"…. nous croyons fermement que des faits bien établis et objectifs devraient toujours former la base de toute activité de conservation à long terme, surtout avec les espèces qui entrent en conflit avec l'activité humaine ou la sécurité humaine."
"… we firmly believe that solid and objective facts should always form the basis for any long-term conservation activity, especially with species that come into conflict with human activity or human safety."
- «Loup, fin du mythe» est un dossier d'études scientifiques - données internationales - rapports "in situ" et anecdotes diverses. C’est une version non définitive – en raison de l'actualité.
- Pourquoi ce document?
Naturaliste mais avant tout humaniste, l'auteur s'indigne et avertit chacun des dangers réels.... notamment les éleveurs et les bergers, qui encourent des risques au quotidien et en cas de tir de défense.
Les promeneurs et les propriétaires de chiens courent également des risques.
La naturaliste attire l'attention sur le fait que les loups peuvent attaquer les chiens tenus en laisse ou dans les bras ...
… Et que les deux attaques fatales de 2005 et 2010, outre-Atlantique, étaient sur des promeneurs.
Pensons aussi aux pistes de ski près desquelles quelques loups ont passé l'hiver...
Le silence officiel sur les attaques périurbaines
L'auteur tient également à signaler, puisque les autorités ne le font pas (pire, on dirait qu'elles le dissimulent) que le loup attaque dorénavant dans les quartiers résidentiels, sous
les fenêtres, à quelques mètres des maisons.
Chiens, chats, poneys, chevaux, ânes - dévorés, parfois vivants - sont tous des proies pour les loups.
- Et si le Petit Chaperon Rouge n’était pas qu’un conte imaginaire?
En France, les parents doivent être avertis des risques comme outre-Atlantique.
Les mères américaines accompagnent leurs enfants à l'école armées quand des loups ont été aperçus dans les environs. Les scandinaves organisent un accompagnement rapproché jusqu'à l'école en présence de loups et abattent les loups périurbains.
Il est connu (sauf en France) que le loup s'attaque en préférence mais pas exclusivement, aux enfants!
Attendrons-nous un accident pour réagir?
Le Plan Loup 2013-2017 présente-t-il des risques pour l'homme?
24 loups à prélever...
A quoi cela servira-t-il au fond?
Qui les prélèvera?
Quand et comment?
Aussi, l'auteur ne veut plus tarder à divulguer la gestion américaine - très efficace depuis longtemps.
Pour 250 loups, il y a une centaine de victimes en moyenne outre-Atlantique - comparées aux 8500 victimes réelles minimum en France en 2012, (7500 indemnisées, 6021 inventoriées seulement (!) ).
Pour les éleveurs et bergers, il est important de signaler, concernant les tirs de défense autour d'un troupeau, qu'un loup blessé peut être très dangereux, «des loups blessés peuvent se ruer sur le chasseur» (Geist 2007 (1) p.26) Aussi, «une meute de loups entendant le hurlement d'un loup blessé peut charger le chasseur»
- La détresse des éleveurs et des bergers français fait sortir la naturaliste de ses gonds.
«On marche sur la tête en France!».
«C'est inutile, peine perdue, de prélever un loup ici et là - et encore ...»
«Tous les éleveurs l'ont compris ... écoutez-les bon sang!»
«Les battues aussi, ça ne sert à rien - les américains l'ont compris il y a bien longtemps déjà»
«Et si vous prélevez un seul loup ... vous risquez grand. La meute peut se désorganiser, pire se déchaîner comme outre-Atlantique ou à Esparron la Bâtie dans le 04 en 2012!»
«On sait que pour une meute de loups qui a pris l'habitude de tuer des animaux domestiques, il n'y a plus rien à faire. Il n'y a aucun dispositif de protection qui les empêchera. Les loups recommenceront. Et le risque c'est que les loups s'attaquent à l'homme!»
«Aux USA, quand une meute cible les troupeaux ... c'est généralement la meute entière qu'on prélève!!»
"Qu'est-ce que vous attendez en France? Un miracle?!»
«On nous saoule avec les histoires de Convention de Berne, de Directive Habitats ou les fantaisies d'ensauvagement des massifs – alors qu'ici, ce sont de vies humaines, de vies animales et de professions brisées dont il s'agit!»
«En France, le loup a plus de droits que l'homme!»
- Un certain nombre de mensonges et de manipulations sont dévoilés
Il ne s’agit plus de palabres inutiles sur la Convention de Berne, de la directive habitats, véritable calamité européenne, de chasseurs, d’éleveurs ou bergers, mais de la vérité et de rapports scientifiques falsifiés qui concernent tous les français car réalisé avec des fonds publics.
Louis Dollo, le 25 mai 2013