Le Monde des Pyrénées

Le faux procès du loup à Florac: la presse parle du spectacle - 2015

La presse a pour habitude de s’emballer sur des sujets polémiques dont, en général, elle ne maitrise pas le contenu. Le loup fait partie de ces sujets pour lesquels il est assez rare de voir des journalistes faire une enquête sérieuse pour comprendre et surtout rechercher la vérité. De ce fait, Florac aura été, une fois de plus, l’exposition d’ignorances, de stupidités, de propagande idéologique voir même de mensonges déjà connus.

L’extraordinaire arnaque de la protection du loup

- Vidéos

"Les lourdes conséquences du retour du loup"
Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger!

- "Le faux procès du Loup" le 12 septembre 2015 à Florac

Le Loup, sujet omniprésent dans l’actualité du territoire lozérien et national, voire au-delà, fait l’objet d’un traitement médiatique passionné. L’organisation d’un faux procès, respectant les règles judiciaires, doit permettre de créer un espace de discussion équitable et ouvert à toutes les parties, mettant en débat les savoirs, les enjeux sociaux, éthiques que la présence du loup soulève.

Source: Télédraille la Web TV des Cévennes - 23 août 2015

- Le Faux procès du loup, une affaire citoyenne, en Lozère le 12 septembre

"Le faux procès du Loup"
Une affaire citoyenne Au tribunal de Florac
Le 12 septembre 2015 De 9h00 à 18h00

- Notre projet

Favoriser un échange argumenté sur les questions soulevées par la réapparition du loup dans nos campagnes, à travers l’organisation d’un vrai faux procès, mené par des professionnels garants de l’équilibre des échanges. Le Tribunal de Florac va sous peu faire l’objet de travaux qui vont définitivement clore un chapitre de l’histoire locale. Afin de rendre hommage à ce que représente ce lieu, nous avons eu l’idée de créer un évènement populaire et républicain: le dernier procès au tribunal de Florac.

- Pourquoi le loup?

Ce sujet omniprésent dans l’actualité du territoire lozérien et national, voire au-delà, fait l’objet d’un traitement médiatique passionné. L’organisation d’un faux procès, respectant les règles judiciaires, doit permettre de créer un espace de discussion équitable et ouvert à toutes les parties, mettant en débat les savoirs, les enjeux sociaux, éthiques que la présence du loup soulève.

- Les acteurs du procès

- L’organisation

Ce projet a été initié par des citoyens désireux d’obtenir une information non partisane sur la place du loup dans nos campagnes. L’équipe s’appuie sur l’expertise de Maitre François Roux, avocat honoraire poursuivant une carrière internationale.

Le projet dispose du soutien de la ville de Florac, de la communauté de commune Florac-Sud Lozère, du conseil départemental de la Lozère, du Parc National des Cévennes, de la Fondation de France.

Source: Reporterre du????

- Un vrai «faux» procès du loup au tribunal de Florac, samedi

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Un tribunal, celui de Florac en Lozère, un juge, des assesseurs, un greffier, un procureur, des avocats de la défense, un avocat de la partie civile, tous professionnels en exercice ou à la retraite, mais aussi des témoins, des experts, et un seul prévenu: le loup! Voilà le décor de ce «faux» procès du loup qui se tiendra ce samedi, de 9 heures à 18 heures.

- Un sujet qui divise le pays

Tout sauf une mascarade, même si au final, aucune décision ne sera rendue par le tribunal. Car le but de l’association «Les arts au soleil» est d’organiser un débat clair, serein et soutenu, sur un sujet qui divise le pays. Les magistrats professionnels, et pas des moindres, avec François-Louis Coste qui a requis dans l’affaire Patrick Dils et Loïc Sécher lors de leur acquittement en procédure de révision, Gérard Christol, ancien président de la conférence des bâtonniers, Régine Barthélémy ancienne présidente des avocats de France, verront se succéder à la barre des personnalités très aiguisées sur le sujet du loup.

