Au-delà de l'aspect montagnard et des préoccupations de la Fédération Aragonaise de la Montagne, il se pourrait bien qu'il y ait des enjeux économico touristiques importants autour du refuge de Goriz (Refugio Goriz).
Il a été mis en état une route non goudronnée qui part de Nérin et qui arrive au cuello Arenas (limite du Parc National d'Ordessa) et au-delà à la Brèche d'Arazas face au fantastique cirque de Cotatuero et la brèche de Roland (versant sud) en laissant des touristes à une heure de Goriz. Il peut y avoir de l'argent en jeu pour la Mairie de Fanlo. Un autobus fait le parcours deux fois par jour en été, avec beaucoup de succès. Sans être aveugle on comprend que Goriz, en ce moment, reçoit pas mal de touristes qui, sans l'effort de 3-4 heures de montée depuis Ordessa, fréquentent le refuge et y consomment... "Avec l'âge et l'expérience d'avoir vu et vécu, on voit que si la foi ne remue pas les montagnes l'argent y essaie." (José Ignacio Segui Asin)
D'un point de vue de randonneur touristique, il est évident que le Refuge de Goriz ne présente plus un grand intérêt. Par ailleurs, il y a fort à parier que le Parc National ne souhaite pas renouveler l'expérience française avec le refuge de la Brèche de Roland et la route de Boucharo (stoppée au col des Tentes)
Tout ceci n'est, bien entendu, que pur fantasme de deux illuminés.
Depuis Nerin, une piste carossable conduit les automobiles jusqu'au col d'Arenas à environ 2.000m d'altitude puis à la brèche d'Arazas (2.200 m) au bord supérieur du canyon d'Arazas face au cirque de Cotatuero et de la Brèche de Roland (versant sud). L'hiver, le col d'Arenas, vaste plateau calcaire, se transforme en "station" de ski de fond.
L'accès au refuge de Goriz depuis le col d'Arenas ou la bréche d'Arazas est extrêmement facile et pratiquement horizontal sans grand dénivelé (2h environ).
Depuis Nerin, l'été, un bus de 45 places vous conduit à la Brèche d'Aeazas par le cuello d'Arenas pour 1200 pts
Il y a encore 30 ans, tous les villages situés entre le Nord de la partie inférieure du Rio Ara et le sud du Parc national d'Ordesa et du Canyon d'Arazas était des villages d'éleveurs (ovins) sans aucune desserte routiére. C'était le cas de Yeba, Burgase, Buerba, Ceresuela, Sercue, Nerin et Fanlo; La politique franquiste a été de vider tous ces villages de ses habitants en rachetant, parfois, les propriété agricoles et maisons des villages. Il existe de nombreux ouvrages sur ces villages abandonnés qui étaient de toiute beauté.
Par la suite, des pistes ont été créées, puis elles ont été goudronnées. Plus récemment, le gouvernement espagnol a commencé à revendre aux descendants les maisons de familles et éventuellment à des résidents secondaires.
Le développement touristique a conduit à faire des aménagements d'accueil tel que le bas de la vallée de Niscle, l'accès au Canyon d'Arazas depuis Torla et plus récemment, en bordure de Parc, le Cuella d'Arenas et la Bréche d'Arazas, jadis connu que par quelques randonneurs initiés et par les bergers.
Les bergers aragonais sont à l'origine de nombreux chemins. depuis ces villages aujourd'hui abandonnés, ils venaient, avec leurs troupeaux de moutons, jusqu'au pied de la bréche de Rolland (versant sud). On peut citer le cas du frère de Jose Perez, premier gardien du refuge de la Brèche de Roland, qui, avec sa mule, venait depuis Burgase en 2 jours jusqu'à la Bréche, avec un ravitaiilement de "Tinto" et quelques autres produits. Certains chemins qui ne sont plus utilisés sont auhjourd'hui effacés. Leur existance ne tenait que celle des troupeaux et des bergers. Ils sont parfois remplacés par des routes qui créent d'autres itinéraires pour des randonneurs du 21ème siècle qui, parfois, se prennent pour de vraie découvreur de la nature et viennent prodiguer des leçons de concervation du patrimoine naturel.
Le refuge dispose d'une station météo d'altitude (2.160m) ouverte toute l'année. La fermeture du refuge entrainerai la fermeture de cette station qui fourni des informations et observations journalières non négligeables. En plus d'un abri, les pratiquants de la montagne hivernal et estival risquent de perdre des infirmations météo indispensables pour la sécurité.
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