- Claude Massoure, Vice Président du Conseil Général (PS), Maire de Luz-Saint-Sauveur
Il a fait une expéreince intéressante au Pic du Midi au cours de l'été.
Il monte en voiture au col de Sencours car en qualité d'élu de la vallée il dispose d'une clé de la barrière du Tourmalet et pour les élus la route n'est pas dangereuse (elle ne
l'est que pour les randonneurs). Il poursuit sa montée eu Pic à pied. En arrivant au "portillon" du somet, il paie 100 r (tiens c'est même gratos pour les élus???) puis décide de
descendre par le téléphérique tel que l'autorise son ticket à 100 balles. Dans la descente, il se ravise que la voiture est à Sencours. Il lui faut donc revenir au Tourmalet. Mais
depuis La Mongie, point d'arrivée du téléphérique, ça lui fait quelques kilométres de route à faire à pied au milieu des immeubles et des pistes d'une station qui manque pour le
moins de poésie et d'un coup d'oeuil agréable (même franchement dégueulasse). Alors il décide de s'arrêter à la station intermédiaire du Taoulet pour suivre un chemin de traverse
qui lui évite de trop remonter.
Désolé Monsieur, c'est interdit de descendre ici. Pourquoi? C'est en travaux. C'est pour la sécurité. Ben dites donc, la sécurité c'est une obcession:
- Ca commence sur la route de Sencours
- Ca se poursuit au Pic puisque vous êtes compté et décompté à un tourniquet payant
- Ca vous poursuit même au Taoulet....
Enfin aprés discussion, il n'y a qu'une solution: remonter au sommet par le téléphérique. mais comme c'est pas prévu dans les 100 Fr il faudrait repayer.... mais notre homme fait alors valoir ses qualités d'élu pour passer gratos... quand même et on le comprend. Il est donc remonté au sommet pour descendre à pied récupérer sa voiture.
Quelle aventure!
C'est quand même plus facile à l'Aiguille du Midi à Chamonix: y a pas de parking au col du Midi.
"Avec le talent, on fait ce qu'on veut. Avec le génie, on fait ce qu'on peut."
Jean-Auguste Ingres
- François Fortassin (PRG), Président du Conseil Général, du Syndicat Mixte du Pic du Midi et Maire de Sarp (en Barousse)
Dans la série des déclarations fracassantes, l'ami Fortassin est un tribun remarquable.
C'est lui qui, à Gavarnie, a accueilli Dominique Voynet par ces mots "nous sommes heureux d'accueillir une représentante de l'état français en terre bigourdane".
Au cours de la dernière réunion du Syndicat Mixte du Pic du Midi, il s'est dépassé (il en a besoin). il déclare sans géne:
"Tout d'abord, l'accés au Pic du Midi n'a jamais été interdit, seulement l'accès au sommet"
Ca faut le dire quand même!
Et il poursuit:
"Mais il faut savoir que si le sommet du Pic du Midi est un site public, il a été concédé à un exploitant privé, aux fins de rentabiliser l'endroit et de pouvoir rembourser
les emprunts. Si non, c'est le contribuable qui allait payer. Et ça, je m'y refuse. Mais comme les randonneurs méritent la même considération que tout le monde, nous avons décidé
de construire une nouvelle terrasse, entre le bâtiment interministériel et le bloc scientifique autour de la table d'orientation extérieure. Cette terrasse sera libre d'accés."
Et il poursuit: "Nous devons d'abord lancer l'étude, mais l'espace et la volonté existent".
Ben oui. Et pour cause. L'idée n'est pas nouvelle. Elle date d'au moins 4 ou 5 ans. Et pourquoi la table d'orientation (du moins ce qu'il en reste aprés avoir servi de dépôt d'ordures pendant les travaux) ne sert-elle plus? C'est simple: on y voit rien. Aucun panorama. Que des murs sauf à l'Est et à l'Ouest, là où il n'y a pas grand chose à voir.
Dés la présentation du projet à la commisison départementale des sites il avait été répondu par François Fortassin à une de mes interrogations (je représentais la FFME à cette commission à l'époque) qu'il n'y aurait aucun travaux d'infrastructure externe de réalisée au Pic. Tous les travaux devaient se passer intra muros et à l'intérieur. Par la suite, en cours de travaux, alors que l'accés au Pic était interdit, on a appris que la gare de l'ancien téléphérique n'était pas adaptable au nouveau. Donc il fallait en construire une nouvelle. Et cette nouvelle gare nous laisse une vue bétonnée remarquable depuis la fameuse table d'orientation.
