Cette motion se veut exemplaire pour les autres communes de France. Une opportunité pour les élus de réapproprier la gestion de leur territoire sur les questions environnementales trop longtemps abandonnée à une certaine administration et aux lobbies environnementalistes en faveur du tout sauvage.
La motion rappelle les propos du Premier ministre, M. Manuel VALLS, prononcé le 17 octobre 2014 au congrès de l’ANEM: "l’expansion du loup et des prédateurs pose un problème majeur" et que le Gouvernement entend "convaincre l’Union Européenne d’évoluer sur cette question".
Le conseil municipal fait le constat du nombre de prédations connues officiellement lors de leur réunion c’est-à-dire le chiffre de 2012: 6 504. Il faudrait, début décembre, parler de plus de 8000 victimes, chiffre inacceptable pour la profession. Il évoque également «l’impact social et économique» et un coût de 9,5 millions d’euros pour la collectivité nationale.
Les élus mettent en avant la reconnaissance par la loi Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, "de l’impact du loup sur l’activité des éleveurs" tout en notant que 36 loups peuvent être prélevés.
«Le conseil municipal, demande au Gouvernement de s’opposer fermement à ce projet qui sera débattu du 2 au 5 décembre 2014 au Conseil de l’Europe et à l’Etat d’intervenir auprès de l’Union Européenne, des instances chargées du suivi de la Convention de Berne et de la Directive Habitats, pour retirer le loup de la liste des espèces protégées».
Lorsque nous savons que la Russie n’hésite pas à tuer 3.000 loups dans certaines régions compte tenu de leur forte prolifération, preuve que l'espèce n'est pas en danger, et que le comportement dangereux de ces prédateurs se fait de plus en plus précis notamment en Italie, il faut espérer que cette motion, et d’autres, sera reprise par d’autres communes de France.