La chasse, les chasseurs et l'environnement dans les Pyrénées - 2009

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Les chasseurs français et les grands prédateurs
Livre blanc de la FNC

- Les chasseurs s'engagent pour l'environnement

Donner une nouvelle image de la chasse, oeuvrer pour l'environnement et intéresser de futurs adhérents, sont les objectifs majeurs des chasseurs, réunis en assemblée générale, hier à Toulouse. Alors que leur population se réduit au fil des années, les dirigeants régionaux veulent lutter contre cette érosion.

"Nous sommes 90.000 chasseurs aujourd'hui en Midi-Pyrénées", constate Serge Castéran, président gersois de la Fédération régionale des chasseurs. "Nous étions plus de 200.000, il y a une trentaine d'années. Sur le seul département du Gers, le nombre de chasseurs a diminué de moitié en quarante ans. Chaque année, nous perdons 2 à 3 % d'adhérents. Nous allons donc essayer d'attirer davantage de jeunes à nos côtés, des femmes aussi, d'avoir un discours plus attrayant et de proposer une alternative à la chasse traditionnelle, comme la chasse à l'arc, pour maintenir nos structures". Des bureaux au sein desquels des hommes et des femmes travaillent autant sur les questions de chasse que d'environnement. Depuis toujours, le chasseur et la nature sont les meilleurs alliés. "Nous recherchons des solutions au problème du sanglier ainsi qu'à la préservation et au suivi sanitaire de la faune sauvage, notamment", explique le président Castéran. "Notre volonté est de contribuer à un équilibre agro-sylvo-cynégétique. Notre prochaine action sera d'établir un partenariat avec le Comité régional de la randonnée pédestre et le Comité régional de la montagne et de l'escalade". Un nouveau porte-permis sera bientôt remis à tous les chasseurs sur lequel figure "Usagers de Nature Ensemble - Vivre sa passion dans une nature respectée et partagée".

Pour séduire de nouveaux chasseurs, une opération promotionnelle propose d'offrir la moitié de l'adhésion départementale aux jeunes de moins de vingt ans, aux femmes, ainsi qu'aux parrains et aux parrainés de chasseurs qui n'ont pas validé leur permis depuis trois ans.

Auteur: J.-L. M
Source: La Dépêche du Midi du 29 mars 2009