- Bibliographie
- Le loup en France au vingtième siècle: recherches bibliographiques
- Thèse de Mme Isabelle Mauz: "Gens, cornes et crocs. Relations hommes-animaux et conceptions du monde, en Vanoise, au moment de l’arrivée des loups"
- Histoire et Développement
- 1954:
Un loup tué près de Grenoble - Le 27 décembre 1987:
A Fontan: , dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), au coeur du Parc National du Mercantour, un loup est abattu
En savoir plus.... Cette présence avérée du loup sera totalement occultée pour la mise en scène de Terre Sauvage de 1992. - 25 novembre 1992:
Un loup est tué à Aspre-les-Corps, trois semaines après l'annonce médiatique du retour du loup et le jour des auditions sur les loups de Castérino. - 5 septembre 1992:
Les loups de Castérino
La direction de la nature et des paysages du Ministère de l'Environnement et le Parc National du Mercantour savaient..... avant novembre 1992 qu'il existait des loups sur l'ensemble des Alpes du Sud et peut-être même plus. Mais le secret a été gardé et l'annonce ne s'est limitée qu'à des déclarations médiatiques sans jamais prévenir des conséquences possibles et parfaitement connues à l'égard de l'élevage. Volonté de détruire le pastoralisme? - Octobre 1996:
Le journal "Vie agricole et coopérative" fait part de sa découverte d’un élevage de loups à Castérino à partir d'un PV de l'ONC et nous apprenons qu'en septembre 1992, Geneviève Carbonne, chercheur au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris travaillait depuis un temps indéterminé sur le suivi de deux loups en captivité sur le secteur de la Roya sur le territoire du Parc National du Mercantour.
Ces loups n'avaient fait l'objet d'aucune déclaration. Ils ont été découvert fortuitement par deux agent de l'ONC selon un rapport établi en janvier 1993. Il faudra attendre 4 années pour que le public et les élus en aient connaissance et ceci grâce à la presse agricole et non le fait d'un communiqué officiel. Pourquoi ce secret? - Septembre 1992:
Au moment du constat, soit deux mois avant la date officielle du "retour du loup" déclarée le 5 novembre 1992, la présence de loups en liberté n'était pas officiellement connue ou reconnue.
Lors de son audition, le 25 novembre 1992, le propriétaire des loups captifs déclare s'engager à contacter Geneviève Carbone.
Elle ne se manifestera que le 10 janvier 1993. Mais le plus extraordinaire est qu'elle est présentée comme "La Spécialiste Française du Loup" et que, quelques semaines plus tard, elle est nommée comme biologiste du loup au Parc National du Mercantour. Elle se servira, pour une formation, de photos prises dans l'enclos de Castérino alors que dans le PV de l'ONC il est mentionné: "Pour elle, la silhouette, le comportement et le hurlement ne permettent pas d'identification précise entre loup et chien. Seule, une autopsie pratiquée sur un animal mort peut être déterminante". Incohérence? Mensonge? Manipulation?
Dans cette affaire, il apparait qu'à cette époque, les agents de l'ONC sont totalement incompétent pour apprécier s'il s'agit ou non de loups. Seul, l'avis de
Geneviève Carbone est retenu. Mais nous retenons également qu'en plus d'être solitaire, il s'agit d'une action scientifique clandestine qui pourrait accréditer la
thèse de lâchers de loups avec la bienveillance du Parc National du Mercantour même si ceux observés à Castérino ne sont pas de souche italienne.
Mais qui l'affirme?
A partir de quelles analyses?
Réalisées par qui?
Toujours la même personne.
Cette situation nous conduit à penser que, quoi que nous disions ou pensions, le travail préparatoire de Geneviève Carbone à sa future mission au Parc National montre qu'elle et d'autres avaient connaissance de la présence de loups avant septembre 1992.
"Le mutisme de l’Administration et des milieux naturalistes paraît ainsi avoir été largement dicté par la peur du conflit et la volonté "d’assurer l’installation des loups" (1). Ne pas parler de l’arrivée de ces derniers permettait de prolonger, tant que possible, une situation où les deux mondes continuent de coexister, sans bouleversement majeur, et de repousser le moment de leur rencontre". [ Extrait de la thèse d'Isabelle Mauz]
(1) Propos de Gilbert Simon rapportés dans la thèse d'Isabelle Mauz
Nous ne pouvons d’ailleurs pas dissocier ce travail préparatoire de certaines évolutions juridiques parfaitement connues des hauts fonctionnaires en charge du dossier au ministère de l’environnement, notamment Gilbert Simon, Directeur de la Nature et des Pysages au Ministère de l'Environnement puis devenu Président de FERUS en étant passé par la case de président du Comité Scientifique du WWF-France:
- 31 décembre 1989:
Ratification sans réserve par la France de la Convention de Berne de 1979 avec, à l’annexe 2 comme «espèce strictement protégée», le loup et l’ours brun - 30 décembre 1990:
Statut protection en France 21 mai 1992 parution au Journal Officiel de la liste des animaux à protéger dont le loup officiellement encore absent de France. - 21 mai 1992:
Parution de la Directive Habitats n°92/43 de l’Union Européenne (Natura 2000) qui a donné au loup le statut «d’espèce d’intérêt communautaire prioritaire» - 6 août 2004:
Les loups n’ont pas été réintroduits en France Coup de gueule de JF. Noblet contre la commission d'enquête parlementaire demandée par Christian Estrosi.
Pourquoi?
Y avait-il quelque chose à cacher? - Janvier 2007:
Parution du Guide interprétatif sur la protection stricte des espèces animales d’intérêt communautaire par la Directive Habitat 92/43/CEE - 27 mai 2009:
Arrêté retirant le loup de la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département… - 27 avril 2014:
Pour Christian Estrosi L'arrivée du Loup en France est un Scandale d'Etat