Le Monde des Pyrénées

Nicolino, journaliste de propagande

Le grand journaliste d'investigation Fabrice Nicolino a cru intelligent de m'honorer d'un article de son jus. Quand on dispose d'une carte de presse, la moindre des choses est d'interroger les parties concernées. De s'informer, rechercher des éléments sérieux. Personnellement, je lui aurais répondu et libre à lui, par la suite, d'écrire ce qu'il veut. Mais là, rien du tout. Ce grand professionnel se contente des élucubrations d'un belge dont le blog est une succession de pages haineuses à l'encontre des éleveurs et pyrénéens qui ne pensent pas comme lui et de quelques autres bruits de chiottes du même tonneau pour partir dans des approximations douteuses qui rélève du café du commerce. Nous reproduisons ci-dessous le "torchon" de Fabrice Nicolino dont nous ferons l'analyse point par point.

Nous introduirons également quelques interventions mensongères et diffamatoires faites sur son blog.... Une sorte de droit de réponse pouvant éventuellement déboucher sur une procédure judiciaire.

- Louis Dollo et la haine de la nature

Il y a au moins deux Louis Dollo. Le premier a l'air bien intéressant: paléontologue belge, celui-ci a mis au jour les célèbres iguanodons de Bernissart, puis formulé une loi dite de Dollo, selon laquelle les structures abandonnées au cours de l'évolution par un organisme ne réapparaissent jamais. Il est mort en 1931. Et puis il y a un deuxième, tout ce qu'il y a de vivant, installé dans les Pyrénées. Lui aussi est intéressant, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons.

Est-il de ces dinosaures - les iguanodons en sont - recherchés et découverts par le Louis Dollo d'antan? Ma foi. Dollo est un guide de pays originaire du Val de Loire, qui s'est pris de passion pour les Pyrénées. On le comprend. Installé à Tarbes depuis des décennies, il mène les touristes là-haut, et leur montre la beauté des crêtes. Noble métier, utile et sans doute passionnant.

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Dollo n'était devenu, au fil des ans, l'un des plus acharnés opposants à la présence de l'ours dans ces Pyrénées dont, probablement, il se sent le propriétaire inspiré. Je ne ferai pas de psychanalyse hasardeuse sur son compte, rassurez-vous. Le fait est qu'il s'est imposé comme un ennemi de l'ours. Et d'autres animaux comme le vautour, qu'il accuse de s'attaquer à des animaux parfaitement en bonne santé. La biodiversité des Pyrénées, à l'en croire, serait menacée par la présence de bêtes qui y sont depuis toujours ou presque. C'est audacieux.

Dollo est devenu en tout cas la tête de Turc - le mot n'est pas trop fort - de (presque) tous ceux qui défendent la nature sauvage et l'ours, son symbole le plus puissant. Il ne fait guère de doute que notre guide prend un vif plaisir à cette sempiternelle empoignade. Moi, je le trouve un peu ingrat avec l'ours. Car sans ce dernier, car sans les vautours, car sans la télé et les radios, qui lui donnent abondamment la parole, quelle serait donc la place de Louis Dollo? En tout cas, pas ici, c'est certain.

Si je vous en touche deux mots ce matin du 24 octobre 2008, c'est parce que Dollo vient d'écrire un article de plus, hallucinant certes, mais pas davantage que tant d'autres sous sa plume. La différence, c'est que je l'ai lu. Il en suinte un dégoût primitif du magnifique plantigrade. Tel, même, qu'il me fait sourire, tant il parle davantage de l'homme que de l'animal. Mais il y a moins drôle. Dollo ne cesse ainsi de parler d'ours "importés" de Slovénie pour désigner ceux qui ont été réintroduits à partir de 1996. La vie? De l'import, messieurs-dames. Du commerce. De la marchandise.

Mais il y a encore autre chose. Le papier de Dollo est fascinant de bout en bout, car il a le ton triomphal de celui qui a toujours su ce qui allait se passer. D'après lui, un chasseur du Val d'Aran espagnol, âgé de 72 ans, aurait été attaqué par un ours hier matin, jeudi. Je dois vous dire que je ne crois pas une seconde au récit tel que rapporté par Dollo. Mais cela n'a guère d'intérêt, et je peux me tromper. Néanmoins, voici le récit du drame: "Vers midi, alors qu'il se tenait à l'écart des autres chasseurs, le retraité a été attaqué par un ours de forte corpulence, "plus grand qu'un homme" nous a dit un témoin de la scène.
En se protégeant le visage avec son bras il a été fortement griffé puis l'ours s'est attaqué aux jambes et pieds, notamment le gauche, heureusement protégés par des bottes. Alerté par les cris de Luis Turmo ses camarades ont, à leur tour, crié puis tiré en l'air pour faire partir l'ours. Luis T. ne doit son salut qu'à l'intervention des autres chasseurs".

Oui, bon. Le pauvre chasseur armé, face à un ours plus grand que lui, et qui met son bras devant le visage. Oui, bon. L'essentiel est ailleurs. Car Dollo est obligé de préciser que cet incident, s'il s'est déroulé ainsi, est le premier du genre répertorié depuis des lustres dans les Pyrénées. Or, cela ne peut pas coller, puisque Dollo ne cesse de dire que l'ours est une menace mortelle pour la montagne. A la fois, c'est la pleine confirmation de sa sagacité. A la fois, ce pourrait être considéré comme un démenti de toutes ses craintes. Car quoi, une seule attaque, et contre un homme armé qui vient chercher l'ours sur son terrain?

Alors Dollo réécrit le monde, à défaut de le réenchanter. Et voilà le travail: "D'autres attaques ont eu lieu dans les Monts Cantabrique (Espagne) notamment sur un homme de 72 ans. L'histoire de l'ours en France nous montre de nombreux autres cas malgré les affirmations contraires des associations environnementalistes pro-ours. Nous pouvons citer les cas récents des chasseurs qui ont eu la possibilité d'utiliser leur arme pour se protéger de Melba et Cannelle contrairement à Luis Turmo.
On se souvient aussi que le 6 novembre 2007 un chasseur de 24 ans de la localité aranaise de Les fût poursuivi par un ours puis blessé alors qu'il participait à une battue. Les faits ont eu lieu près de Era Bordeta, sur la commune de Arres.
Dans ces deux cas, les chasseurs espagnols n'ont pas pu faire usage de leur arme pour se défendre contrairement aux chasseurs français. Mais ces chasseurs auraient pu être des randonneurs, des promeneurs, des chercheurs de champignons solitaires qui n'auraient eu aucun moyen d'en réchapper. Que serait-il arrivé si c'était une famille avec des enfants?".

