Haute-Savoie: Mobilisation le 12 mai 2010 contre le loup
La mobilisation contre le loup ne faibli pas en Haute-Savoie. Après avoir été timide durant des années, l'exaspération d'un habitant du Petit Bornand, Franck Michel, à voir des loups dans le village décimé sans discernement la faune sauvage et le cheptel ovin a été l'élément mobilisateur contre un prédateur que personne ne veut. Son procès pour avoir abattu un loup est une nouvelle occasion après le rassemblement de Thône et de Gap pour manifester un mécontentement qui ressemble fortement à un élargissement du fossé entre l'écologie sectaire soutenue par le Ministère de l'écologie et l'écologie réaliste et humaniste faite autour de l'homme et non contre l'homme.
- L'appel de "Vivre sans le loup"
L'appel de "Vivre sans le loup"
Comme à Thônes en avril 2009, mobilisons nous.
Nous avons plus que jamais besoin de vous: le 12 mai nous comptons sur vous.
Rendez-vous à Bonneville à 12h
Grand rassemblement pacifique organisé par les syndicats agricoles de Haute-Savoie et notre association
Venez soutenir les agriculteurs dans leur lutte contre le loup et accompagner le chasseur qui a soulevé le problème.
Réservez votre temps et parlez en autour de vous: notre nombre fera notre force.
Procès de Franck Michel à 14 heures.
Les informations au fil de l'eau sur ce blog et contact à la FDSEA: Jean-François Goarin au 04/50/88/18/86
Vous avez été déjà nombreux à nous accompagner à THONES et plus récemment à GAP, et nous vous en remercions.
Le 12 mai, votre soutien est primordial..
- Tir d'un loup: La Savoie se mobilise avec le soutien suisse
Pour information:
Manifestation des agriculteurs français contre le loup: Mercredi, 12.05.2010, dès 12 heures, à Bonneville/FRA (Departement Haute-Savoie, près du Valais)
Bienvenue au soutien suisse!
Nous avons reçu cet appel de nos amis savoyards qui sont eux aussi confrontés aux problèmes posés par le loup.
A deux reprises, en 2005 et en 2010, des citoyens ont abattu un loup qui s'en prenaient à leurs troupeaux. En France, le Code de l'environnement autorise tout éleveur à tuer les bêtes fauves, dont les chiens errants lorsqu'ils s'en prennent à leur troupeau.
Dans ces deux affaires, le soutien populaire au tireur est impressionnant. Un soutien qui est de nature à éclairer les élus sur la réalité des problèmes posés par les loups dans des zones rurales où les éleveurs ont vu leur vie virer au cauchemar depuis le retour des loups.
Auteur: Jean Bonnard
Source: Le Nouvelliste du 7 mai 2010