Chasseurs de l'Ariege en colère contre le comité écologique ariegeois

Il y a quelques jours, le Comité Ecologique Ariégeois (CEA) se faisait fort de dire aux chasseurs ariégeois ce qui serait bon pour eux en matière de cohabitation avec les ours. Tant de sollicitude nous touche mais nous allons repousser ces fausses bonnes idées.

Que le CEA dénigre la position des chasseurs, peu importe: il passe son temps à le faire mais qu'il se targue de parler au nom de la majorité, au regard du nombre de ses adhérents, ne peut que surprendre. Non, nous ne polémiquerons pas et nous adresserons plutôt aux Ariégeois, à ceux qui aujourd'hui font vivre ce pays, l'aident par leur travail à se développer pour leur dire ce que ces donneurs de leçons veulent pour eux, leurs enfants et leurs concitoyens. Le CEA demande, il l'a écrit à Monsieur le Préfet, que la circulation sur la RN20 soit aménagée, limitée au strict nécessaire tant en trafic qu'en vitesse et interdite sur toutes les pistes forestières pour cause de traversée d'ours comme il veut qu'aucun aménagement ou activité ne soient acceptés pour cause de présence de grand tétras soit disant en voie de disparition.

Il oublie également de dire que des zones de "nature vierge" devront bientôt être créées en particulier chez les "indiens" ariégeois, secteurs d'où l'homme, quelle que soit l'activité qu'il pratique, professionnelle ou de loisir serait bien sûr exclu. Cette demande a été officiellement formulée auprès de la Commission Européenne par les élus verts et apparentés au Parlement Européen. Ces zonages s'ajouteront à la multitude de sites protégés déjà en place.

Chasseurs, forestiers, éleveurs, agriculteurs, professionnels du tourisme, élus apprécieront à moins que notre gouvernement, le Ministre en charge de l'environnement ou les nouveaux élus européens ne s'y opposent, une nouvelle directive verra bientôt le jour. Au fait, mais bien sûr sans aucun esprit polémique, nous rappellerons qu'il n'y a pas si longtemps, le CEA se positionnait étonnamment sur et parfois contre la réintroduction d'ours slovènes, il évoquait "une réintroduction quantifiable et artificielle. On pourrait même dire dévalorisante pour l'homme". Mais, il n'est pas, c'est vrai, à un mensonge près.

Communiqué de la Fédération Départementale des Chasseurs de l'Ariège - 8 août 2009