- Débats retransmis en direct

Ainsi Farid Benhamou, géographe et spécialiste des conflits liés aux grands prédateurs, Geneviève Carbone, spécialiste du loup en France, le député européen José Bové, Bernard Grellier, président du groupe pastoral Gard Lozère. Ce procès sera découpé en quatre séances (9h - 10h45, 11h - 12h45, 14h15 - 16h30, 16h45 - 18h) afin de permettre à un maximum de personnes de pouvoir assister aux débats.

Des débats qui seront notamment retransmis en direct sur le site de Télédraile et promettent de belles passes d’armes. À moins que devant la passion qui entoure le sujet, le juge, Marcel Lemonde, qui fut entre autres nommé juge d’instruction international pour le procès des Khmers rouges, ne soit obligé de faire évacuer la salle.

Source: Centre Presse Aveyron du 9 septembre 2015

- Lozère: le faux procès du loup suscite l’engouement

À Florac, cette ultime audience, attendue, va être couverte par de nombreux médias.

Initié par les Arts au soleil, une association composée de citoyens désireux d'obtenir une information non partisane sur la place du loup dans les campagnes, le faux procès du loup aura lieu ce samedi 12 septembre à Florac.

Tribunal-Florac

Des personnes bénéficiant d'une notoriété nationale voire internationale du monde judiciaire et agricole (Marcel Lemonde, juge d'instruction international pour le procès des Khmers rouges, dans le rôle du président du président du tribunal, François-Louis Coste dans celui du procureur, José Bové, François Roux…), des spécialistes du loup, des acteurs locaux, ont accepté de se prêter au jeu.

- Un véritable enjeu de société

Comme dans tous les vrais procès, la séance sera lancée le matin dès 9 h et le procès va durer toute la journée. Et il devrait y avoir du monde ce samedi à Florac pour assister à des débats sur un sujet qui passionne et divise.

Alors que le tribunal de Florac a fermé en 2010, le bâtiment qui appartient au Département est resté en l'état. Avant qu'il subisse des travaux et change de vocation via une location au Parc national des Cévennes, ce procès fait œuvre de mémoire."Il permet de rappeler qu'avec la fermeture du tribunal, un service public disparaissait sur Florac, détaille Corinne Sauvion, pour les organisateurs. Au sein de l'association, nous ne sommes pas des spécialistes de la question du loup. Avec un grand respect pour ses partisans comme pour ses détracteurs, nous voulions sortir de la polémique et aborder ce sujet de façon posée, ce que permet la rigueur, l'éthique des échanges au sein d'un tribunal. De même, nous n'avons pas voulu aborder ce sujet sous un angle local. La question du loup représente un véritable enjeu de société qui dépasse les frontières."

- Également sur le net

Pour ses organisateurs, mettre en place cet événement relève aussi d'un acte d'éducation populaire, permettant de revenir sur le rôle des tribunaux, le déroulement d'un procès. "La façon d'aborder le sujet est originale, estime Corinne Sauvion, tout autant sur le fond que sur la forme, son côté pédagogique, etc. Et la formule semble plaire. Nous avons reçu de nombreux appels de médias nationaux, presse écrite, radio, etc., intéressés pour couvrir l'événement."

Alors que le tribunal ne pourra pas accueillir tout le monde, des tickets seront distribués le matin (8 h 30) et en début d'après-midi (13 h 45) pour que le plus de monde possible puisse assister à l'une des quatre séances qui composent la journée. Et le procès sera également retransmis en direct salle Émile-Leynaud (PNC) ou dans l'amphithéâtre de SupAgro où des écrans géants ont été installés, ainsi que sur internet. "Certains nous ont demandé pourquoi avoir choisi la forme d'un procès, raconte Corinne Sauvion. Rappelons qu'il s'agit avant tout de créer un espace de discussion équitable et ouvert à toutes les parties!"

Source: Midi Libre du 10 septembre 2015

- Lozère: le loup, sauvage accusé à Florac

- Face au retour du prédateur en France, un faux procès est organisé ce samedi à Florac.