Au cours des réunions du Comité de Suivi UTN (j'y représentait encore la FFME jusqu'à juillet 1999) - voir historique - je me suis inquiété du sort réservé aux randonneurs. Il m'a certes était répondu qu'il y aurait une terrasse spécifique non payante. Pour l'accés au Musée il faudrait payer: ce qui est normal. Mais il n'a jamais été dit que la terrasse en question serait sans visibilité. Il n'a jamais été dit qu'on ne pourrait pas aller se boire une biére aprés avoir payé un droit d'accés de 100 Fr. Donner, aujourd'hui, l'impression qu'on accorde une gratuité aux randonneurs est une tromperie préparée de longue date par François Fortassin. Nous avions d'ailleurs eu une discussion privée avec les représentants des travaux du Conseil régional sur ce sujet.... et un service de l'Etat. Nous étions bien d'accord sur la vue... et la bière au sommet.
"Etre homme politique, c'est etre capable de dire a l'avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l'annee prochaine. Et d'etre capable, apres,
d'expliquer pourquoi rien de tout cela ne s'est produit."
(Winston Churchill)
- Rolland Castells (droite diverse et centrée) Maire de Bagnères de Bigorre
Et comme la tromperie des politiques n'est le fait d'aucun parti politique plutôt qu'un autre, il nous fait cette déclaration:
"Depuis toujours, la terrasse du bâtiment interministériel, qui se trouve sur le vrai sommet, a été interdite et personne ne s'en est jamais offusqué. D'autre part, j'ai été guide
dans ma jeunesse et je me souviens qu'il fallait payer un ticket pour accéder aux terrasses. De plus l'ancienne route à péage était aussi discriminatoire puisque tout le monde
payait: les voitures comme les piétons."
Il faut franchement s'appeler Castells pour être capable de produire un tel condensé de bêtises en si peu de lignes. Reprenons les propos point par point.
1/ La terrasse du bâtiment intermistériel est interdite, mais l'absence de panneaux ont toujours fait que tout le monde s'y est prommené. Personnellement le 7 juin dernier je ne me
suis pas géné. J'ai d'ailleurs recherché le moyen de descendre par la voie du Col d'Aouet: Impossible. il faut à l'évidence, passer par une porte du bâtiment. Pour vous en
convaincre, faut-il organiser une sortie collective de clubs et défiler dans le bâtiment? Car pour des raisons de sécurité (c'est le grand mot sur ce sommet pour justifier
n'importe quoi), il ne pourra pas nous être interdit l'ouverture.
2/ Vous prétendez avoir été "guide" dans votre jeunesse. Guide de quoi? Guide touristique ou guide de haute montagne? Peut être guignole? Je vous croyais Expert Compatble. Si c'est
guide de haute montagne, le syndicat appréciera de vous voir vous venter d'avoir été hors la loi. Pour le premier magistrat d'une ville, chacun appréciera.
3/ Si personne ne s'est offusqué de ne pas avoir accès au vrai sommet (évidemment il n'existe plus puique remplacé par le bâtiment et aujourd'hui on ne connait même plus l'altitude
exacte du sommet), il y avait au moins une terrasse gratuite et libre d'accès pour admirer le paysage.
4/ Dire que personne ne s'offusquait de ne pas atteindre le vrai sommet à l'endroit du bâtiment est Faux. A plusieurs reprise, la FFME a écrit aux divers Préfets à ce sujet. Un
rapport de la FFME a été remis au Préfet Dussourd et au Préfet Bougrier ces dernières années. Même chose d'ailleurs pour ce qui est du péage des piétons et des conflits (parfois
musclés) occasionnés par des vigils au col de Sencours. Et puis le tarif était de 7 fr pas 100 fr. Toutes ces lettres et rappoorts de la FFME vous ont été adressés en copie de
manière systématique ainsi qu'aux Maire de Sers et de Barèges et au Président du Conseil Général (
à voir)
Alors Monsieur Castells quand on est pas au courant d'un dossier, on s'abstient d'en parler. A moins que vous ne soyez aussi un Menteur?
J'imagine qu'il y aura une suite à ces déclarations folkloriques de ces bouffons.
"La bonne grace est au corps ce que le bon sens est a l'esprit"
(La Rochefoucauld)