Curieusement, et malgré les évidences, ces associations nient autant les prédations que l’impossibilité de faire cohabiter loups et moutons. Eux, qui ne sont pas bergers, expliquent à ces professionnels comment exercer leur métier. Pire encore, ils critiquent leur travail depuis un écran d’ordinateur. Jamais sur le terrain.
Sans les écologistes, pas de salut pour le loup. Dans une lettre ouverte du 3 juillet 2014, ils posent cette question: «qui protégera le loup?». Et de demander, une première fois, un rendez-vous à la Ministre, sans doute pour lui expliquer comment garder les moutons en présence du loup.
Pas de réponse. La demande est renouvelée le 7 novembre «pour la remise d’une pétition favorable au loup». Pas vraiment novateur mais la réponse tarde. Alors, la demande est renouvelée le 10 décembre alors que la Ministre se trouve à Lima au Pérou pour une conférence sur le climat…..
Quel est le plus important pour une Ministre? Des loups, probablement hybrides, qui font de nombreuses victimes dans le bétail ou le climat de la planète?
Louis Dollo, MJ le 12 décembre 2014
Et ça continue..... Après trois courriers du 7 juillet, du 11 novembre et du 10 décembre dernier restés sans réponse à ce jour, les associations de CAP Loup écrivent une nouvelle fois à la Ministre de l’écologie pour solliciter un rendez-vous. Pas de réponse.... Normal! Ce n'est pas en attaquant systématiquement les arrêtés préfectoraux et en menaçant des élus qu'ils peuvent espèrer être crédibles....
Et on poursuit....
Cinquième demande de rencontre de la Ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Ça devient comique.... Elle ne veut pas les recevoir... On la comprend. Lorsque nous lisons dans la
lettre: "Il serait donc pertinent de favoriser le retour naturel du loup en l’accompagnant par des mesures favorisant la cohabitation avec les activités humaines, plutôt que de
chercher à limiter sa population encore très réduite". Il semble bien qu'il manque des repères à ces associations qui ne veulent rien savoir de ce qui se passe sur le terrain. Un
dialogue avec elles seraient manifestement inutile et une perte de temps. Il y a mieux à faire pour une ministre qui se fait plus ou moins invectiver ou, par sous-préfète
interposée, reçoit des leçons
de morale.
La suite à venir avec probablement une sixième lettre....