L'accusé n'est pas là, il est en cavale. Là-haut, sur le Causse Méjean, dans la haute vallée de l'Aude, ou à flanc de montagne ici, dans les Pyrénées-Orientales. L'accusé est en cavale et l'on ne va parler que de lui, ce samedi à Florac, où est organisé un faux procès du loup. L'idée? Confronter, dans une enceinte judiciaire reconstituée, tous les acteurs qui s'opposent autour de la présence de Canis lupus lupus sur notre territoire. Le phénomène est récent: "Les derniers loups ont disparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale en France, où il n'en restait plus que quelques-uns dans le Massif central", explique Geneviève Carbone, ethnozoologue et considérée comme l'une des plus grandes spécialistes du carnassier. C'est elle qui a révélé, en avril 1993, qu'il était revenu en France, depuis l'Italie, et s'installait dans le parc du Mercantour, dans le Sud des Alpes. "C'est un retour naturel, pas un lâcher, avec une augmentation faible, lente et progressive de sa population", souligne-t-elle. epuis vingt ans, le loup s'est lentement disséminé dans de nombreux départements du Sud de la France, gagnant à partir de 2010 la Lozère, l'Aude et les Pyrénées-Orientales, et depuis cet hiver, l'Aveyron. Fin 2014, entre 116 et 142 loups étaient officiellement recensés. Par extrapolation, on estime à environ 300 individus la population en France.

- "La cohabitation est une réalité depuis déjà vingt ans"

"C'est avant tout un animal forestier, car c'est là où vivent ses proies: cerfs, chevreuils, chamoix, mouflons ou sangliers. Mais il peut vivre ailleurs, dans des massifs montagneux où il y a une faible densité humaine: collines, garrigues." Pour vivre, le loup a aussi besoin d'un territoire qui lui soit propre: "C'est un animal social qui vit en meute, c'est-à-dire un couple et ses petits. Ils ne tolèrent pas la présence d'un autre loup sur leur territoire qui peut aller de 300 km2 à 1 000 km2. C'est aussi un prédateur, qui est naturellement fait pour se nourrir des animaux qu'il tue." Parmi ses proies figurent aussi les moutons et les brebis élevées sur les mêmes zones de basses montagnes où vit le loup. Et les attaques de troupeaux sont une réalité: au 31 août 2015, on comptabilisait 4 726 bêtes victimes du loup, dont plus de 2 000 dans les Alpes-Maritimes, département le plus touché, mais aussi 102 en Lozère et 58 dans l'Aude. De quoi provoquer colère et ressentiment chez les éleveurs victimes de ces attaques. D'autant que le loup est en théorie intouchable: il fait partie des espèces "strictement protégées" par la Convention de Berne de 1979. L'abattre est puni d'un an de prison et d'une amende de 15 000 €.

- Une journée comme au tribunal

Un débat judiciaire pour un débat citoyen: tout au long de la journée de ce samedi, dans l’ancien tribunal de Florac en Lozère, fermé en 2010, va se tenir un faux procès de loup, avec de vrais acteurs judiciaires. Un président, Marcel Lemonde, ancien magistrat qui fut juge international nommé par l’ONU au tribunal Khmers Rouges. Un procureur, François-Louis Coste, qui fut avocat général aux procès en révision de Loïc Sécher et de Patrick Dills. Des témoins, comme Geneviève Carbone, ethnozoologue, Farid Benhammou, géographe, Bernard Grellier, berger, ou José Bové (photo), député européen. Et de vrais avocats pour plaider la cause des éleveurs et du prédateur lui-même: Me Régine Barthélemy en partie civile, et Me Gérard Christol et Véronique Banier en avocats du loup.

- Quatre temps forts et un verdict

Le procès débute à 9 h avec la présentation de l’audience et la lecture de l’acte d’accusation. A partir de 11h, les témoins de l’accusation et de la défense viendront à la barre. A partir de 14h 15, viendront les réquisitions du procureur. Les plaidoiries de la défense débuteront à partir de 18 h. La salle d’audience étant très petite, le public sera renouvelé à chacun de ces quatre temps forts. Par ailleurs, le procès sera également retransmis sur place dans une salle vidéo pouvant accueillir cent personnes.

