Ces intsallations ont une histoire qui ne peut être ignorée.
C'est avant 1940 que le principe de créer une grande centrale de production hydroélectrique est envisagée à Pragnéres. Mais la guerre vient tout perturber et c'est en 1947 que le projet commence à voir le jour.
- Pour le site de La Glère, que se passe-t-il?
- Les bâtiments ouvriers.
Pour effectuer des travaux à cette époque, une importante main d'oeuvre était indispensable. Il fallait donc fabriquer de toute pièce des bâtiments pour loger les ouvriers qui travaillaient 24h/24 dans les galeries mais aussi à la construction de la station de pompage. Ce sont donc un ensemble de 3 bâtiments qui furent construits en 1947.- L'hôtel des ingénieurs qui est l'actuel reguge de La Glère
- Deux bâtiments ouvriers au niveau de la terrasse d'arrivée du téléphérique venant de l'Ayré.
- La construction d'une station de pompage qui refoule les eaux en provenance du lac deths Coubous et de diverses prises d'eau vers le réservoir de Cap de Long
- La construction d'une galerie de captage des eaux et de circulation avec une fenêtre de sortie dans la vallée du Bolou
- La construction de diverses prises d'eau:
- A La Glére (entre les bâtiments ouvriers et l'entrée de la galerie
- Au-dessus de La Glère sur le flanc surplombant la vallée du Bolou
- Au Pourtet, sous le lac et au fond de la vallée du Bolou (bout de la piste venant de la fenêtre du Bolou) où vous pourez voir de très belle carottes de forage en granit laissées sur place
- Un canal de déviation des eaux venant du Néouvielle en direction du Lac d'Oueil Nère..
- Quelles sont les installations obsolétes à La Glère?
Ce sont uniquement les 2 bâtiments ouvriers.
Construits en 1947, ils furent abandonnés à la fin des travaux dans les années 50.
Tant que le refuge de La Glère
(l'hôtel des ingénieurs transformés en refuge) ne fut pas ouvert, ces bâtiments ont servi de refuge sans confort. L'intérieur totalement lambrissé avec placards
et étagères offraient un confort tout à fait acceptable pour un bivouac été comme hiver. Les militaires s'en servaient d'annexe du Centre d'Entrainement de Montagne (CEM)
de Barèges.
Malheureusement, personne n'en a pris soin.
A partir de 1969, le délabrement des bâtiments étaient tel qu'ils servaient au gardien du refuge pour récupérer du bois de chauffage. C'est à la fin des années 1990 qu'un des bâtiments a brûlé. Depuis cette date, Philippe Trey, Gardien du refuge de La Glère, avec le Colonel Lavigne cherche une solution pour éliminer ce qui est devenu une ruine sans intérêt.
- Quel avenir pour ces bâtiments?
Plusieurs idées de projets ont circulés mais aucun ne présentait un réel intérêt. Le seul avenir est donc la destruction pour tenter de laisser la nature reprendre ses droits. C'est ce qui sera fait les 5 et 6 septembre et 8 et 9 septembre 2002. Une partie de la pierre de ces bâtiments devrait être récupérée pour le réaménagement du refuge envisagé par le CAF qui doit s'en porter très prochainement acquéreur.(1)
Louis Dollo, le 10 septembre 2002
(1) Le réaménagement du refuge de la Glère entre 2006 et 2008 par le Club Alpin (FFCAM) n'a pas prévu d'agrandissement donc pas d'utilsation de pierre. Les restes de ces bâtiments sont restés en l'état et se recouvrent progressivement de végétation.