La spécificité de ce procès est qu'il n'y a jamais eu d'enquête préalable conduite à charge et à décharge. Un seul témoin berger qui ne peut témoigner que ce qu'il a vécu. Or le loup se situe dans toute la France est dans d'autres départements des Alpes du sud, avec d'autres types d'exploitation, d'autres milieux, d'autres terrains depuis plus de 20 ans.
Parmi les défenseurs du loup il y avait deux idéologues. L'un qui a travaillé ouvertement pour Férus, association environnementaliste, pour préparer sa thèse. L'autre qui a manifestement fait de nombreuses omissions sous serment devant une commission parlementaire en 2003. Une enquête préalable aurait pu mettre en évidence certaines anomalies et incohérences. De la même manière, un magistrat instructeur aurait découvert que plusieurs procédures étaient en cours à l'égard de certains défenseurs du prédateur.
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José Bové, comme à son habitude, a saisi l'opportunité pour exister. Là aussi une enquête préalable aurait pu conduire les juges à lui poser cette question: pourquoi avoir attendu si longtemps pour demander l'élimination du loup?
Les protagonistes de ce faux procès qui voulaient un débat judiciaire n'ont eu que la présentation des positions déjà connues depuis plus de 20 ans par les uns et les autres. Rien de très nouveau. Un échange qui ne pouvait à aucun moment déboucher sur une vérité judiciaire. Ce ne fut en fait qu'un débat télévisuel banal qui n'apportait rien de nouveau.
En définitive nous en savons plus en lisant l'article ci-dessous et en visionnant les deux vidéos
L’extraordinaire arnaque de la protection du loup
Vidéos
Les lourdes conséquences du retour du loup
Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger!
On peut regretter que les organisateurs aient retiré les vidéos en ligne pour que les personnes non disponibles le samedi 12 septembre 2015 puisse visionner ce procès.
Louis Dollo, le 14 septembre 2015