Oh! c'est splendide. Quatre commentaires. Le premier: une autre attaque, dans les monts Cantabriques, aurait visé un homme de 72 ans. Même âge que celui du Val d'Aran. Admettons. Le deuxième: un ours blessé, au cours d'une battue, aurait poursuivi un jeune chasseur. Il aurait certainement dû lui offrir des fleurs. Le troisième: les tirs des chasseurs qui ont tué Melba et Cannelle ne sont plus, et n'ont d'ailleurs jamais été de sinistres bavures contre des animaux rarissimes. Mais des actes de légitime défense. Dollo devrait prendre la place de Rachida Dati. Le quatrième enfin: mais que se serait-il passé si le fauve avait pu s'emparer d'un bambin? Et le croquer? Et en laisser les restes disloqués sur le chemin de grande randonnée, hein?

Arrivé à ce point, je crie pouce. Je ne vous dirai donc pas toutes les vilenies que Dollo imagine - lâchers clandestins, identités incertaines, mouvements baroques et sans contrôle jusqu'au Béarn, étranges substitutions de colliers émetteurs, etc.-, qui prouveraient au plus benêt l'existence d'un vaste complot. Quel en serait le but? J'ai dit ne pas vouloir psychanalyser, et je m'en tiens à ce butoir-là. La seule chose que je souhaite ajouter, c'est que la haine de la nature reste l'un des moteurs les plus stupéfiants de sa destruction. Et Dollo n'est jamais qu'un de ses nombreux prophètes. Pyrénées, terre de contrastes.

Auteur: Fabrice Nicolino - Planète sans visa du 24 octobre 2008

- Commentaire sur l'article de Nicolino

Nous atteignons ici le plus haut niveau de la médiocrité du journalisme. Fabrice Nicolino se base sur des approximations et les bruits de chiottes de son ami le Belge, Baudouin de Menten, webmaster de la Buvette des Alpages, bien connu pour répandre sa haine à l'égard des acteurs du pastoralisme et de tous ceux qui ne partagent pas ses idées sur l'ours et le loup.

Ce qui est juste et facile à trouver sur ce site, c'est que je suis bien originaire du Val de Loire, d'Onzain, plus précisément et que je suis installé à Tarbes depuis prés de 40 ans après avoir été à Lourdes, fait des études à Bordeaux et mon service national au PGHM (Peloton de Gendarmerie de haute Montagne) de Pierrefitte-Nestalas avec un détachement hivernal à Barèges, en Pays Toy. Il y a plus de 40 ans j'ai également travaillé aux refuges de la Brèche de Roland (Gavarnie) et de La Glère (Barèges), j'ai eu un troupeau de moutons qui estivait à La Glère l'été et je pratiquais beaucoup la montagne jusqu'à assurer des formations au sein de la FFME. Il ne s'agit là que d'un résumé pour montrer que, contrairement à Fabrice Nicolino, j'ai quelques idées des sujets dont je parle. Je ne me contente pas des élucubrations d'un belge qui, à l'occasion, passe quelques jours à Arbas pour pratiquer le parapente.

Je suis donc désolé d'avoir un tel pédigré et je prie Monsieur Fabrice Nicolino, grand journaliste d'investigation des bruits de chiottes, de bien vouloir m'en excuser.

J'ai écrit, il y a déjà longtemps, que le raisonnement binaire d'être pour ou contre l'ours était stupide. Je ne vais pas réécrire l'article mais j'en déduis que Nicolino et quelques autres pourraient se voir attribuer le prix de la stupidité. Contrairement à beaucoup de ces écologistes de salon, j'ai eu l'occasion de me retrouver face à un ours. Ca aussi je l'ai expliqué, mais le journaliste d'investigation n'a pas su investiguer. Quant à la cause de la disparition des ours, là aussi une bonne investigation le mènerait sans doute dans son propre camp.

Pour ce qui concerne le vautour, je mets au défi ce journaliste d'opérette de m'apporter la preuve matérielle par laquelle je suis contre les vautours et que je veux leur éradication. Là aussi, le travail du journaliste Nicolino relève de la fantaisie la plus totale.

Si je suis la tête de Turc d'une poignée de clowns de l'écologie, j'en suis particulièrement fier. Contrairement à eux je ne défends pas des slogans et des subventions rémunératrices pour leurs gourous mais des convictions, des valeurs et une nature qui est, depuis plus de 2000 ans, façonnée par l'homme et ses bêtes. Faut-il rappeler que dans les Pyrénées et dans toute la France, la nature sauvage n'existe plus depuis très longtemps. Et que, comme beaucoup de français, je ne suis pas de ceux qui veulent revenir 2000 a ns en arrière comme le préconise un rapport de FERUS, ADET et WWF, je suis, aux yeux de ces écolos amateurs un personne "contre nature". Vu dans ces termes, je le revendique et l'assume.

La biodiversité pyrénéenne n'existe qu'à travers son pastoralisme. C'est le résultat de l'action conjuguée de l'homme et de ses bêtes qui font que depuis des siècles et notamment depuis 200 ans (voir les études d'Augustin Pyramus de Candolle et ses successeurs dans l'aventure botanique). Nier cette réalité historique et scientifique lorsqu'on est un journaliste d'investigation c'est faire preuve d'une grande ignorance et d'une rare médiocrité professionnelle.

