Face à l'arrêté du 15 avril 2009 organisant le Parc National des Pyrénées "accordant de nombreux pouvoirs au directeur au détriment des élus des vallées", des habitants des
vallées béarnaises (Pyrénées-Atlantiques) réagissent. Dans les Hautes-Pyrénées, peu d'élus ont manifesté leur hostilité.
Des élus estiment que les libertés sont remises en cause. C'est ainsi que, dans les Pyrénées-Atlantiques, le front du refus s'organise et se structure en créant une association dont
le président est le maire de Laruns, Robert Casadebaig.
Des béarnais sont déterminés et veulent agrandir le cercle du refus sur l'ensemble des vallées des Pyrénées-Atlantiques. Certains d'entre eux ont décidé de démissionner du Conseil d'Administration du PNP. L'objectif est d'empêcher le fonctionnement normal de l'institution publique. Est-ce possible?
Cette association béarnaise a pour objectif de défendre les libertés traditionnelles acquises dans les vallées mais aussi les libertés républicaines. Pour eux, il apparait anormal de tout mettre entre les mains d'un seul administratif au détriment des élus démocratiquement choisis.
Le Conseil d'Etat aura à trancher mais en attendant le fonctionnement du Parc National pourrait être bloqué d'autant que, si l'Etat passe en force, d'autres démissions sont à prévoir et pourrait bien rendre le PNP inopérent comme a pu l'être le Groupe National Ours. Si, seuls, les élus de la Bigorre siègent, "ce ne serait que le Parc National des Hautes-Pyrénées" selon Jean Lassalle.
Les statuts de l'association
Ossau et Aspe: vallées de liberté