Dans les Pyrénées, nous connaissons EuroSud Transport, association de lobbying financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées pour faire accepter la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) où se côtoient intérêts privés, publics, politiques et écologistes de tout poil. Maintenant nous avons le Life Coex dont le but, au travers de 5 organismes français, est de faire accepter tous les prédateurs (principalement l'ours et le loup) en les faisant cohabiter avec l'élevage. Mais le summum de cette affaire totalement surréaliste est de vouloir développer des produits issus de l'élevage sans y associer les acteurs de cet élevage.
Tout comme EuroSud Transport ressemble à s'y méprendre à une "pompe à fric" alimentée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées pour tenter de faire accepter un tunnel transpyrénéen dans les Pyrénées centrales, Life Coex ressemble à une autre "pompe" alimentée par l' Union Européenne pour financer exclusivement des associations de protection de l'environnemment "pro-ours" dans le cadre d'un programme européen LIFE
- Les buts de Life Coex
- Les associations partenaires
- Petite histoire de Life Coex
- Les actions en faveur du pastoralisme en France
- Le bulletin d'informations Coex Infos
- Les associations et l'argent public
- Life Coex: symposium à Luchon - Mai 2008
Nous ne pouvons que constater que des "penseurs de l'écologie para-politique", tels des gourous d'une secte, réfléchissent aux méthodes d'élevage, le plus souvent en montagne, sans même consulter et encore moins associer les organismes officiels en charge de cet élevage, notamment les Chambres d'Agriculture, ni les éleveurs eux-mêmes. Un certain milieu d'associations de protection de la nature, en plus de détenir toute la vérité, détient toute la connaissance en matière d'élevage et, dans le cadre de conseils, n'ont aucune hésitation à se substituer aux organismes dont c'est la profession et dirigés par des personnes démocratiquement élues.
Pour que le lecteur juge de la qualité et de la stupidité de ces associations à l'imagination féconde, nous ne retiendrons qu'une de leurs propositions pour faciliter la cohabitation
entre grands prédateurs et pastoralisme et qui concerne les Pyrénées: l'utilisation de clôtures électriques.
Suggérons aux éleveurs pyrénéens de prendre en considération ces préconisations "écologistes" financées par l'Union Européenne (les suggestions sont financées, pas les clôtures) et
clôturons toutes les estives. Puis observons le phénomène pour nous poser cette question simple: "Quelle place reste-t-il à l'ours?". Une autre question pourrait aussi venir:
"Que deviennent les externalité positives du pastoralisme tel que la randonnée puisque tout serait clôturé?" Les fédérations sportives en charge des activités en montagne ont-elles
été consultées?
Réponse: Jamais!
Lorsque ces associations ultra environnementalistes dites "écolos" nous parlent de dialogue et de concertation, il n'est pas difficile de comprendre que ce n'est que du vent et
illusion depuis 25 ans.
Et puis, franchement, n'y a-t-il pas plus important à financer?
Et la réflexion ne devrait-elle pas s'axer sur d'autres problèmes majeurs tel que le maintien et le développement de la
biodiversité dont l'ours n'est qu'un petit maillon final.
La diversité des races d'élevage
est sans doute plus essentiels pour l'avenir de l'humanité et le développement durable dans
ses trois composantes:
environnementale, sociale, économique.
La qualité de l'air, le CO2, le réchauffement climatique, la disparition des glaciers, etc... ne sont ils pas plus importants que l'ours?
N'est-ce pas ces grands problèmes de société qui conditionnent la qualité et l'existance de la vie sur terre et non l'ours ou le loup?
Cessons de financer, avec de l'argent public, une petite mafia associative qui s'oppose et s'impose toujours aux acteurs principaux.
Louis Dollo, le 19 octobre 2006