- La FNSEA s'attaque aux 20 loups manquants - CP de la FNSEA du 22 avril 2015
- Pour la FNSEA, on ne tue pas assez de loups en France
- Les professionnels refusent de nouvelles indemnisations
- On ne tue pas assez de loups en France selon un syndicaliste agricole
- Pour la FNSEA, on ne tue pas assez de loups en France
Le syndicaliste agricole de la Drôme Jean-Pierre Royannez a remis la pression mardi. Il siège au groupe national loup qui se réunissait à Lyon. Il rappelle que seuls 17 loups ont été abattus en 2014 contre les 36 que la loi autorise à "prélever".
Nouveau coup de colère des éleveurs contre le loup. Jean-Pierre Royannez a remis la pression mardi à Lyon. Le Drômois siège au groupe national loup. Pour l'agriculteur de la FNSEA, on ne tue pas suffisamment de loups en France. 17 ont été abattus depuis l'été dernier, contre 36 "prélèvements autorisés". Pour lui aujourd'hui "la situation n'est plus sous contrôle, le loup n'est plus sous contrôle".
Atteindre le quota avant la transhumance
Le responsable syndical agricole demande qu'on accélère pour atteindre le quota maximum avant la montée des troupeaux dans les estives. La dernière attaque du loup en France remonte à la semaine dernière. Un troupeau d'une vingtaine de brebis a été attaqué vraisemblablement par une meute de loups, aux portes d'un village, dans la vallée de la Vésubie (dans les Alpes-Maritimes)
Auteur: Stéphane Milhomme
Source: France Bleu Drôme Ardèche du 22 avril 2015
- Les professionnels refusent les nouvelles indemnisations
La proposition de l'Etat d'augmenter les indemnisations des éleveurs subissant les dégâts du loup dans les zones de cœur des Parcs nationaux a été rejetée par la profession agricole, mardi, dans le cadre d'une réunion du groupe national Loup présidé par Christophe Castaner à Lyon. «Nous ne sommes pas là pour toucher de l'argent, insiste Frank Diény, de la Fédération nationale ovine (FNO). Cette proposition est une porte ouverte à une ICHN loup, et nous n'en voulons pas.»
La profession attend que la pression baisse et des résultats au sujet des tirs. Surtout dans les Alpes-Maritimes. «Les éleveurs sont à bout de force», s'insurge Michel Dessus, président de la chambre d'agriculture. Le compteur des prélèvements de loup est bloqué à 17, alors que le Plan national autorise le prélèvement de 36. Les professionnels ont toutefois noté une volonté de l'Etat de simplifier et de faciliter les tirs.
Auteur: M-F.M
Source: La France Agricole du 22 avril 2015
- On ne tue pas assez de loups en France selon un syndicaliste agricole
Selon Jean-Pierre Royannez, membre de la FNSEA Drôme-Ardèche qui siège au Groupe National Loup, on ne tue pas assez de loups en France. C'est ce qu'il a déclaré à l'issue de la réunion du groupe loup, mardi.
Alors qu'une attaque attribuée au loup a eu lieu la semaine dernière à Roquebillière, tuant une vingtaine de brebis, le syndicaliste agricole Jean-Pierre Royannez a estimé qu'on ne tue pas suffisamment de loups en France. 17 ont été abattus depuis l'été dernier, alors que 36 "prélèvements" sont autorisés administrativement au niveau national.
Pour lui aujourd'hui "la situation n'est plus sous contrôle, le loup n'est plus sous contrôle". A la sortie de la réunion du Groupe National Loup mardi, Jean-Pierre Royannez, représentant des agriculteurs pour la FNSEA au sein de ce groupe, a réclamé "une procédure administrative d’urgence permettant la destruction des 20 loups restants pour cette campagne, et ce d’ici le 21 mai, prochain Groupe National Loup".
"Nous réclamons nos vingt loups de trop", clame le syndicaliste dans un communiqué.
Le syndicaliste estime qu'il faudrait accélérer les tirs avant la montée des troupeaux en estive (c'est à dire la période pendant laquelle les animaux gagnent le pâturage libre), où les troupeaux sont plus vulnérables.
Selon l'office national de la chasse et de la faune sauvage, en 2013, en France, 1866 attaques de troupeaux ont été attribuées au loup, faisant plus de 6000 victimes, la majorité étant des moutons.
Auteur: V.K
Source:
France 2 Côte d'Azur du 23/04/2015
Observation de Louis Dollo:
Il serait opportun que la presse se mette à jour. Au 23 avril 2015 nous connaissons le bilan des
prédations 2014. Pourquoi ne mentionner que celles de 2013?