Le Monde des Pyrénées

L’indemnisation des dommages sur troupeaux par les chiens divagants - 2013

Il faut rappeler qu’il n’y a pas de chiens errants mais des chiens en divagation qui ont toujours un propriétaire qui peut être connu / confondu ou non. Par ailleurs, contrairement aux espèces protégées telles que le loup, l’ours ou le lynx, il n’existe pas de procédure de constat. Néanmoins, dans certains milieux, notamment protégés, il semblerait normal que la police de l’environnement tels que les agents de l’ONCFS et certains agents des Parcs nationaux, assument leur rôle en mettant bon ordre face aux exactions de ces chiens en divagation. Ce qui est manifestement rarement le cas.

La méthode idéale pour confondre l'auteur d’une prédation autre qu’une espèce protégée est de le capturer et de le présenter à un vétérinaire qui l’identifiera pour connaître l’identité du propriétaire (tatouage ou puce électronique lorsqu’ils existent) et le fera vomir avec une injection d'apomorphine afin de vérifier la présence de poils ou de laine? Si ceci n'est pas identifiable immédiatement il est possible de faire analyser le contenu stomacal de l'animal. On apportera ainsi une preuve formelle du délit, qui sera très utile pour les assurances et lors de l'action en justice, le cas échéant. Si on détermine le propriétaire, évidemment.

Au final, c’est l’éleveur qui perdra son temps et son argent en payant le vétérinaire sans avoir la garantie d’une indemnisation. C’est la raison pour laquelle certains éleveurs utilisent des méthodes plus expéditives. Il faut le savoir pour que les propriétaires de chiens prennent toutes dispositions pour éviter ce désagrément pour tout le monde.

A noter qu’un chien en divagation ne se cache pas contrairement au loup, ours ou lynx. Il est donc facilement identifiable et ne peut pas être confondu avec un animal sauvage protégé. D’autre part, contrairement aux affirmations mensongères des associations écologistes, il n’existe aucune statistique du nombre de victimes occasionnés par ce type de chien. Normal puisqu’il n’existe aucune déclaration officielle en dehors d’éventuelles déclarations d’assurance qui ne sont pas publiques.

Louis Dollo, le 26 janvier 2013