En fait, Nicolino me reproche d'avoir écrit un article sur le journal électronique Kairn.com sous le titre "Attaque d'un ours sur un homme de 72 ans dans le Val d'Aran en Espagne". (Voir le dossier sur les ours dans le Val d'Aran) Un article qui ne plait pas à ses amis écolos dits "pro-ours" qui nous "gavent" de slogans par lesquels l'ours n'est pas dangereux. Une fois encore, désolé pour tout ce petit monde spécialiste du mensonge, mais c'est une réalité. Toute la presse espagnole et française en a parlé. Mais lui, Nicolino, depuis son bureau parisien, nie les faits. Ce fantasque journaliste est convaincu que mes propos sont le produit d'un rêve au point de suggérer de me faire psychanalyser. A moins que Nicolino n'ait été manoeuvré par un certain belge ou quelques associations dont on connaît le peu de scrupule, "au nom de la cause" comme certains d'entre eux disent.

Alors Nicolino se moque. Moi je m'amuse face à ce comportement infantile d'une rare naïveté. Je suis peut-être la tête de Turc mais en attendant, Nicolino et quelques uns de ses amis sont les seuls à croire à ce grossier mensonge. Toute la presse espagnole et les français sérieux ont rencontré les protagonistes, connaissent les lieux, ont vu les blessures... Où était Nicolino pendant ce temps? A Paris!

Nicolino écrit: "Arrivé à ce point, je crie pouce". Il a raison. Il vaut mieux pour lui. Il s'est mis dans une telle panade en jouant l'apprenti sorcier de l'écologie. Les mensonges et les manipulations, ils existent tout comme le complot des prophètes du tout sauvage. S'il est un minimum honnête, il lui suffit d'aller chercher dans l'idéologie des créateurs du WWF dont il connaît parfaitement l'histoire. Mais ça fait mal à ce perdant qui a toujours voulu se voiler la face. D'ailleurs, dans son ouvrage, il nous amuse en prétendant ne pas avoir le détail des donateurs du WWF. Cette liste est publique.

Les Pyrénées n'ont jamais été sauvages depuis plus de 2000 ans. Je ne vois pas pourquoi elles le deviendraient en se vidant de ses habitants comme certains l'ont imaginé dans les années 90 et y croient encore. Si c'est ça la haine de la nature, alors je l'assume parce que je suis pour des Pyrénées vivantes où vivent des femmes et des hommes et où il continue à subsister des troupeaux et des éleveurs qui font des produits de qualité dans un espace préservé par eux-mêmes depuis plus de 2000 ans. Je suis pour un développement soutenable pour tous qui englobe les aspects environnementaux, sociaux, économiques et culturels. Si c'est ça être un prophète, alors nous sommes nombreux et j'en suis ravi.

Louis Dollo, le 10 mars 2011

Nota:

1- Depuis l'écriture de ces articles, Fabrice Nicolino a écrit un livre: "Qui a tué l'écologie?". La personne n'est pas à une ambiguité prés.

2- Quelques semaines avant cet article, Fabrice Nicolino avait écrit "Le méchant ours et le pauvre moucheron (fable des Pyrénées)" en versant des larmes de crocodile sur le sort réservé aux brebis et aux éleveurs confrontés aux prédations d'ours. Sachant que je partage les mêmes idées que ses interlocuteurs du moment en 2008, dans les mêmes associations.... nous pouvons nous interroger sur le rôle réel de Fabrice Nicolino qui est, manifestement, plus un propagandiste qu'un journaliste.

- Et les commentaires sur le blog de Nicolino

Je ne reprendrai ici que les commentaires les plus significatifs et autant que faire ce peut, ceux qui sont signés de leurs auteurs. Le courage des idées étant assez rare dans le milieu écolo-cybernétique, autant rendre hommage à ceux qui le méritent.
J'apporterais des commentaires à ceux qui parlent bien souvent sans connaître et sans savoir. Depuis longtemps, déjà, je n'interviens plus sur les forums et blogs de ce milieu, mes messages étant systématiquement effacés tout en faisant l'objet de critiques mensongères sans que je puisse m'exprimer. N'étant jamais mieux servi que par soi-même, je fais donc mes réponses ici.

Hacène le 24 octobre 2008

Tiens! on manque d'iode dans les Pyrénées aussi.
Une petite confrontation entre Dollo et le regretté Terrasson aurait été intéressante.
Pauvres randonneurs, ils ne verront certainement pas d'ours au moins autant horribilis que le grizzly, mais un long moment avec cet énergumène est déjà une épreuve en soi, pour certains n'en doutons pas tout aussi traumatisante.
Pour ceux qui n'auraient jamais feuilleté un livre de François Terrasson, n'hésitez pas, chacun peut s'y reconnaître, même très peu. Et certains, qui ne le liront jamais, sont des cas pathologiques.
PS: M. Dollo aime tellement les Pyrénées (qui ont des arguments en effet), qu'il en a également adopté les vieilles croyances. Un vautour qui s'attaque à un animal sain, vivant!!! La seule chose, à ma connaissance, qui pourrait faire croire à un tel comportement, c'est lorsqu'ils consomment le placenta des agneaux nouveaux nés, dans les alpages.
En fait, il est très pittoresque ce M. Dollo... Un dinosaure, effectivement.

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Voilà un clown anonyme qui est un vrai cas pathologique. S'exprimer en pseudo caché est d'un courage que j'ai toujours admiré...
Je ne sais pas si son propos est la conséquence des slogans et mensonges diffusés par les associations écolos, mais désolé pour lui, les vautours s'attaquent bien aux animaux vivants. Les faits sont reconnus officiellement. Il suffit de s'informer ailleurs que dans des associations sectaires du genre LPO ou WWF voir même FNE. Mais bon, ceci relève de la croyance irrationnelle. C'est comme la religion: ils ne voient rien se passer mais ils y croient. C'est ça la foi! "Bienheureux les innocents".

Le 24 octobre 2008

Inquiétant pour l'avenir de la nature en France, en tout cas .a vouloir tout rationaliser, et tuer ce qu'il le gène, le genre humain, en devient vite un martyre, et un mégalo. On parle jamais de ceux qui sont tué par des vaches, cerfs, sangliers, chiens etc., souvent a la chasse, comme par hasard. La chasse a quelque chose d'agressif pour tout le monde, il faut le dire pour les animaux, et les randonneurs.

