Trois députés européens interpellent la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, pour demander "la mise en oeuvre du nouveau plan de restauration de la population de l'Ours dans les Pyrénées" et le lâcher de deux ours en Béarn. Ces députés estiment que: "L'ours est quelque chose qui doit valoriser, qui doit aider les Pyrénéens.(...) Nous poursuivons le plan qui est engagé et qui a toujours existé. La France ne renonce pas à ses engagements internationaux."
Surprenante affirmation en matière touristique voir économique. Depuis des millénaires, l'ours est bien présent dans les Pyrénées et jamais il n'a permis le développement des populations des vallées. Bien au contraire. Il a toujours été facteur d'appauvrissement et de malheur pour les habitants qui voyaient et voient toujours, leurs troupeaux décimés. Par ailleurs, l'ADET (Association de Développement Economique et Touristique) présidé par François Arcangéli, maire d'Arbas et Conseiller Régional depuis mai 2010 n'a jamais été en mesure de proposer et réaliser un modèle de développement économique viable et durable depuis les premières introductions en 1996. Pire encore! Sur la chaîne des Pyrénées, ils n'ont trouvé que 150 prestataires s'affichant favorable à la présence de l'ours sur les milliers que comptent les Pyrénées.
Que veulent ces eurodéputés?
Tout simplement l'adoption de l'idéologie du tout sauvage, l'ours n'étant pas une finalité mais un simple prétexte idéologique. Il se trouve d'ailleurs que parmi les signataires,
il y a la députée européenne Catherine Gràze dont l'attachée parlementaire Fany Thibert a participé à une manifestation pro-ours avec le mouvement néo-fasciste espagnol MSR.
Voilà une situation bien embarrassante pour venir donner des leçons aux pyrénéens.
Louis Dollo, le 19 juin 2010