De manière régulière, tous les maux de la terre sont de la faute des chasseurs. Il y a trop de sangliers ou de chevreuils, c'est à cause des lâchers, il faut la réguler. On les
chasse pour les réguler et c'est de la faute des chasseurs s'il y a des accidents.
Par contre, lorsqu'un chasseur est victime d'un accident, il n'y a aucune difficulté pour trouver un écologiste qui s'en réjouit au seul motif que "c'est bien fait pour le groc"
(traduire "gros con") évidemment aviné selon l'image qu'ils en véhicule.
Le problème est que nos écologistes de service ne sont pas à un mensonge prêt et sont de friands manipulateurs. Pour éviter ce genre de comportement, nous essaierons de mettre le
plus possible d'information sur ces pages concernant la chasse aux sangliers dans les Pyrénées notamment en Ariège
Appel des chasseurs à manifester à Foix le 3 octobre 2009
Battue administrative au bord de la RN20 pour réduire le nombre de sangliers.
Hier matin la quatre voies entre la sortie de Foix -Sud et celle de la Charmille a été totalement fermée à la circulation, de même que des limitations de vitesse supplémentaires étaient imposées sur la D8 vers Prayols et Ferrières. Il s'agissait de mesures de sécurité imposées par la battue administrative qui se déroulait sur la commune de Montgailhard. L'objectif était de compléter les prélèvements de sangliers dans un secteur sensible: les compagnies d'animaux sauvages avaient causé des accidents de la route. La battue était pilotée par la DDEA avec l'appui de la fédération de chasse, l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la société de chasse et la mairie de Montgailhard. Les acteurs de cette initiative soutenue par la préfecture, ont insisté sur le côté expérimental de cette battue. Que ce soit Marc Vetter pour le DDEA ou Jean Guichou, directeur de la fédération et président des louvetiers du département. Dans une zone difficile de 40 ha, coincée entre la quatre voies Foix-Tarascon et la rivière Ariège, il fallait faire preuve de beaucoup de doigté pour mener une battue en toute sécurité. Les résultats ne furent pas mirifiques: un sanglier tué, et un autre blessé qui était recherché hier après-midi, sur un total de quatre animaux vus. Mais comme le dit Benoît Alvarez, maire de Montgailhard, la veille on dénombrait 45 animaux dans le secteur concerné. Et il est possible d'en retrouver une cinquantaine au lendemain de la battue. Simplement parce que l'animal sauvage bouge beaucoup. Le secteur reste donc sensible quoi qu'on en dise. Et le préfet comme les responsables de la DDEA ou de la Direction régionale des routes du Sud-Ouest, ont mis l'accent sur le rôle essentiel des chasseurs dans la régulation des espèces. Les grillages ne sauraient être la solution ultime, même si cette solution est préconisée et sera mise en oeuvre tranches par tranches avec priorité sur les secteurs les plus exposés. D'abord elle est coûteuse (un million d'euros selon les dernières estimations) et pour 2008 rien n'est programmé en termes de crédits pour la RN20. Par ailleurs les spécialistes s'accordent à dire que cela n'est pas suffisant. Le préfet affiche donc une pleine et entière confiance dans la vigilance des chasseurs, en tant que "partenaires" de la sécurité routière et il engage même des Ariégeois à venir grossir leurs rangs: "Les animaux sauvages font aussi partie de l'attractivité de ce département, mais on ne va pas clôturer des villages entiers pour parer aux dégâts. Il faut donc la participation des chasseurs qui sont garants de la régulation écologique. Il faudrait d'ailleurs que les rangs des chasseurs se renouvellent." Selon les chiffres, la population de sangliers, qui fait des dégâts plus sévères sur la route que d'autres espèces, est de l'ordre de 14.000 en Ariège, réduite de moitié, bon an mal an, par l'action des chasseurs. Le préfet compte donc sur eux en précisant que leur participation est nécessaire, même s'ils ne sont pas des fonctionnaires de l'Etat. Le président de la fédération, a apprécié comme on s'en doute et annoncé qu'une commission se rait créée pour se pencher sur la question. Les liens avec l'ONCFS devraient également se resserrer. D'autres battues ne sont pas exclues, les partenaires tâcheront de les rendre plus efficaces.
Auteur: J. M.
Source: La
Dépêche du Midi du 6 février 2008
Au lieu dit Peyreffite sur la commune d'Ascou, alors qu'il participait à une battue aux sangliers avec trois autres chasseurs, samedi 8 novembre, un homme a été blessé par un sanglier. Après avoir tiré et touché l'animal, celui-ci s'est retourné contre le chasseur. L'homme, grièvement blessé à la jambe gauche, s'est fait un garrot sur place avec l'aide de ses compagnons, pour éviter de perdre trop de sang en attendant les secours. Il a rapidement été pris en charge par les gendarmes qui l'ont fait évacuer par l'hélicoptère de la protection civile au CHU de Rangueil à Toulouse
Source: La gazette Ariégeoise du 13 novembre 2008
[Ndr: au 29 novembre, le chasseur également éleveur / berger à Ascou est toujours hospitalisé à Toulouse-Rangueil. Sa vie n'est plus en danger. Il doit subir prochainement une greffe à la jambre gauche. En attendant, son troupeau est soigné grâce à la solidarité du village.]