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Il est tout à fait exact qu'il n'y a pas, en France, de randonneurs tués par des ours. Normal, avec moins de 20 ours dans les Pyrénées, il est peu probable d'en rencontrer. Mais lorsque la rencontre existe par surprise, nous nous rendons compte que l'affaire ne se passe pas aussi facilement que dans les livres ou les plaquettes promotionnelles de l'ours. Alors, imaginons un seul instant qu'il y ait une population viable d'ours dans les Pyrénées c'est-à-dire minimum 200 ours. Quel serait le résultat?

D'autre part, contrairement à certaines idées qui sont véhiculées, les Pyrénées ne sont pas des montagnes sauvages. Il y a des femmes et des hommes qui y vivent et y travaillent toute l'année. Ce sont des montagnes vivantes. Faut-il que les habitants et bergers vivent en permanence avec une menace? Faut-il que les habitants des villages acceptent, sous la contrainte de personnes extérieures, de mettre leurs enfants en cage comme dans certains lieux du Canada? Et au nom de quoi et de qui peut-on leur imposer de ne pas être en liberté dans les rues des villages? Qui a le droit de choisir le mode de vie des habitants d'un village ou d'une vallée ou d'une région? Sûrement pas les associations écologistes pas plus que les fonctionnaires de Ministères ou de la DREAL. La liberté de circulation, même à pied et même pour les enfants est un droit constitutionnel. L'Etat a l'obligation d'assurer cette liberté mais aussi la protection des biens et des personnes. Ces principes seraient-ils oubliés?

Faire référence aux accidents de chasse à l'encontre des randonneurs est pour le moins déplacé pour deux raisons: le nombre de randonneurs tués par chasse est presque nul et totalement nul dans les Pyrénées, par contre le nombre de randonneurs morts ou blessés en montagne est bien plus important. Pourquoi faire référence à la chasse et non à la randonnée elle-même? C'est un problème psychologique ou idéologique?

Raton Laveur le 24 octobre 2008

Les Pyrénées sans ours?
Réponse à Louis Dollo sous la plume de Jean-Christophe Bailly
"Ciel sans oiseaux, mer et rivières sans poissons, terre sans tigres et sans loups, banquises fondues avec plus bas des hommes et rien que des hommes se battant autour des points d'eau. Est-ce qu'on peut seulement vouloir cela?
Par rapport à cette direction qui semble inéluctable, tout animal est un commencement, un enclenchement, un point d'animation et d'intensité, une résistance.
Toute politique qui ne prend de cela aucun compte (c'est à dire la quasi-totalité des politiques) est une politique criminelle."
Le versant animal, Jean-Christophe Bailly, ed. Bayard 2007

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C'est bien joli de faire des citations d'auteurs reconnus. Ca fait cultivé... Mais l'éleveur n'en à rien à faire de cette littérature. Il en existe une autre dans les Pyrénées qui explique comment les anciens se sont battus contre les ours et les loups. Curieusement, cette littérature n'est jamais mise en avant.

Et puis ces auteurs bien pensants et bien intentionnés vivent confortablement et loin de tous ces problèmes quotidiens. Quelle valeur accorder à leurs propos?

Mathieu Hangue le 25 octobre 2008

Mes cousins de la vallée d'Ossau n'ont jamais vu d'ours de leurs longues vies. J'en ai toujours entendu parler, oui, mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui avait vu un ours. Et pourtant entre ballades, cueillettes de champignons, chasse à l'isard, ils ont parcouru, par tous les temps, tous les jours d el'année, tous les coins et recoins de cette superbe vallée.
Une autre fois à la cabane d'Aule, en discutant avec le berger qui avait terminé trois fromages qui devaient être descendus dans le sac à dos d'un de ses amis, le chien pastou est parti comme une flèche et est monté, monté. Le berger pensait que là haut il devait certainement y avoir un ours car le chien berger y était déjà grimpé la veille.
C'est mon "contact" le plus proche avec l'ours.
C'est vrai que Papillon s'approchait très près des villages mais il avait un comportement atypique. Mais Papillon s'est envolé...
A la fête du fromage à Laruns, début octobre, il y avait ces dernières années, un montreur d'ours. Mais ça n'a pas plu à tout le monde et maintenant c'est fini.
Quant aux vautours, imaginez l'époque où un vautour fut trouvé au nord de Mimizan, sur la plage, où il cherchait nourriture à plus de 100km des Pyrénées... A cette époque, il y avait encore des vaches et des chevaux sauvages ou mi-sauvages sur les dunes...On pouvait pêcher des esturgeons de plus de 1,5m, à 100 km en remontant le cours de l'Adour...
Aujourd'hui, il ne reste que les vautours et... les humains...
MH

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La cousine de la soeur de ma femme de ménage m'a dit que... Nous sommes en plein dans les brèves de comptoir.... Et du mensonge stupide.

Terminer 3 fromages à descendre dans le sac à dos....
Heureusement que les fromages ne sont pas descendus si tôt terminé. Quelle bouillie! Et combien de petit lait?
Les fromages se descendent à un certain niveau de séchage, pratiquement jamais à dos d'homme ou exceptionnellement pour une vente ou une consommation personnelle. Le plus souvent ils sont descendus en fin d'estive par muletage ou héliportage.

Face à cette salade mensongère, nous avons la certitude que cet auteur n'a jamais assisté à ce qu'il décrit. Ce doit être la cousine de la soeur de sa femme de ménage qui lui a raconté une histoire qu'il n'a pas bien compris.
Restons un peu sérieux!

Quant au montreur d'ours à la fête de Laruns, cela doit faire bien longtemps qu'il n'y vient plus. Mais ça ne plait pas à qui? Aux éleveurs ou aux écologistes "amis des bêtes"? Car, à ma connaissance, ce sont ces derniers qui s'acharnent à toutes les fêtes médiévales qui ne leurs plaisent pas.

Heureux d'apprendre qu'il ne reste que les vautours. Je croyais que nous les avions éradiqués.

L'incohérence bat son plein... c'est rassurant.

