Il peut paraître incongru de parler du Parc National du Mercantour sur un site Web dédié aux Pyrénées.
Il est pourtant nécessaire et même indispensable de le faire pour plusieurs raisons et notamment parce que c’est celui où la présence du loup est la plus forte.
Il convient donc de se nourrir de l’expérience et de la connaissance des autres. Et puis, c’est un parc original, fait d’une mosaïque de «patatoïdes» reliée
par une logique étonnante de continuité géographique et sociale au milieu d’un espace de vie rurale. Nous pouvons même nous interroger sur la logique de
l’existence d’un tel parc, tout comme celui des Cévennes ou une grande partie des Calanques.
Le dernier point majeur, intéressant, c’est la présence de grands prédateurs, le loup, arrivés, officiellement "subitement", au milieu d’une activité pastorale.
La gestion d’une telle situation n’est pas sans rappeler ce qui se passe dans les Pyrénées avec l’ours dans une plus modeste proportion. Sur ce point, nous ne
pourrons pas éluder les conditions discutables et discutées de l’arrivée du loup, officiellement en 1992, selon une «décision» administrative assez originale
qui ressemble à une remarquable manipulation que nous aurons à présenter.