2,5M€ ont été consacrés en 2014 à l’indemnisation des éleveurs victimes des attaques de loups en France. Au total, plus de 9 000 bêtes ont été attaquées par des loups en 2014, contre 6 810 en 2013.

- 24 loups abattus depuis 2008

D'où la mise en place de plusieurs plans loup en France, actuellement coordonnés par le préfet de Rhône-Alpes. Objectifs: suivre l'évolution de la population de loups, indemniser les éleveurs, les aider à se protéger des attaques et autoriser l'abattage d'un certain nombre de loups lorsque les attaques sont trop concentrées. Entre 2008 et 2012, sept loups ont ainsi été abattus, et 17 depuis 2014, dont deux cet été dans les Alpes. Le gouvernement a autorisé les tirs de prélèvements dans 20 départements, dont l'Ariège, l'Aude, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse, pour un quota maximum de 36 loups entre l'été 2015 et l'été 2016. Problème: les associations des défenseurs de l'animal, regroupés dans Cap Loup, ont annoncé début septembre qu'ils demandaient au Conseil d'Etat et à la Commission européenne l'annulation de l'arrêté ministériel encadrant les tirs de loups. "Ces tirs de prélèvement sont une soupape de sécurité", estime Geneviève Carbone. "Il faut accompagner les éleveurs pour les aider à comprendre comment fonctionner avec le loup. Et un éleveur qui accepte de se protéger doit être très volontariste." Car cela implique souvent de changer des pratiques séculaires, d'avoir recours à des aides berger, de s'équiper de patous, ces gros chiens de garde de troupeaux."Le loup cristallise tout le malaise existentiel d'une profession, dans un contexte agricole qui est dramatique, indépendamment de lui" précise Farid Benhammou, géographe et spécialiste des grands prédateurs. "Il est aussi révélateur d'un changement de notre rapport à la nature où on a du mal à accepter ce qui n'est pas contrôlable."

"Il n'y a pas à encourager ou à décourager le retour du loup en France. Il revient naturellement", rappelle Geneviève Carbone. "Ecologiquement, il a tout à fait sa place, même s'il gène une profession. Est-ce qu'on peut donner ici des leçons pour défendre la survie des éléphants, des rhinocéros ou des tigres, et ne rien faire pour le loup? D'une façon ou d'une autre, la cohabitation est une réalité, depuis déjà 20 ans." On saura ce soir si le faux procès de Florac aura permis de faire progresser ce dossier sensible. A grandes enjambées... ou à pas de loup.

Auteur: François Barrère
Source: Midi Libre du 11 septembre 2015

- Bernard Grellier, 61 ans, berger depuis 41 ans sur l’Aigoual

- Comment le berger que vous êtes voit-il le retour du loup?

Cet animal est présent dans notre imaginaire et notre quotidien en permanence. Aujourd’hui, on assiste à un revirement du regard porté sur celui qui était présenté dans les contes comme l’incarnation du mal, et qui devient l’image de marque de la liberté, d’une nature qui reprendrait sa voie et comme la clé de voûte de la biodiversité. Pour moi, c’est une supercherie. Cette idée ne tient pas compte de l’évolution de nos paysages, ni du fait que les animaux évoluent eux aussi et s’adaptent à vous.

- Quel problème fondamental vous pose le loup?

Je suis berger, éleveur de moutons. Je vis 365 jours par an dehors, et avec nos troupeaux, dans les montagnes, on conserve ce lien avec des êtres vivants et sensibles. On a une sorte de contrat moral avec nos bêtes: on leur assure la sécurité et l’alimentation, et en échange, on décide du moment de leur mort. C’est ce contrat-là qui est mis à mal avec la présence du loup qui tape dans le tas et se sert sans rien demander à personne.

- Concevez-vous la possibilité d’une cohabitation?

