Le Monde des Pyrénées

Pyrénées: Relève des bergers. Transmission familiale et culturelle

Il y a 40 ans, beaucoup prédisait la disparition de l’élevage et du pastoralisme dans les Pyrénées. C’est sur ces bases erronées, négligeant histoire des territoires, culture et tradition, que s’est construit une politique de développement imposée par des penseurs parisiens. C’est dans ce créneau que ce sont précipités les idéologues de l’écologie profonde défenseurs du tout sauvage et de l’ours. Ils ont tout raté. Les Pyrénéens ont relevé la tête en construisant leur modèle de développement.

En visionnant cette superbe vidéo pleine d’espoir et d’avenir quelques-uns se diront peut-être, comme Didier, "...c'est peut-être un peu pour ça que l'on fait tout ça..." Le "patrimoine commun", "le sens des choses".... Ce ne sont pas seulement des symboles? C’est les Pyrénées vivantes avec leur pastoralisme.

- Paul, 4 ans, berger dans les Pyrénées

Ce petit garçon passe l'été avec ses parents, au milieu de leur troupeau de brebis, sur les hauteurs de La Pierre-Saint-Martin, et marche sur leurs pas.

Etre berger, "c'est ça que je préfère", confie-t-il. A tout juste 4 ans, Paul conduit avec assurance un troupeau de plus de 300 brebis sur leur pâturage des Pyrénées. Le garçonnet est à peine plus haut que ses bêtes, mais, canne de berger à la main, il joue le pastoureau le plus sérieusement du monde.

Ce petit garçon passe l'été avec ses parents dans une cabane de berger rustique au-dessus de La Pierre-Saint-Martin (Pyrénées-Atlantiques) et marche sur les pas de son père, Marc Haritchabalet, berger de profession. "Il passe partout, il nous suit dans tous les coins de la montagne", s'enthousiasme le papa.

"Il a été habitué comme ça, explique la mère de Paul, Sylvie. Il nous voit faire, il veut faire. Il est venu tout bébé. Il a besoin d'être ici. Etre dehors toute la journée, ça lui va très bien." "Impressionnant", juge un ami de la famille, qui a vu Paul garder les troupeaux dès l'âge de 2 ans. "A cet âge-là, les enfants ont quand même plutôt peur des animaux", note-t-il. Inès, la petite sœur de Paul, regarde, elle, sa mère traire les brebis. Chez elle aussi, une vocation est peut-être en train de naître.

Source: France TV du 26 juillet 2013

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