Le Monde des Pyrénées

Les attaques contre les bergers et éleveurs

Depuis le début des actions écologistes en faveur de l’ours dans les Pyrénées, ces organisations ont employé dans leur procédure de lobbying des moyens qui consistaient à faire taire toute opposition. Tout débute par une campagne de presse en faveur de l’ours où ils sont les seuls à parler, puis envahir les forums et listes de dialogue sur Internet, organiser des réunions d’information sur l’ours et enfin, etc… Si par malheur un éleveur ou toute autre personne venait à s’exprimer, il était mené une campagne particulièrement virulente contre toutes voix divergentes. Même le Parc National des Pyrénées en a fait les frais dans les années 1990.

Dès 2000, Marie-Lise Broueilh en a fait les frais pour avoir osé critiquer la présence des ours Papillon et Néré sur le Pays Toy puis pour avoir créé l’AOC mouton de Barèges-Gavarnie sans se conformer aux directives d’élevage des écologistes. L’AOC fera également l’objet d’actions hostiles.

En 2005, c’est pierre Loustau, berger aguerri de la vallée d’Aspe en Béarn, qui a osé parler au Journal Sud-Ouest. Crime de lèse-majesté. Seuls les écologistes peuvent parler de l’ours. Les bergers sont des «arriérés», il n’est pas question qu’ils aient une tribune. D’où une suite d’articles critiques contre Pierre Loustau…. Avec un argumentaire tout à fait étonnant.

1/ «La buvette réagit et donne quelques conseils de lecture à ce berger». Un belge, Beaudouin de Menten, inconnue en 2005, qui n’a rien d’un éleveur et encore moins d’un berger de montagne et qui ne doit connaître les Pyrénées qu’à l’occasion de ses vacances estivales, donne une leçon d’élevage à Pierre Loustau. Vraiment remarquable que de voir ce bouffon en donneur de leçons.

2/ «La buvette a réagi immédiatement aux déclarations ridicules de Pierre Loustau». Il ne se contente pas de donner une leçon mais il critique et juge ridicules les propos de Pierre Loustau.

Il cherche à ridiculiser la personne, à l’humilier et à juger son travail pour en faire un mauvais berger et ainsi le contraindre à se taire pour vivre tranquille.

Il va plus loin….