Baudouin de Menten le 25 octobre 2008

Si Louis Dollo publie sur le site Kairn, c'est parce que celui-çi est référencé dans GoogleNews, ce qui donne plus de visibilité à sa prose. Kairn parle d'alpinisme, mais visiblement se tappe complètement qu'une personne aux idées anti-environnementales soit responsable de la rubrique nature. Même si celà donne une idée complètement faussée de ceux qui pratiquent ce sport.
De toute façon, plus c'est gros, plus celà passe. La parano de ce type est tellement énorme, je ne comprends pas que les associations d'éleveurs continuent à travailler avec ce type. Tant mieux, celà les décrédibilise d'autant plus. Comme quoi la haine de l'ours rend aveugle.

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Comme à son habitude, Baudouin de Menten donne son avis et son interprétation comme s'il était le patron et créateur de kairn.com, avec une assurance incroyable. Dommage pour lui, ça ne marche pas comme ça.
Je travaille pour Kairn.com depuis sa création en 2000. J'ai même participé à sa création qui, à l'origine, était un moteur comparatif de prix et services de voyages dits "d'aventure" ou "outdoor".
J'écris dans toutes les rubriques sauf l'escalade... Quoique ça ne m'est pas interdit. Mais c'est un choix on ne peut pas tout faire.

Kairn.com ne s'adresse pas qu'aux alpinistes mais à toutes les formes de pratiques de la montagne et aux grimpeurs de falaises y compris en Bretagne et grimpeurs en salle. La rubrique "nature" s'appelle ainsi pour des raisons de place. Normalement c'est une rubrique "environnement" (le mot est plus long donc manque de place sur une seule ligne) au sens large que ce soit en montagne ou en falaise.
Kairn.com est référencé pour Google News. Est-ce interdit? La Buvette des Alpages de Baudouin de Menten l'est bien aussi. Serait-ce de la jalousie.

Je ne suis pas le seul à écrire dans cette rubrique et il y a des informations provenant des associations dites "pro-ours" ou "pro-loups". Nous au moins, nous ne fournissons pas de l'information selon le principe de la pensée unique.

Mais bon... un sectaire ne peut pas le comprendre.

Quant à ma paranoïa, je dois rassurer les lecteurs. Elle se porte bien. Et nous sommes des milliers dans le même cas dans les Pyrénées. Ca décrédibilise les associations d'éleveurs? Depuis 6 ans que je les accompagne, ils ne m'ont pas encore viré. Ca viendra peut-être mais dans l'immédiat.... Lequel de nous deux est plus crédible pour eux?

Louis Dollo, le 10 mars 2011

Fabrice Nicolino le 26 octobre 2008

Patrick Pappola me charge de mettre le message qui suit en commentaire, pour cause d'embrouille technique. Je m'y colle donc.
"Salut Mathieu, pourquoi dis-tu que l'ours "Papillon" avait un comportement "atypique"? Il avait un comportement d'ours, tout ce qu'il ya de plus typique me semble-t-il au contraire. Peux-tu m'expliquer s'il te plait?

Pour en finir avec Dollo:
Voilà un (autre) homme qui a croisé l'ours sans porter un fusil: il n'avait que ses yeux, son intelligence et son coeur.
Ca se passe en Haut-Béarn, sur un sentier des plus pratiqués et pour moi, c'est la preuve par l'image que les ours d'origine slovènes sont bien des animaux sauvages, qu'ils sont parfaitement adaptés aux Pyrénées et que les croiser est un réel bonheur!
Lien: http://jeancapdevielle.blogspot.com/search/label/jérome

Quant à Louis Dollo, il vaut mieux en effet en rester aux bornes de la psychanalyse pour rester gentil. Quelques infos néanmoins: l'homme en question se sent comme une "pièce rapportée" dans les Pyrénées dont il n'est pas originaire. Il se sent donc obligé de rejoindre les rangs des opposants les plus violents à l'ours pour se sentir "de là". Démarche assez banale somme toute...

D'autre part, lorsqu'on est "grillé" dans le monde associatif et montagnard tarbais, rien de mieux qu'internet pour briller (ou essayer de briller) et se refaire une virginité. Ainsi, Louis Dollo profite de son site internet comme d'une vitrine (on y trouve en effet des milliers d'infos sur les Pyrénées) pour mieux se "référencer" et diffuser sa pensée politique anti-nature (mais pas seulement...) qu'un échange sur le forum Ossau.net permet de comprendre tant il est vrai que pour lui (je le cite discutant publiquement sur un forum avec un ertain "Lazerque"):

"Lazerque, les fonctionnaires sont une race (au sens de groupe,.... de troupeau pour employer un terme adapté au milieu pastoral) qui, comme les putes, ont tendance à se développer. Ce n'est pas un jugement de valeur mais seulement une observation objective de l'évolition socioculturelle.
Dans les 2 cas on va droit dans le trou le tout aidé et porté par les écolos de salon... vers le canapé.
Je sens que je vais passer une retraite à observer le phénomène...."

Joli programme politique n'est-ce-pas? En fait, il se lâche souvent sur les fonctionnaires car pour lui, ce sont des fonctionnaires incompétents qui suivent la question de l'ours en France. Sa bête noire est là:
http://www.ours.ecologie.gouv.fr/

La meilleure réponse à ce genre de personnage, c'est cela:
http://www.pyrenees-team.com/forumpteam/viewtopic.php?t=2172

Enfin, ceux qui veulent en savoir plus sur ce personnage qui, aussi dérisoire qu'il soit, n'en réussit pas moins à jeter de l'huile sur le feu en permanence concernant l'ours, voilà ses prouesses sans fin... et sans limites dans l'abjecte: http://www.buvettedesalpages.be/dollo_louis/index.html (page supprimée)

C'est ce genre de personnes que l'on nomme "ultrapastoral", voilà l'un de ceux qui mettent le feu aux Pyrénées contre l'ours...