L’idée de cohabitation me hérisse le poil, elle veut dire que chacun est d’accord pour partager un même espace. La coexistence, en revanche, est peut-être quelque chose à laquelle on n’échappera pas. Les gens qui ont trouvé un modus vivendi avec le loup l’ont fait avec des moyens de protection passifs et avec des armes. Le loup est un animal extrêmement intelligent, capable de se transmettre des informations d’un individu à un autre, et d’autant plus puissant qu’il se sent dans une totale impunité. Là où on a des clôtures efficaces pour protéger les troupeaux la nuit, ils sont capables d’attaquer de jour, en présence des bergers. Tout l’été sur l’Aigoual, j’ai eu deux chiens qui ont aboyé toutes les nuits, mais je ne peux pas savoir si c’était à cause du loup.

- Quelle solution alors?

Je ne sais pas si une solution acceptable existe. Mais pour qu’elles soient acceptées par les gens qui se font bouffer leurs moutons, elles ne peuvent pas être basées sur des discours du style: les bergers ne font pas leur boulot. Il faut changer de nos concitoyens sur les éleveurs. Et aussi repeupler les montagnes, car face à la désertification des grands espaces, les éleveurs sont de plus en plus vulnérables. La coexistence n’est possible que si nous, les éleveurs, sommes nombreux.

Propos recueillis par François Barrère
Source: Midi Libre du 11 septembre 2015

- 60.000 connexions internet pour le procès du loup à Florac

Le tribunal de Florac n'a pas jugé le loup mais le vrai faux procès installé dans le tribunal d'instance a permis un débat construit durant une journée. Débat sur le loup, les éleveurs, mais aussi sur notre regard d'homme face au prédateur.Débat filmé et retransmis sur le net par télédraille.

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© Capture d'écran télédéraille - José Bové au tribunal de Florac, en Lozère, pour le procès du loup - 12 septembre 2015

La salle du petit tribunal d'instance de Florac était comble pour entendre le jugement du loup. Mais le président Marcel Lemonde a expliqué qu'un tribunal n'était pas un outil de condamnation et que l'important était que le débat sur le loup a été ouvert. Il a toutefois reconnu que les éleveurs et les bergers sont des victimes et a bien entendu la phrase prononcée par Geneviève Carbone ethnozoologiste: "on peut détruire une espèce on ne peut pas la recréer."

Un débat passionnant de près de 8 heures ouvert par l'émotion du berger Bernard Grellier lisant les témoignages de ces éleveurs confrontés aux attaques répétés de loup. Il a encore conduit 900 bêtes à l'alpage cet été. Il décrit le prédateur comme capable de préférer les proies faciles et de revenir dans les mêmes lieux. Pour Bernard Grellier "les Italiens font garder leurs troupeaux par des Kosovars qui savent se battre".

Geneviève Carbone biologiste qui a consacré sa vie à l'étude du loup spécialement dans le Mercantour a longuement expliqué que la présence du loup faisait partie intégrante de notre milieu naturel et que nous avons toujours considéré le loup comme un ennemi à la différence d'autres pays européens.

Le procureur Coste dans ses réquisitions a rappelé que les Anglais et les Irlandais vivaient sans un seul loup sur leur sol et que cela ne posait aucun problème. François-Louis Coste veut envoyer le loup sur l'île au diable. Ce qui n'échappera pas à Gérard Christol avocat de la défense qui rappellera que c'est Dreyfus qu'on enfermera sur l'ïle au diable. Me Christol insiste sur la nécessité du conflit dans notre démocratie et de savoir affronter le loup.

Le président qui a suivi comme juge d'instruction à Lyon, le dossier d'action directe ou dernièrement le procès au Cambodge des khmers rouges, insiste sur le fait que ce tribunal d'instance de Florac qui ferme ses portes, comme plus d'une centaine de petits tribunaux en France, aura permis d'ouvrir le dialogue, de poser le débat dans son entier.

Un débat parfaitement retransmis par la webtélé des Cévennes, Télédraille, qui a pour slogan "la télé qu'on ne regarde pas comme des moutons". La télé locale qui nous a permis de relayer sur ce site, en direct, cet événement. Le live stream du procès du loup a recueilli 60 000 connexions.

Source: France 3 Languedoc-Rousillon du 12 septembre 2015