Ce mercredi 20 juin 2007, la colère est à son comble chez les éleveurs. Le nombre de prédations occasionnées par Franska ne cesse de croître. L'été n'est pas arrivé et déjà nous en sommes, sur les Hautes-Pyrénées, à la moitié de son score de 2006. "Il faut mettre un terme à ce massacre".
Voilà l'ambiance dans laquelle se réunissent pour la seconde fois les éleveurs des Hautes-Pyrénées, essentiellement ceux du pays des Nestes et Baronnies et du Haut-Adour soutenus par ceux des Pyrénées-Atlantiques, des la Haute-Garonne et de l'Ariège.
A l'appel de la Chambre d'Agriculture, des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA soutenus par l'ASPP 65 la salle omnisport de Pouzac réunie 400 personnes environ avec des élus: maires, conseillers généraux et députés. Tous unanimes: "Il faut retirer Franska"
A l'appel de la Chambre d'Agriculture, des jeunes agriculteurs et de la FDSEA, quelque 400 éleveurs et sympathisants se sont réunis à Pouzac pour demander le retrait de l'ourse Franska. De nombreux élus étaient également présents notamment Pierre Forgues et Chantal Robin Rodrigo, députés, Josette Durrieu, sénatrice. Ils ont pris la parole. Xavier Decanet, maire de Bruges, représentait les Pyrénées-Atlantiques, Francis Ader, la Haute-Garonne et l'emblématique Philippe Lacube, de l'ASPAP, l'Ariège. L'unanimité pour le retrait de cette ourse particulièrement "carnivore et sanguinaire" ne faisait aucun doute. Selon Philippe Lacube, "il n'y a jamais eu autant d'armes en circulation la nuit sur les routes d'Ariège" et de dire en privé "j'ai peur qu'il y ait un accident " Et cet autre des Hautes-Pyrénées de dire" lorsqu'on ne dira plus rien c'est que le travail aura été fait."
Une délégation d'élus et responsables associatifs et agricoles se rendra à la Préfecture vendredi matin pour déposer la pétition signée hier par plus de 350 personnes. En fonction de la réponse et du comportement du Préfet, la réunion du comité départemental du pastoralisme aura lieu ou non