Et puis, si vous voulez rire un peu (ou beaucoup), sachez que cet été, aux "Pastoralies 2008", Louis Dollo était intervenant officiel à la tribune sur... je vous le donne en mille?
... "Internet: mensonges et vérités sur la toile, par Louis Dollo, journaliste, représentant de l'ASPP65"
Non, non, vous ne rêvez pas!!!
Sur ces Pastoralies, mon témoignage de terrain ici: http://www.buvettedesalpages.be/2008/08/pastoralies.html (page supprimée)

- Commentaire

Patrick Pappola est presque une institution dans le grand cirque qu'il organise autour de l'ours. Nous pourrions en faire un film comique....

Sur les forums, Patrick Pappola s'identifie aux ours en prenant des pseudos comme Papouma (en référence à la femelle Palouma morte en montagne suite à une glissade malencontreuse) ou, pour le dernier, Papours. Ses commentaires sont toujours sucrés d'ignorance, d'incompétence, d'obsession et de pas mal de stupidité (pour rester poli). Pour plusieurs écologistes "il est marrant", pour d'autre c'est un "grand spécialiste" mais pour la majorité des pyrénéens, c'est un comique au même titre que Baudouin de Menten, que l'on visite à l'occasion sur les forums quand on veut s'amuser.

Il dit que Papillon n'a pas un comportement atypique mais un comportement d'ours. Evidemment, il sait ce qu'est un comportement d'ours puisqu'il s'identifie lui-même à l'ours. En fait, Papillon était un vieil ours qui a passé presque toute sa vie en Béarn. Dérangé par un mâle slovène, il quitte son territoire pour venir en Pays Toy qu'il a fortement perturbé. Là, nos grands spécialistes de l'ours décident que c'était un jeune mâle en recherche de territoire. Il va de grange en grange manger quelques agneaux et brebis y compris dans les villages de Cheze et Sers. Les "spécialistes" décident de le capturer. Mais, pensant que c'était un grand, fort et beau jeune mâle, ils administrent une dose trop importante d'anesthésiant. La bête ne s'en remettra pas. A qui la faute? Sûrement aux éleveurs pyrénéens selon l'idéologie écologiste.

Pour Papours, venir chercher des moutons dans les villages sans avoir peur de l'homme, c'est, sans aucun doute, un comportement normal d'ours. Dans ces conditions, les gens n'ont peut-être pas tort de refuser des ours pour qu'eux et leurs enfants vivent sereinement et librement dans les villages. Et les spécialistes ont-ils un comportement de personnes compétentes?

Papours poursuit son délire en disant d'un auteur: "Voilà un (autre) homme qui a croisé l'ours sans porter un fusil"... Moi aussi cela m'est arrivé plus d'une fois. A 13 ans dans les Pyrénées-Orientales lorsqu'il y en avait encore. Vu la bête je ne suis pas resté à l'admirer et attendre qu'on se dise bonjour. Et bien d'autres occasions en Alaska... on ne s'approche pas trop quand même pour philosopher sur le caractère de la bête. Mieux: en Alaska il est recommandé de se promener armé. Sans arme "c'est de l'inconscience". Qui a raison, qui à tort? A voir le nombre de morts en Europe Centrale, nous avons le droit de nous interroger sur "le comportement normal d'un ours".

Selon notre amuseur public, il faut "en rester aux bornes de la psychanalyse" pour ce qui me concerne. Il est vrai que je ne m'identifie pas à l'ours. Néanmoins je n'ai pas besoin de l'ours pour me sentir "de là". J'avais fait la démarche bien avant... comme expliqué plus haut.

La diffamation, seul argumentaire pro-ours
Je serais donc "grillé" dans le monde associatif et montagnard tarbais". Ca me fait une belle jambe. Je n'ai pas eu beaucoup besoin d'eux pour faire ce que j'ai fait. Par contre j'en connais beaucoup qui ont eu besoin de moi ou qui en ont profité. Tant mieux pour eux! Mais il arrive un âge où il faut savoir passer la main. Je n'ai nullement besoin de l'ours pour exister. J'existais avant et j'existerai encore après. Mais par manque d'arguments, voilà que l'ours réincarné m'attribue une citation sans référence. Je le mets au défi de prouver que j'en suis l'auteur. Mais si cette invention purement diffamatoire lui fait plaisir et participe à son équilibre psychique.... Cela n'empêche pas le caractère mensonger et diffamant à son intervention avec toutes les conséquences possibles qui peuvent en découler. Quant à la suite de liens, on ne comprend pas très bien à quoi ils correspondent. Mais bon... ça aussi, ça doit contribuer à son bien-être animal d'ours réincarné.

Interprétation sur Les Pastoralies de 2008 au Plateau de Beille
Bien entendu il ne peut pas s'empêcher d'interpréter ce qu'il a vu aux Pastoralies du Plateau de Beille en Ariège en août 2008. Il donne sa version dans laquelle il oublie un petit passage par la case gendarmerie... Des gendarmes qui avaient assez bien observé la tentative de manipulation de désordre pour faire accuser les organisateurs des Pastoralies. Mais ça ne marche pas comme ça à la Gendarmerie... alors nos écologistes accusent les Gendarmes... Pas grave. Nous savons aujourd'hui où sont les vrais perturbateurs. Dans cette affaire la jalousie et le dépit ont marqué nos écolos. Prés de 10000 personnes à Beille contre 500 pique-niqueurs pro-ours à Arbas... Le compte n'y est pas. La partie est perdue par KO!

Paul le 27 octobre 2008

Concernant Dollo il y a aussi une vérité assez basique concernant son engagement, c'est qu'être anti-ours et porteur d'un discours contre les associations de protection de la nature, ça vous ouvre pas mal de portes dans ces vallées et en particulier les offices de tourisme qui vous refilent des clients quand vous êtes guide de pays. Il y a aussi un intérêt bassement économique dans tout cela.

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Et oui Paul. Je reconnais que tu as su te créer quelques problèmes dans le Couserans... Tu l'as peut-être un peu cherché. Et puis, si ça ouvre les portes c'est peut-être aussi parce que c'est un courant majoritaire. Ils ne vont quand même pas ouvrir les portes à des gens qui leur crachent dessus à longueur d'année sur Internet.
Remets toi et réfléchi!

