En petit caractère, en bas de page c’est-à-dire lorsque plus personne ne lit le texte après avoir vu le titre, nous voyons que l’organisateur est l’association Plant’Aiire Et là nous sombrons dans un autre monde que celui dans lequel nous vivons, notamment les bergers…: «De la transformation de soi à la transformation du monde!». Et il est précisé sur la page d’accueil: «Nous sommes très heureux de vous proposer quelques nouveautés…. A découvrir, dans les domaines de l’écologie intérieure, l’écologie relationnelle et l’écologie sacrée». A ce niveau, paysans montagnards, baissez les bras, vous ne faites pas le poids.
On peut sourire de ce type d’association dite «écologiste» ou de «défense de la nature». Mais ne devons-nous pas tirer la sonnette d’alarme face à ce qui ressemble curieusement à des thèmes sectaires?
Le reste de l’affiche est du même genre trompeur, manipulateur et racoleur… un peu comme le font les sectes.
«Le loup symbole de la nature sauvage en danger». Lu de cette manière l’amalgame est complet. Le loup est en danger. La nature sauvage aussi. Le problème est que le loup n’a jamais été en danger et encore moins en danger d’extinction au niveau mondial et que la nature sauvage n’existe plus en France depuis quelques milliers d’années. Avant d’affirmer de telle chose il faudrait déjà que les organisateurs s’informent et demande aux français s’ils veulent vivre dans une nature sauvage avec des loups, et bien sûr des ours, à tous les coins de chemins…. Eux qui ont déjà peur des chiens et des sangliers…
Bien sûr, on nous sortira bien un sondage… avec des questions biaisées et surtout sans débat et sans avis opposé. Uniquement avec des affirmations préalables comme le font toutes les bonnes dictatures et notamment celle qui a institué les premières lois de protection animale.
L’animateur de cette soirée est tout aussi étonnant. Gérard Ouari, guide naturaliste et fondateur de l’association "Mille Traces". Et bien sûr, il propose une sortie payante, si possible en liquide vu le montant… même pas un billet de 10 Euros…. Ça ne doit pas les devoir. Ce qui semble bien signifier, comme le font d’autres associations du même genre comme l’ADET-Pays de l’ours et Férus, les associations écolos se rendent des services réciproques au profit des copains. Il serait inconvenant que Gérard Ouari racole la clientèle via son association. Autant passer par les copains… à charge de revanche très probablement.
Et la multiplication des associations permet de multiplier les opportunités et, dans bien des cas, des subventions des pouvoir publics alors que ce sont les mêmes…. Un système à peine pervers… Juste légal mais… trompeur!
Louis Dollo, le 20 octobre 2013