté le 14 juillet au véritablement harcèlement d'un troupeau par une centaine de charognards, sur une crête qui domine l'étang Blaou, entre Aston et L'Andorre. Effrayées, sept brebis ont dévalé la pente avant de s'écraser en contrebas.

Source: La Dépêche du Midi 20 juillet 2007

- Pays basque: Les vautours attaquent

Un éleveur du Pays basque a signalé que des vautours avaient attaqué une de ses vaches et tué son veau nouveau-né, a annoncé hier l'Institut patrimonial du Haut-Béarn (IPHB), inquiet de la "recrudescence" de ce type de cas.

"Un éleveur d'Ilharre (Pyrénées-Atlantiques) a assisté au vêlage sans problème de l'une de ses vaches et a vu, revenant sur place un peu plus tard, vingt ou trente vautours qui attaquaient la vache, le veau gisant mort avec des blessures", affirme Didier Hervé, directeur de l'IPHB.

L'éleveur, qui a pu sauver sa vache, n'a pu que constater le décès du veau dont les yeux avaient été crevés et qui portait des blessures profondes.

Didier Hervé se dit "très préoccupé par la recrudescence des cas signalés d'attaques de rapaces" dans la région, indiquant que son institut a enregistré 75 cas depuis le début 2007 contre 41 l'année précédente.

Source: La Dépêche du Midi du 16 octobre 2007

- Commentaires sur ces attaques de vautours

Il n'y a eu aucun répit quant aux attaques de vautours. Les témoignages sont toujours les mêmes confortant l'idée que les vautours ont un comportement de prédateurs et attaquent des animaux vivants et en bonne santé. Beaucoup plus des bovins que des ovins à priori plus vulnérables. Ils attaquent régulièrement en zone habitée ou proche des fermes. Ils se posent aussi bien sur le toit des maisons pour attendre que sur le poulailler. Ils n'ont pas très peur de l'homme. Il est possible des approcher à quelques mètres.

"C'est normal, me dit un éleveur. Aujourd'hui ils sont tellement protégés, plus chassé même pour leur faire peur que rien ne les rend craintif de l'homme." Le fait est que jadis quelques coups de plombs faisaient réfléchir l'animal qui se tenait à distance. Aujourd'hui, rien que d'évoquer cette pratique, fait de moi un "criminel" aux yeux des environnementalistes qui, comme d'habitude, sont rarement sur le terrain.

Si l'homme continue à ce comporter de cette manière vis-à-vis des animaux, nous ne ferons qu'accroître les problèmes.

Louis Dollo, le 17 octobre 2007

- Récapitulation des témoignages transmis à l'observatoire départemental de l'IPHB

L'Institut Patrimonial du Haut Béarn (IPHB) s'est vu confier la gestion de l'observatoire départemental des dommages au bétail en 2002. En l'absence de moyens, cet observatoire se limite à enregistrer les témoignages qui lui sont communiqués

Au printemps 2007, l'Etat débloque un crédit de 30.000 Euros pour faire faire des analyses par les vétérinaires (Test "Vautour")pour vérifier si l'animal a bien été tué par des vautours ou était mort avant l'arrivée des vautours.

Problème!
Ce crédit, géré par le Parc National des Pyrénées, est attribué pour deux ans sur la base moyenne annuelle d'une cinquantaine de sinistre. Or, en 2007, uniquement sur les Pyrénées, le nombre de dossier atteint, avant la fin de l'année, près de 80 dossiers pour 85 bêtes tuées. Par ailleurs, l'observatoire n'est pas chargé de ces analyses, n'en est pas tenu informé, et ne dispose d'aucun résultat, l'Etat ayant voulu gérer lui-même ces fonds.

Comme il fallait s'y attendre, les services de l'Etat s'avèrent, une fois encore, totalement incompétents pour gérer ce type de problème. Ils ne pilotent rien! Plus assez de crédit et les techniciens ne se déplacent plus et ne délègue plus de vétérinaire, les statistiques d'enquête pour l'observatoire sont tenue en dépit du bon sens, les éleveurs ne comprennent pas que l'ONCFS et les vétérinaires ne se déplacent pas et l'observatoire est accusé de cacher des informations et de ne pas faire son travail. En fait, plus personne ne sait qui fait quoi, où, quand et comment...

En clair, une fois encore, l'Etat, notamment le Préfet Marc Cabane, aurait voulu créer une nouvelle source de conflits qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
Décidément, ce Préfet prend son rôle à coeur pour créer les zizanies sur de nombreux dossiers.

Nous pouvons constater qu'au 29 octobre 2007, 32 ovins, 45 bovins et 8 équins (total, 85 bêtes) sont morts du fait des vautours essentiellement au Pays-Basque, à proximité des maisons, fermes et villages sur des bêtes qui sont dans des enclos, vivantes et en bonne santé. L'été, c'est l'ours dans les estives et une fois en bas, ce sont les vautours. Difficile de faire face à tout tous les jours. D'où la grande colère des éleveurs, d'autant plus grande qu'ils ne sont pas crus.

Louis Dollo, le 30 octobre 2007