P.Ple 3 novembre 2008

Salut Paul,
Oui et non ... c'est vrai que Dollo, ex comptable aussi... sait bien compter son blé.
Mais pour avoir fait le tour d'une bonne partie des offices du tourisme pyrénéens, je peux te dire que la plupart de leurs employés (et directeurs!) sont vraiment favorables à l'ours... et ulcérés en Ariège de l'interdiction stupide qui leur est faite de seulement évoquer l'ours, censure réelle et imbécile orchestrée par Augustin Bnrepeaux, président (P.S) de ce département et grand ennemi des Pyrénées avec l'ours...
Dans les Pyrénées, l'opposition à l'ours ne tient qu'à une poignée d'excités très minoritaires mais très soutenus par celui qui les vassalise sans même qu'ils ne le voient: le politicard local... pour qui l'ours ne mérite pas une once d'honneur, c'est un vulgaire fusible à griller pour se construire un électorat fidèle...

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P.P n'est autre que Patrick Pappola, alias Papours. Notre amuseur public découvre que je sais compter le blé. J'en gagne sans doute moins que lui, mais bon.... Il doit être comptant de l'avoir dit. Il a dû en retirer beaucoup de plaisir.

Le plus amusant est qu'il dit le contraire de Paul. Normal, pour sauver "la cause" il convient de mentir. Il ne faut pas laisser croire que "la cause" est perdue. Mais désolé, Paul ne ment pas. Alors le baratin de Papours devient vite une mixture au mauvais goût. Une poignée d'excités? Allons bon. Quelques milliers dans les rues quand il le faut. Combien dans les manifestations pro-ours à Arbas, Toulouse ou Paris? 7 sur le pont de l'Alma. Il faut le faire! Et cela ne demande aucun commentaire.

Sagnol Michel le 24 novembre 2008

Bonjour,
J'ai parcouru avec intéret votre blog sur ce cher Dollo de Tarbes. Il s'avère que je connais ce monsieur par voix internet depuis déjà quelques années, je faisais partie alors d'un groupe d'échanges avec les services de Jeunesse et Sports sur lequel il intervenait fréquemment avec souvent des avis très contestables et je le lui avais fait remarquer par courriel. Ce monsieur est partout, parle de tout, encadre des balades en montagne (payantes!) sans que quelqu'un puisse me dire réellement avec quels diplômes il peut le faire car à ma connaissance, il n'a pas de brevet d'état d'Accompagnateur en Montagne, ni de Guide de Montagne l'autorisant à exercer contre rémunération.
Par contre, il dispose de quelques informations! Je siège, par mes fonctions représentatives des Accompagnateurs en Montagne des Pyrénées, au sein du "Groupe National Ours des Pyrénées", intégrés à ce groupe par avis de Monsieur le Préfet de Région Midi-Pyrénées, coordonnateur de Massif, et de Madame la Secrétaire d'état à l'environnement, (Madame N.K.M). Or nous avons trouvé le compte rendu de la réunion de mise en place de ce groupe (à laquelle monsieur Dollo ne participait pas...)sur son site, ce qui est pour le moins curieux, d'autant plus qu'il exprime des avis sur ce groupe dont il ignore tout.
Il serait bon de lui demander de justifier de ses qualifications pour ses activités et de ses titres pour se permettre de donner des avis sur tout. Les Accompagnateurs en Montagne des Pyrénées, regroupés au sein des "Passeurs des Pyrénées/Fcamp" sont bien placés pour parler de ces problèmes car ils sont en contact toute l'année avec, d'une part les bergers, les agriculteurs et d'autre part les personnels du parc National des Pyrénées, l'ADET etc et eux, accompagnent en montagne et en piémont des clients, en toute légalité! Pour ma part, je fais partie de l'ADET, et j'ai de bonnes relations aussi avec des bergers et des éleveurs opposants de l'Ours. Je pense qu'il serait temps que les gens qui ne sont pas au courant se taisent ou pour le moins modèrent leurs avis péremptoires en écoutant ce que disent les tenants des deux bords, car chacun a de bonnes raisons et des avis qui peuvent s'entendre sinon se comprendre.
Comme quelqu'un le disait dans les commentaires que j'ai lus il vaudrait mieux essayer de tempérer les disputes que de jeter de l'huile sur le feu.
Michel Sagnol

- Commentaire

Pour être précis, Michel Sagnol est accompagnateur en (moyenne) montagne et président de "Passeurs des Pyrénées/Fcamp".
[Ndr: depuis la rédaction de cette page, Michel Sagnol n'est plus président de "Passeurs des Pyrénées". Il est sans doute préférable, ici, de taire les motifs]
Il est exact que nous nous connaissons par Internet sur la liste de dialogue évoquée mais aussi à travers une émission de radio en multiplex concernant le tourisme dans les Pyrénées. Trois observations.

1/ "Ce monsieur est partout, parle de tout,..." Apparemment, c'est la même chose pour Michel Sagnol puisque nous nous retrouvons aux mêmes endroits. Est-ce interdit? "Parle de tout".... Je parle de ce que je connais. Mais Michel Sagnol peut aussi parler. Ce n'est pas interdit. Dois-je me taire sur les sujets méconnus de Michel Sagnol? Drôle de mentalité...
2/ "...il intervenait fréquemment avec souvent des avis très contestables et je le lui avais fait remarquer par courriel..." Contestable par qui? D'autant que je n'ai pas le souvenir de ses remarques par courriel. Mais rien n'interdisait à Michel Sagnol d'intervenir s'il avait des arguments. Manifestement il n'en avait pas et n'en a toujours pas comme nous allons le voir...
3/ Au cours de cette émission de radio où il était question des lieux les plus remarquables à visiter dans les Pyrénées, j'ai été assez stupéfait de voir le niveau d'ignorance (je dis bien ignorance) de Michel Sagnol à répondre à une question aussi simple. Bien sûr, il connaissait son secteur même s'il avait quelques difficultés à le valoriser, mais il s'agissait de l'ensemble des Pyrénées. Face à ce néant j'ai effectivement pris la main pour valoriser les Pyrénées plutôt que d'avoir une carpe muette. Lorsqu'on a la prétention d'être président de "Passeurs des Pyrénées/Fcamp" on doit être capable de parler des Pyrénées et non pas seulement de son quartier. A défaut, on en tire les conséquences. Je suis désolé si je connais mieux les Pyrénées que Michel Sagnol mais c'est un exercice qui, à cette époque, n'était pas difficile. Espérons, pour ses clients, qu'il ait évolué.

