- Réaction de la FDESA des Hautes-Alpes face à l'attaque d'une meute à Seyne - 9 juin 2015
- Loup: les élus et la chambre d’agriculture demandent des tirs de prélèvement - 9 juin 2015
- Réaction de la FDESA des Hautes-Alpes face à l'attaque d'une meute à Seyne
Et voilà, ce qui devait arriver arriva, et ce n’est pas faute de l’avoir annoncé.
Ce samedi 6 juin, un jeune de Seyne les Alpes s’est fait attaquer par une meute de loups. Nos anciens nous racontaient des histoires d’attaque de loups sur les êtres humains mais cela était tourné en dérision par ceux qui voudraient faire croire que ce ne sont que des contes pour faire peur aux enfants. Foutaises! Bien sûr à cette époque il n’y avait pas d’appareils photo et les preuves étaient difficiles à apporter. Mais nous croyons nos anciens sur parole car c’étaient des personnes sensées et avec un esprit sain. Bien sûr, les défenseurs du loup disent que cette histoire est inventée de toute pièce. Qu’ils viennent dire çà à Robin, Benjamin et à leurs parents qui sont encore sous le coup de la peur de perdre leurs enfants pour une poignée d’idéologistes fanatiques qui eux n’ont sûrement jamais été confronté à une meute.
Alors la FDSEA des Hautes Alpes appelle à la prudence de tous les éleveurs et bergers. Nous conseillons à tous de vous armer, non seulement pour protéger votre troupeau mais aussi pour votre propre protection et celle de votre famille. N’hésitez pas à tirer si vous vous sentez en danger car demain nous ne voulons pas assister à l’enterrement d’un des notres tué par un loup. De plus, les attaques sur les troupeaux ne font qu’empirer, laissant les éleveurs dans le plus grand désarroi. On voit même certain directeur de parc qui jusqu’à aujourd’hui considérait que la régulation n’était pas une solution, la demander de toute urgence.
Nous demandons à l’Etat de prendre ses responsabilités car il doit à ses citoyens la protection des biens et des personnes. Pourtant concernant la régulation, nous déplorons qu’il réponde aux abonnés absent…donner des quotas de loups à réguler c’est bien, les réguler, c’est mieux! Nous demandons à ce que l’Etat fasse tout son possible pour que la régulation soit effective. Nous demandons la prise en charge par l’Etat des permis de chasse et de leur validation annuelle pour que nos éleveurs puissent se défendre en toute légalité. Nous demandons à ce que l’ensemble du département soit classé en cercle 1 pour que tout le monde puissent bénéficier des mesures de protection contre le loup.
Nous demandons à ce que les éleveurs bovins puissent également profiter de ces mesures, car malheureusement, le loup semble apprécier toutes les viandes rouges…il faudrait peut-être qu’il songe davantage à son cholestérol et se mette un peu plus au vert…
Communiqué de presse de la FDSEA des Hautes-Alpes du 9 juin 2015
- Réaction d'une habitante de Névache, Janet Walker
Bravo, enfin du bon sens. En faite, la France est le pays de l'Europe qui a les records les plus compréhensifs du nombre de personnes tués par des loups: 7500 entre le treizième et le vingtième siècle. Ce chiffre ne compte pas les attaques sans fatalité . On s'inquiète aussi pour le tourisme, industrie majeure pour les Hautes Alpes. Ils ne seront pas armés, les randonneurs, les grimpeurs, les skieurs, les bivouaquers, les botanistes, les cueilleurs de framboises, les amateurs de la photographie.......
Source: DICI Radio du 9 juin 2015
- Loup: les élus et la chambre d’agriculture demandent des tirs de prélèvement
La sénatrice Patricia Morhet-Richaud, le député Joël Giraud, le président du conseil département Jean-Marie Bernard et le président de la chambre d’agriculture Pierre-Yves Motte viennent d’envoyer un courrier commun à Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, sur la question du loup. Dans ce document, ils rappellent que "les attaques se multiplient, y compris à proximité des habitations" et que "la situation devient explosive tant l'incompréhension est totale entre la réalité de nos territoires et les réponses qui sont actuellement apportées." Les cosignataires demandent que "des tirs de prélèvement soient immédiatement autorisés", en précisant toutefois que "ces tirs ponctuels ne sont pas en rapport avec la prolifération de ce prédateur qui est un sujet de préoccupation majeur et quotidien et sur lequel de réelles avancées doivent se faire jour afin de réguler efficacement la colonisation du loup dans les Hautes-Alpes."