En somme, cette association vient apporter la bonne parole, la sienne, aux populations locales males informées. Comme si les éleveurs des vallées qui subissent des prédations ne savaient pas ce que c’était. Le plus remarquable est dans deux points:
- "Rechercher des solutions/actions pour une meilleure acceptation de l’ours"…. Allez en parler à ceux qui le subissent, ils savent mieux que quiconque en parler. Mais Ferus, qui n’est sur le terrain que quelques jours dans l’année, a la prétention d’en savoir plus…. Tout à fait remarquable!
- "Une banalisation de sa présence sur le massif pyrénéen". Il serait donc banal de se faire croquer son outil de travail et de travailler en situation de danger permanent. Vision stupide de gens qui vivent derrière un écran d’ordinateur.
En fait cette opération a pour seul objectif de tenter de créer des conflits et ainsi justifier des subventions et des soutiens. L’ours est accessoire. L’argent est une plus noble motivation comme en témoigne le soutien de la DREAL Midi-Pyrénées.
Dans les faits, cette action ne modifie pas beaucoup les clivages. Les habitants des vallées et les éleveurs ne s’y intéressent même pas et les laisse faire sur le marché. Ils sont en quelque sorte la risée locale.
- Les soutiens à Parole d'ours
- Rapport de 2012
- Rapport de 2013
- Appel à bénévoles 2014
- 13 août 2015 - "Parole d'ours" de Ferus ou la médiocrité argumentaire
- Les soutiens à Parole d'ours
S’il est normal et légitime de voir d’autres associations écologistes soutenir l’action "Parole d’Ours", il est étonnant de voir un service de l’Etat le faire connaissant le sujet particulièrement conflictuel. De là à penser que la DREAL Midi-Pyrénées, non contente d’avoir couvert un scandale d’état et un mensonge d’Etat prend une orientation partisane au profit d’une association extrémiste et sectaire, il n’y a qu’un pas largement franchit.
Avec ce type de comportement, nous comprenons mieux pourquoi le conflit perdure. Peut-être saurons-nous aussi qu’il y a une affaire d’argent comme avec La Pastorale Pyrénéenne.