La diffamation: le seul argument de ceux qui n'ont rien à dire
Michel Sagnol dit: "Ce monsieur .... encadre des balades en montagne (payantes!) sans que quelqu'un puisse me dire réellement avec quels diplômes il peut le faire..."
De part ce propos public, nous sommes bien en présence d'un comportement diffamatoire ayant pour seul but de me porter préjudice.
1/ Tout le monde sait que je n'ai pas de Brevet d'Etat Sportif (juste le tronc commun) me permettant d'exercer à titre professionnel contre rémunération comme le prévoit le code du sport. Ce n'est un secret pour personne sauf, sans doute, pour Michel Sagnol.
2/ Si, selon Sagnol, j'encadre "des balades en montagne (payantes!)", je suis condamnable. Mais encore faut-il en apporter la preuve. Et là, je lui souhaite bien du courage. Il s'agit, de sa part, d'une accusation mensongère. La preuve: je n'ai jamais fait l'objet d'aucune poursuite. Je n'ai d'ailleurs jamais été inquiété sur ce sujet alors que Michel Sagnol avait la possibilité de déposer une plainte à mon encontre ou de me dénoncer auprès des services de la Jeunesse et des sports. Mais il ne l'a jamais fait. Et pour cause.... Pas de preuves, pas de réalité des faits, et uniquement des affirmations mensongères pour porter préjudice ici, sur le blog de Nicolino, qui se fait un malin plaisir à adhérer au mensonge.

"Groupe National Ours des Pyrénées": "il dispose de quelques informations!"
Lorsqu'une personne s'intéresse à un sujet et d'une manière générale, à la vie publique, est-il anormale de rechercher et disposer d'informations? Est-ce un délit? Ou peut-être est-ce le côté jaloux de Sagnol dépité de ne pas tenir des secrets d'Etat pour se valoriser auprès de ses collègues?
Si les "Passeurs des Pyrénées/Fcamp" sont bien placés pour parler de ces problèmes", alors pourquoi leur Président n'informe-t-il pas? Pourquoi conserve-t-il toutes les informations "secrétement"? Je dispose de quelques informations? Et pour cause... Comme toute la presse puisque je travaille comme correspondant pour plusieurs journaux. Je peux même dire que nous avions les communiqués de presse des décisions prises avant la fin des réunions du GNO et dès que les portes se fermaient. C'est dire la totale inutilité de la présence de Michel Sagnol et de la FCAMP au groupe national ours. Mais, si cette nomination lui permet d'exister et lui procure du plaisir, pourquoi pas? Je n'ai jamais contesté sa légitimité. Par contre, je m'interroge sur son utilité. Qu'il se rassure, je n'ignore rien de ce groupe et les comptes rendus sont publics. Encore la preuve de la totale ignorance de Michel Sagnol en matière de législation de l'environnement: les pouvoirs publics ont l'obligation de fournir toutes informations et tous documents sur les questions d'environnement à tous citoyens qui en fait la demande. Et mieux encore: Tout le monde a le droit de donner son avis (Cf. article 7 de la charte de l'environnement constitutionnelle)

Michel Sagnol devrait appliquer à lui-même ses propres propos: "Je pense qu'il serait temps que les gens qui ne sont pas au courant se taisent ou pour le moins modèrent leurs avis péremptoires..."

Je donne tout à fait raison à Michel Sagnol lorsqu'il dit: "il vaudrait mieux essayer de tempérer les disputes que de jeter de l'huile sur le feu". Voilà encore un propos qu'il devrait s'appliquer à lui-même pour l'ensemble de ses interventions notamment celle sur le blog de Fabrice Nicolino. Et appliqué à la problématique de l'ours, je me permettrai de lui rappeler que:

1/ Les éleveurs de montagne paient des "vacades" et/ou participent collectivement à la gestion et l'entretien d'un espace montagnard, bien collectif d'une communauté (Commissions syndicales) et biens privés des communes et non public, pour y faire pacager leurs bêtes qui se font manger par des grands prédateurs qui sont lâchers volontairement au milieu de leurs troupeaux pour satisfaire l'idéologie environnementaliste du "tout sauvage". Ce qui revient, à terme, à suggérer le départ de ces espaces de tous les éleveurs.
2/ L'accompagnateur en montagne utilise le même espace à titre gratuit, y compris cabanes pastorales ouvertes et chemins entretenus par les éleveurs qui, eux, paient des "vacades", pour y exercer un métier pour lequel il est rémunéré par ses clients sans prendre le risque de se faire manger son outils de travail.

De ces observations, et sans remettre en cause le principe de la gratuité d'usage de l'espace, l'accompagnateur en montagne devrait être reconnaissant et respectueux du travail fait par les éleveurs et bergers d'aujourd'hui et d'hier. Le manifeste de développement durable de la FCAMP ne semble pas traduire cet état d'esprit.

Louis Dollo, le 26 mars 2011

PS: Depuis la rédaction de ce document, nous apprenons que:
1/ Michel Sagnol n'est plus Président de "Passeurs des Pyrénées / FCAMP"
2/ Michel Sagnol aurait quelques difficultés relationnelles avec des collègues ou du moins avec le FCAMP
3/ Des accompagnateurs contestent les termes du manifeste qui n'aurait pas fait l'objet d'un accord des membres. Des démissions auraient eu lieu et/ou pourraient avoir lieu dans les prochains mois à défaut de voir des modifications apportées à ce manifeste concernant les grands prédateurs tels que l'ours

Ceci semble confirmer que Michel Sagnol ne fait ici qu'une démarche très personnelle manifestement diffamatoire pour satisfaire son idéologie sectaire à l'égard de l'ours en qualité de militant d'une association dite "de protection de l'environnement".