Depuis le 1 janvier 2010, il n'y a plus, officiellement, de plan ours. Comme Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, s'y était engagé, la discussion n'aura plus lieu au sein d'un Groupe National Ours remis en cause par l'ensemble des élus mais avec le Comité de massif des Pyrénées. Néanmoins, les élus et les associations de défense du patrimoine pyrénéen restent hostiles à toute idée d'introduction d'ours et à la poursuite du plan ours. Un comité d'accueil de Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, est donc prévu pour sa visite à Toulouse
Rendez-vous Lundi 26 juillet 2010 Préfecture de Région Midi-Pyrénées,
Place Saint Etienne, Toulouse - Conférence de presse à 10h00
Le lundi 26 juillet Chantal Jouanno fera déplacer spécialement les 61 membres du Comité de massif à Toulouse, à la seule fin de leur annoncer son plan pour la biodiversité pyrénéenne, que personne n'a demandé. Il ne fait aucun doute que la Secrétaire d'Etat à l'écologie vient vanter aux élus, représentants associatifs et socioprofessionnels Pyrénéens les bienfaits des lâchers d'ours. /p>
Des délégations de représentants des vallées pyrénéennes viendront soutenir les élus devant la Préfecture, plusieurs cars sont déjà prévus. Sous la bannière "Les Pyrénées ne sont pas la frontière sauvage", nous défendrons notre modèle de développement durable pyrénéen, basé sur un pastoralisme vivant, réservoir de biodiversité, support des autres activités dont le tourisme.
Par deux fois en 2006, les élus du Comité de Massif ont voté contre le plan d'introduction d'ours. Ils avaient raison. Nos arguments sont fondés, nous appelons la Ministre à les entendre:
1996-2010:
des attaques aux troupeaux qui se comptent en milliers, des millions d'euros gaspillés pour le suivi et la publicité des ours lâchés... Face à cet immense gâchis, les Pyrénéens ne
cessent de se fédérer pour la sauvegarde d'une montagne libre et vivante, contre l'ensauvagement programmé des Pyrénées que supposerait une population viable d'ours: 150 à 200
plantigrades au moins (1).
Chantal Jouanno a bien un challenge à gagner à Toulouse: non pas celui de la biodiversité, c'est déjà fait dans les Pyrénées, merci, mais celui d'être la Ministre qui signera la paix des Pyrénées.
(1) - Le chiffre de 50 ours avancé par les associations pro-ours a été inventé par eux-mêmes. Selon l'audit commandé par l'Etat français sur les ours des Pyrénées occidentales en 1996 au spécialiste nord-américain Sherveen, le nombre d'individus nécessaire à la survie de la population ursine serait de cent ours minimum. Chiffre corroboré par le milieu scientifique, y compris dans les Monts Cantabriques en Espagne où la population n'est toujours pas considérée comme viable avec 120 à 150 individus. (source fapas, fond asturien pour les animaux sauvages).
Communiqué de presse de l'ADDIP, coordination pyrénéenne, du 22 juillet 2010
ADDIP Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées
Coordination des associations pyrénéennes aspap09, adip31, aspp65, ftem64
Contacts: addip: Philippe Lacube 06.72.43.85.02 Bruno Besche-Commenge 06.72.22.85.54
aspap09: Gérard Dubuc 06.10.60.34.26 - adip31 Béatrice Soltero 06.19.65.17.47 - aspp65: Marie-Lise Broueilh 06.30.36.97.52 - ftem64: Jean-Pierre Pommiès 06.87.66.29.0
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