- Les derniers articles de presse, le 8 septembre 2001
Depuis cet article de presse, c'est le silence le plus total sur cette affaire. Néanmoins l'enquête s'est poursuivie et on comprend mieux l'embaras des autorités. Le responsable serait l'ONF qui, au cours d'une opération de traitement des arbres (forêt domaniale à proximité) aurait laissé tomber par accident, un bidon de lindane depuis l'hélicoptére. Ce bidon aurait par la suite pollué tout un vallon dans lequel coule un ruisseau où viennent boire les animaux.
Cette situation n'est pas sans poser de nombreuses questions.
- Pourquoi cet établissement public de l'Etat utiliserait-il un produit interdit depuis plusieurs années?
- Pourquoi avoir caché la vérité et continuer à la cacher?
- Devant tant de mensonge et de "non dit", quelle garantie de protection peut avoir le consommateur (fromage, cueillette des fruits sauvages, etc...)
- Quelles santions pour les responsables (si c'était une personne privée...???)
Voilà quelques éléments de réflexion. Mais il est probable que associations de protection de la natures, éleveurs (qui au départ avaient été accusés), chasseurs et pêcheurs n'en resteront pas là. Du moins il faut l'espérer, si non c'est la porte ouverte à tous les abus.
Fait en Aout 2001
- Un an après, où en sommes-nous?
C'est au point mort.
L'enquête de gendarmerie est terminée et a été transmise au parquet.
Les avocats des parties civiles ont reçus un dossier tronqué de beaucoup d'éléments d'expertise et d'enquête:
- Un compte rendu d'expertise surprenant
- Il n'a été fourni aucune indication sur les lieux où les isards ont été retrouvés morts
- Il n'est pas mentionné l'espace de pacage des brebis dont le lait a été contaminé (les fromages ont été retirés de la vente)
- Il n'est pas précisé sur une carte le lieu exact où une personne a bu de l'eau ayant entraîné son hospitalisation
- Un rapport d'expertise a été communiqué amputé de nombreuses pages.
Autant d'éléments troublants et de trop nombreuses interrogations pour ne pas dire qu'on se fiche de la figure du monde. Que veut-on nous cacher?
Parmi les parties civiles, selon nos informations, nous retrouvons des sociétés de chasse, la fédération départementale des chasseurs des Hautes-Pyrénées (le lieu concerné est une réserve de chasse), le Syndicat National de la Chasse, des associations de protection de la nature dont le ROC, des organisations agricoles et d'éleveurs, etc...
Affaire à suivre.