Cette énergie renouvelable devrait apporter au bilan énergétique de la région d'ici 10 ans un potentiel de 600-800 mégawatts -équivalent d'une tranche nucléaire-, alors que 11 mégawatts sont actuellement installés.
"Alors que dans un passé récent il était nécessaire de soutenir la filière, aujourd'hui il semble plus pertinent d'organiser les implantations, car l'industrie éolienne est maintenant à la mode avec des conditions techniques et économiques viables", a souligné M. Caron.
Outre les recommandations pour les élus désirant accueillir des éoliennes, le document du conseil régional détermine les zones "propices, assez propices, possibles ou inadéquates" pour leur implantation.
Le résultat est obtenu en juxtaposant les cartes des zones les plus favorables techniquement (vent) et économiquement (proximité du réseau de transport d'électricité) que celles des contraintes environnementales (zones naturelles protégées, couloirs d'oiseaux migrateurs) ou paysagères.
Le document "contribuera à un développement harmonieux de projets éoliens dans le Nord-Pas-de-Calais", région pionnière aussi bien pour la stabilisation de la consommation énergétique que pour le savoir-faire dans l'éolien, a souligné M. Caron.
De son côté, le directeur régional de l'environnement Bernard Brillet a insisté sur les implantations dans les zones portuaires ou friches industrielles quand c'est possible et la nécessité d'éviter le "mitage" du paysage en concentrant les fermes éoliennes.
Source: AFP du 26 mai 2003