Le Monde des Pyrénées

Le Prince Charles d’Angleterre et la nature, le fils de son père

Dans un article (payant) de Stéphane Bern publié le 4 janvier 2011 par Le Figaro, le Prince Charles d'Angleterre dit vouloir: "Consacrer le reste de ma vie à défendre la nature"

A l'occasion de l'émission "Vu du ciel: les héros de la nature" que lui consacre, ce mercredi soir sur France 3, Yann Arthus-Bertrand, le Prince Charles, Prince de Galles, a accepté, en exclusivité pour Le Figaro, de revenir sur les thèmes qui lui sont chers, qu'il développe dans son nouveau livre, Harmonie, une nouvelle façon de regarder le monde (Odile Jacob).

Le WWF a été fondé par deux anciens sympathisants du régime d'Adolf Hitler, le prince Philip, actuel mari de la reine Elisabeth II et père du Prince Charles, et le prince Bernhard de Hollande, aujourd'hui décédé et qui "était même un officier nazi, membre du parti, dont il n'a démissionné que pour épouser la princesse de Hollande".

Début avril 2001, Luc Ferry publiait dans Le Point un texte qui rappelait que les nazis avaient promulgué des lois sur la protection de l'animal. Une paternité embarrassante pour les tenants "de l'écologie profonde".

Le menseul "Agriculture et Environnement" dans son n°50 de juillet / août 2007 va beaucoup plus loin dans ses recherches sur cette organisation considérée "comme étant la plus respectable"... qui "jouit d'une notoriété indiscutable" à la veille du Grenelle de l'Environnement à laquelle elle participe.

Selon cette revue, le WWF ne serait pas aussi respectable que ce qu'on veut bien dire. Elle émet "de sérieux doutes quant à ses motivations..."

Dans une "Etude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs" datant de 1999, le journaliste Emmanuel Grenier apporte d'autres éléments sur le WWF et ce qu'il appelle la "Galaxie du Prince Philip".

WWF-Prince-Harry-angleterre-nazi-croix-game

Cette photo de The Sun représentant le Prince Harry dans une soirée qualifiée de "déjantée" ne serait-elle pas révélatrice d'un courant de pensée au sein de la famille d'Angleterre qui laisserait croire que tel grand père, tel petit fils en passant par le père, le Prince Charles.
La plus grande prudence doit être observé quant aux belles images présentées par Yann Arthus-Bertrand sur fond de discours promotionnel, pour ne pas dire propagandiste, d'une certaine vision de l'environnement qui intérieurement n'a rien d'humaniste. Message subliminal?
Difficile de faire l'amalgame mais tout aussi difficile de passer sous silence des discours similaires tenus à un autre niveau au sein d'associations écologistes ou par des militants. Mieux encore lorsqu'il s'agit d'un inspecteur général de l'environnement dans le film "La peau de l'ours" de Pascale Fossat. Ce qui fait dire à Marie-Lise Broueilh, présidente de l'ASPP 65, au cours d'un débat à Saint-Girons: "Hitler aimait ses chiens, aimait-il les Hommes?"

Nous montrer de belles images, tout le monde appréciera. Défendre et respecter la nature, personne n'est contre. Mais l'homme et ses activités ne font-ils pas aussi partie de la nature, de l'environnement, avec ses exigences culturelles, sociales et économiques? Doit-on l'exclure au motif qu'il est source de tous les maux de la planète? Il faut sans doute aussi chercher des réponses à ces questions mais nous interroger également sur ces show télévisuels: Quel véritable message nous fait passer le Prince Charles? Quelle véritable mission a-t-il? Et le WWF? Et Yann Arthus-Bertrand?

Prudence!

Louis Dollo, le 4 janvier 2011