- Une agriculture difficile dans les zones de montagne
- Colloque international: "L'eau en montagne"
- En Auvergne, le petit lait ne finira plus dans la rivière
- Pollution sonore en montagne: ces animaux qui perturbent le calme
- Les pets de ache polluent
- Un agriculteur condamné pour pollution
Développement durable en montagne, dans les vallées, dans les Pyrénées et ailleurs
- Définition de produit phytosanitaire
- Payer les agriculteurs pour protéger l'environnement?
- Qui s'intéresse à la pollution?
- En Auvergne, le petit lait ne finira plus dans la rivière...
La Région a choisi d'aider les producteurs pour la mise aux normes de leurs exploitations.
Rivières, lacs naturels et zones humides: l'eau est un atout pour l'Auvergne, un atout écologique bien sûr, mais aussi un atout économique car elle représente un levier pour l'émergence d'un tourisme durable.
Seulement voilà, nos cours d'eau ne sont pas à l'abri des pollutions. Parmi elles, le rejet des effluents fromagers. Dans la seule zone de production AOC de saint-nectaire, le rejet de lactosérum représente une pollution diffuse d'environ 80 000 équivalents habitants...
Face à ce vrai problème, la Région Auvergne a choisi d'aider les producteurs pour la mise aux normes de leurs exploitations.
Source: Conseil régional d'Auvergne
-Et dans les Pyrénées....
La problématique du petit lait issu de la fabrication de fromages doit être analysée en fonction du lieu et de la quantité produite.
Les productions de montagne concernent le plus souvent des petits producteurs très diffus sur le plan géographique. Ces petits producteurs n'ont pas les moyens individuels d'envisager des centres de traitement de proximité. Leur caractère diffus ne permet pas non plus d'avoir des moyens collectifs. La solution des grandes unités de production tel que les laiteries n'est donc pas applicable pour des raisons matérielles et financières.
Par ailleurs il faut distinguer la fabrication à la ferme en vallée et celle en estive dans des lieux parfois inaccessibles en véhicule. En vallée, nous sommes dans le cas présenté ci-dessus et en estive également avec l'aggravation de ne pas disposer de moyens de transport pour porter le petit lait en un lieu de traitement.
Que se passe-t-il?
La méthode à l'ancienne: on jette le petit lait avec les conséquences de pollution des ruisseaux ou on le donne au cochon monté en estive, solution la plus
écologique.
L'avenir
Des études sont en cours pour que le petit lait soit réutilisé soit en sous produit direct tel que la fabrication de "greuil" auquel cas il faut trouver les
débouchés. Solution qui pourrait trouver un aboutissement y compris dans les grandes surfaces. Ou bien, répondre à la sollicitation d'industriels laitiers pour
transformer le petit lait en poudre. Pour cela, il faut pouvoir évacuer le petit lait conservé dans certaines conditions, le plus souvent en hélicoptère. Solution
difficilement acceptable dans le Parc National. Et pourtant, il faudra bien trancher entre telle ou telle pollution.
Des études sont donc en cours. Attendons les résultats....
Louis Dollo, le 3 juin 2009
- Un agriculteur condamné pour pollution
Le tribunal correctionnel de Vannes a sanctionné un éleveur laitier qui avait utilisé un produit phytosanitaire à proximité d'un fossé, alors que la réglementation l'interdit. Cet agriculteur n'avait pas tenu compte de la distance de sécurité à respecter: un mètre quand le terrain est plat et cinq mètres en cas de déclivité. Il s'était fait surprendre par deux agents de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Jugé lors d'une première audience pour leur avoir brandi un couteau sous le nez, il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et 750€ d'amende. Hier, pour les faits de pollution, le tribunal a prononcé une peine de 100€ d'amende et 15 jours de prison avec sursis.