Le Monde des Pyrénées

Condition de la traversée des Pyrénées à raquettes - Difficultés et conditions

Il est présenté ici les conditions dans lesquelles cette traversée des Pyrénées à raquettes à neige a été préparée. Mais chacun peut imaginer d'autres conditions et une autre éthique.

- Les difficultés du parcours

La recherche d'un itinéraire original accessible à raquettes est parfois difficile. Certaines zones de montagne telle que l'Ariège sont difficilement franchissables. Il faut tenir compte autant de la pente que des risques d'avalanches.

Les stations de ski et les aménagements routiers constituent également des obstacles ou des entraves au déplacement à raquettes. Il faut noter que l'usage de sraquettes sur le domaine skiable d'une station est parfois interdit apr arrêté municipal. Néanmoins, et apr expérience personnelle, pour des raisons de sécurité majeure, il n'apartient pas à un Maire de décider du lieu de passage d'un raquettiste en terrain d'aventure. Je suis donc tenetr de dire, qu'il est souhaitable de ne pas tenir compte de ces considérations administratives le plus souvent imbéciles et sans fondement imaginées par des individus incompétents et n'ayant aucune connaissance de la pratique.

A chacun d'aprécier son comportement.

- Les conditions de sécurité

Utiliser au maximum les raquettes aux endroits enneigés. C'est une évidence.

Lorsqu'il n'y a pas de neige avec une structure routière, le déplacement pourra se faire en voiture (si l'assistance est présente) comme par exemple la traversée de la vallée d'Aure.

Pour une utilisation maximum des raquettes, l'itinéraire "haute montagne" le plus proche de la frontière n'est pas systématiquement retenu. Il n'est d'ailleurs pas toujours possible en raison de la pente, de la nature des traversées et des risques d'avalanches.

La traversée a été conçue pour être faite en solitaire avec des points de ravitaillement et d'assistance. La faire à plusieurs est néanmoins recommandé et fortement conseillé en cas d'accident.

Trois journées de repos sont prévues au cours de la traversée.

En cas de mauvaises conditions météorologiques ou nivivologiques, il est préférable d'attendre au refuge ou au gîte ou bien de rentrer chez soi. Aucun risque ne sera pris tout en sachant qu'il en existe toujour (le risque zéro n'existe pas en montagne).

Bien entendu, il faut avoir un ARVA (pour en savoir plus voir le site de la FFME ), d'une pelle et d'une sonde. En cas de mauvais temps rendant la progression impossible, le randonneur doit être capable de faire un abri de fortune et d'attendre. En cas d'avalanche, en étant seul, personne ne pourra vous dégager. L'ARVA servira simplement à retrouver un peu plus vite le corps.... Ce n'est pas une prise de risque. C'est un engagement moral et physique. Le risque s'analyse avant le départ mais il n'est jamais égal à Zéro (comme en voiture en définitive). L'analyse préalable du risque n'est qu'une aide à la décision sur le terrain. A deux, le risque est sensiblement le même et plus le groupe est important plus on peut le limiter en prenant certaines précautions.
En savoir plus sur la nivologie.

- En cas d'accident

Le randonneur solitaire ne devra compter que sur lui-même. Un téléphone portable, quoique peu utilisable sur une très grande partie du parcours, peut être util en particulier à proximité des stations de ski.

L'alerte ne doit pas être automatique en cas de retard. Le randonneur peut avoir été retardé et peut attendre dans une cabane ou un abri de fortune. Il convient donc de prévoir deux personnes qui pourront prendre la décision d'avertir les services de secours en connaissance de cause. Bien avoir en tête qu'en cas de mauvaises conditions, votre peau ne vaut pas plus que celle d'un secouriste. Conséquence: les secouristes n'ont pas à prendre de risque pour vous.

Ne jamais s'affoler et attendre.

- Charte 2000 de Moutain Wilderness

LaCharte 2000 de Mountain Wilderness pourra être respectée à ce détail prés que le téléphone portable popurra être utilisé lorsque ce sera possible pour prévenir le gîte ou le refuge ou les secours.