La Dépêche du Midi désespère: pas de sang, pas de boyaux à cause de l'ours
Calme plat à la Dépêche du Midi, pas d'ours en colère à se mettre sous la dent. Pas de sang frais par la faute du plantigrade, triste semaine. Alors, les journalistes nous ressortent le "Pobre Luis", le chasseur du Val d'Aran que Hvala a "corrigé" après avoir été levée par les chiens lors d'une battue au sanglier. "Et dire que je devais prendre le permis pour l'isard ce vendredi. Ce sera pour l'année prochaine. Quant à la chasse au sanglier, je compte bien y retourner dans quelques semaines. Et là, si je tombe sur l'ours, je le tue" avait déclaré Luis déja remonté contre le "fauve"
"Luis ne peut pas oublier l'attaque de l'ours"
...titre La Dépêche. "Lorsqu'on lui demande comment il se sent, son visage s'assombrit. Il avoue: "C'est la nuit, le plus dur. Je me réveille souvent et je revis cet instant terrible. La chasse, je n'y suis pas retourné et si le lendemain de l'accident, je disais que j'y repartirai, depuis, je n'en ai pas eu envie." Pas aussi facile d'oublier ce moment."
Pauvre Luis. La Dépêche n'est pas mal informée, elle trie... car du sang il y en a eu, mais ce journal n'a pas soufflé mot du chasseur qui a été attaqué par un sanglier le week-end dernier à Ascou, en Haute-Ariège. Ce chasseur est aussi éleveur de brebis. Un anti-ours bien connu blessé par un sanglier, c'est moins porteur pour la cible agro-pastorale de ce canard qu'un chasseur effrayé par une ourse.
Pourtant le sanglier y a mis du coeur: le sauvage ongulé qui ensauvage les forêts pyrénéennes s'est acharné sur le chasseur, le traînant sur plus de 15 mètres. Il ne doit la vie sauve qu'a l'intervention des chiens. Sa jambe est tellement "hachée" que les médecins sont dans l'obligation de l'endormir pour le soigner et l'héliporter. Il est à l'hôpital Rangueil de Toulouse pour plusieurs semaines, voire pour des mois. Des greffes de peau seront nécessaires pour essayer de réparer les dégâts.
Au lendemain de cette boucherie, les chasseurs avaient remis cela. Un autre sanglier ou le même a fait faire plusieurs fois le tour d'un arbre au frère du maire Claude Carrière. Il a du se protéger à coups de crosse avant de pouvoir retourner l'arme et tuer le sanglier vengeur.
En Ariège et à Ascou, l'animal dangereux, ce n'est pas le sanglier, c'est bien connu... c'est l'ours. D'ailleurs La Dépêche-du-Midi confirme: silence radio (1) sur cette affaire relatée par la gazette ariégeoise. Aucun intérêt pour la Dépêche qui préfère la jolie cicatrice du "Pobre Luis" aux mésaventures d'un lecteur qui pense ce qu'il faut penser au Pays du Comte de Foix. Les envies de chasse de Luis se sont envolées, voilà au moins une bonne nouvelle. La semaine n'est pas si mauvaise.
Source: Ours et Pastoralisme en Ariège du 21 novembre 2008 tiré de La Buvette des Alpages du 20 novembre 2008
(1) Ndr: Mensonge. La Dépêche du Midi a fait état de cet accident le 9 novembre sur son édition papier de l'Ariège et la Gazette Ariègeoise le 13 novembre en version électronique. Les auteurs de ces blogs sont des habitués des erreurs, manipulations, mensonges qu'ils corrigent en fonction de l'air du temps et des tendances de l'opinion. C'est la raison pour laquelle nous reproduisons intégralement l'article.
Difficile d'imaginer qu'un tel accident deviendrait un sujet d'existence pour le milieu environnementaliste défenseur de l'ours. Cet accident de chasse est classique lorsqu'il s'agit d'un sanglier blessé par le chasseur. Il fait partie des risques de la pratique comme un montagnard sait qu'il prend des risques lorsqu'il s'engage dans une ascension. L'accident a eu lieu le 8 novembre. La Dépêche du Midi a traité l'information le 9 novembre comme n'importe quel autre fait divers et la Gazette Ariégeoise, disposant de moins de moyens de collecte de l'information, en a parlé le 13 novembre. Où est le problème?
Les associations de la coordination pyrénéenne comme l'ASPAP ne sont pas spécialisées dans la chasse au sanglier et n'avaient rien à dire sur le sujet. Sur ce propre site, il n'existait aucune page sur la chasse en général et au sanglier en particulier. Ce n'est pas une pratique spécifique aux Pyrénées. La chasse aux sangliers se pratique partout en France. Il existe même une association nationale des chasseurs de sangliers.
Pour faire systématiquement l'amalgame entre sanglier et ours, il ne faut rien avoir à dire. Sauf peut-être que l'activité de chasse est incompatible avec la présence d'ours dans
les Pyrénées. Avant d'en importer il aurait fallu y penser et surtout dire la vérité aux pyrénéens. Mais cela a également fait partie des nombreux problèmes volontairement occultés
par les défenseurs de l'ours. Aujourd'hui, ces mêmes défenseurs laissent croire que le problème est nouveau.
Mauvaise foi et mensonge, quand tu nous tiens...!
Louis Dollo, le 23 novembre 2008