Après avoir reçu agrément département en qualité d'association de protection de l'environnement, l'ASPP 65 se positionne naturellement pour être dans un certain nombre de commissions au même titre que d'autres associations agréées. La nomination de l'ASPP 65 au Conseil d'Administration du Parc National en est une illustration. Mais il y a un problème...
Le problème n'est pas la présence de l'ASPP 65 à ce conseil mais surtout le fait que les défenseurs du "tout sauvage" doivent partager la place. Au lieu de deux représentant, ils n'en ont plus qu'un.
Crime de lèse majesté à ce milieu environnementaliste qui a régné sans partage en tentant d'imposer, parfois par voie judiciaire, son point de vue... sa pensée unique, celle des idéologues des années 30 en Europe. Aujourd'hui, rien de va plus... Une autre vision de la biodiversité incluant l'homme dans sa diversité, mais aussi une prise en compte du développement durable donnant à "l'écologie un visage humain" change quelque le paysage environnemental du département.
Contrairement à ces associations difficilement visibles dans les fonds de vallée, l'ASPP 65 tire toute sa force de ceux qui vivent et travail dans ces milieux naturels, préservés et non sauvage. Les dirigeants en sont issus. Ils connaissent leurs montagnes, leurs pratiques, les hommes qui les entourent. Ce ne sont pas des fantômes qui n'apparaissent qu'à l'occasion de procédures judiciaires.
Il faudra donc compter sur d'autres opinions, d'autres méthodes de travail, que cela plaise ou non. C'est aussi ça la démocratie.
Louis Dollo, le 23 juillet 2009