Le Monde des Pyrénées

L’ADET-Pays de l’ours en AG pour pérenniser ses délires 2012

Depuis 2000, nous savons officiellement, à travers le rapport final LIFE que l’introduction d’ours dans les Pyrénées est un fiasco notamment en raison de l’absence de dialogue et d’acceptation sociale voir même de compétence des équipes en charge du projet comme le font remarquer deux grands spécialistes dans leurs lettres de démission, JM. Parde et Servheen. Cet échec a été confirmé dans les conclusions du projet financé par l’Union Européenne Life Coex. Aujourd’hui, l’Europe a retiré tous ses financements concernant l’ours dans les Pyrénées. Néanmoins, grâce à de fortes subventions du Ministère de l’Ecologie, ces associations poursuivent leur œuvre sans avenir grâce à des mensonges et des manipulations tout en participant activement à la destruction du tissu social et économique des vallées pyrénéennes et de son pastoralisme.

Alain Reynes sort, pour la première fois, à défaut de crédibiliser ses anciens arguments, «des chiffres donnés par les chambres d'agriculture» qui sont totalement remis en cause. [Voir à ce sujet: Mortalité des ovins: supercherie et manipulation de l’ADET-Pays de l’ours]

Quant à Pierre-Yves Quenette, agent de l’ONCFS, qui a notamment en charge la rédaction et le suivi du protocole ours à problème qui est à lui seul un vrai problème, il lui faudra peut-être un jour choisir entre ses fonctions de fonctionnaires d’Etat et ses actions militantes. Mais dans l’immédiat, il est difficile de considérer ce monsieur comme étant crédible.

Cette AG de l’ADET-Pays de l’ours est une véritable mascarade d’une association qui a prouvé son rôle négatif pour les Pyrénées et qu’il serait souhaitable que l’administration mette définitivement sur une voie de garage ne serait-ce que pour des raisons d’économies budgétaires indispensables en 2012. Plutôt que pérenniser les délires de l’ADET en nous laissant croire que l’ours mange des carottes , il est peut-être plus urgent de mettre tout l’argent de l’ours dans des actions de développement que dans des actions de destruction en important des ours qui n’apportent rien à la biodiversité et au bien-être de la planète et de la population.

Louis Dollo, le 27 juin 2012

- AG de l’ADET-Pays de l’Ours

- Arbas. Les ours aiment aussi les carottes

L'assemblée générale de Pays de l'Ours - ADET s'est déroulée le matin avec les habituels bilans et prospectives. À ce sujet, la situation de l'association subit la restriction générale des subventions publiques et compte davantage sur les adhésions, les actions et ventes diverses pour maintenir son budget en équilibre.

- La population des ours tend à rajeunir

Le moment le plus attendu reste toutefois l'intervention de l'équipe de suivi qui vient donner des nouvelles des ours. Selon leurs observations, la population ne varie guère en nombre (environ 22 sur l'étendue de la chaîne), mais tend à rajeunir avec les naissances des années précédentes, malgré le souci toujours présent d'une forte consanguinité puisque Pyros demeure pour l'instant le géniteur unique sur maintenant plusieurs générations.

On espère que l'arrivée de Balou dans les Pyrénées centrales apportera un sang nouveau, en attendant les prochaines introductions nécessaires pour maintenir la vitalité du noyau existant.

L'intervention de Pierre-Yves Quenette a été précédée d'une vidéo réalisée par Frantz Breitenbach (Altaïr) qui a montré le spectacle inattendu d'un ours venu disputer à des chevaux de bien appétissantes carottes, un spectacle divertissant filmé dans les Abruzzes.

La discussion qui a suivi a évoqué longuement le problème des prédations, relancé par des événements récents. Or, Alain Reynes a de nouveau expliqué, chiffres donnés par les chambres d'agriculture à l'appui, qu'il meurt en moyenne une centaine de bêtes chaque jour en France et que les dégâts imputables aux prédateurs quels qu'ils soient ne représentent qu'une marginale et infime cause de ces disparitions. [Ndr: voir à ce sujet: Mortalité des ovins: supercherie et manipulation de l’ADET-Pays de l’ours]

Source: La Dépêche du Midi du 26/06/2012