Le Monde des Pyrénées

Campagne choc: agneaux égorgés pour la défense des agriculteurs - 2014

Alors que les associations écologistes françaises organisent depuis des décennies des campagnes de lobbysme mensonger expliquant que la cohabitation avec les grands prédateurs, notamment le loup, se passe parfaitement bien en Italie et en Suisse, il apparait de jour en jour que nous sommes très loin de ce cliché idyllique comme en témoigne l’article ci-dessous tiré d’un site Web suisse.

Aux mêmes maux les mêmes problèmes, mais aussi les mêmes mensonges écologistes auxquels des «sommités» scientifiques se mêlent telles que Luigi Boitani, Président de la LCIE. Non, la cohabitation ne se passe pas bien en Italie et les éleveurs le font savoir sur des panneaux publicitaires en montrant la vérité: des agneaux égorgés

- Des images politiquement inacceptables pour des écologistes

Face à une telle évidence, les mouvements écologistes n’ont aucune réponse sérieuse à opposer aux éleveurs. Les images de la réalité deviennent inacceptable. Alors, nous retrouvons toujours les mêmes arguments obligeants les victimes, les éleveurs, à se justifier, partant du postulat que les écologistes ont raison.

Premier argument: Des photos choquantes pour les passants obligés de voir ces panneaux. Lorsque les éleveurs et leurs enfants découvrent les massacres sur leurs troupeaux, cette fois en réel et non en photo, ce ne doit pas être choquant. En clair, les éleveurs et leurs familles doivent accepter le choc. Pas les autres personnes.

Second argument: campagne publicitaire "trompeuse et hypocrite". Des mots. Mais les faits sont bien ceux que nous voyons en photo. En dehors des grands mots et des palabres les écologistes n’ont jamais pu et ne pourrons jamais contredire la vérité des images. Il est clair que, non seulement la vérité choque mais elle ne doit pas être dite. Parfaite méthode propre à toutes les bonnes dictatures.

Troisième argument: "Que les éleveurs montrent d'abord le carnage qu'ils font eux-mêmes aux agneaux en les envoyant à l'abattoir". Parfait mensonge. Il y a des règles à respecter dans les abattoirs pour respecter l’animal. S’il existe des abattoirs qui ne les respectent pas, qu’on les dénonce précisément sans faire d’amalgame comparatif avec les méthodes de carnage des loups (ou des ours, c’est la même problématique). Mais comme toujours, les écologistes emploient des méthodes propres aux dictatures et aux manipulateurs de l’esprit: l’amalgame

Que ce soit en Italie, Suisse, Espagne, France ou ailleurs, les organisations écologistes n’ont aucun scrupule à manipuler la réalité tout en accusant ses opposants de dérivent diverses jamais prouvées ou justifiées. Le mensonge et la manipulation font partie de leur culture et de leurs méthodes pour imposer leur vision du monde «tout sauvage». Une vision consistant à tout mettre en œuvre pour satisfaire que quelques espèces emblématiques sans aucune préoccupation pour les autres. Une vision catastrophique pour la diversité biologique animale et végétale. Dénoncer leurs méthodes et dire la vérité devient presque criminel à leurs yeux. Ici, ils estiment que la campagne publicitaire de "trompeuse et hypocrite" mais n'en apporte aucune preuve. Ils dénoncent leurs opposants par des mots rarement par des faits.

Louis Dollo, le 7 février 2014

- Cia, Coldiretti et Confagricoltura ont publié un manifeste à Grosseto, la Lav répond: "Publicité hypocrite et trompeuse"

Grosetto - La nouvelle campagne choc de (3 importants syndicats d'agriculteurs): CIA, Coldiretti et Confagricoltura est déjà en train de faire du bruit en ville. Un panneau publicitaire de plusieurs mètres a été posté près du pont du stade.

En montrant un agneau égorgé, il veut appeler à défendre les élevages et les agriculteurs dont les troupeaux ont subi des dommages.

On peut lire sur le panneau: "La Maremme Terre et Tradition - Nous défendons les éleveurs, nous défendons nos origines."

En toile de fond, un paysage de la Maremme, un de ses paysages typiques avec les collines et les champs où il y a justement un troupeau de moutons.

Jusqu'ici tout irait bien, si ça n'est que l'autre moitié du panneau montre un agneau égorgé accompagné de ces mots: "Campagne de soutien à la lutte contre les prédateurs de troupeaux"

En fait, le panneau d'affichage a bouleversé plusieurs passants, et pas qu'un peu, et Lav (Ligue Anti Vivisection) n'a pas tardé à riposter: Giacomo Bottinelli, responsable Lav Grosseto, a qualifié cette campagne publicitaire de "trompeuse et hypocrite".

Et de poursuivre en disant: "Que les éleveurs montrent d'abord le carnage qu'ils font eux-mêmes aux agneaux en les envoyant à l'abattoir au lieu de lancer des campagnes violentes qui entre autre déforment la réalité en indiquant dans l'élevage présumé des origines dont on ne sait pas trop ce que c'est. Il est absolument nécessaire de rappeler que les premiers à faire des massacres d'animaux ne sont pas les prédateurs mais ceux qui les utilisent à des fins commerciales et quiconque se fait complice de ce massacre qui extermine 700 millions de créatures chaque année rien qu'en Italie ne peut accuser des prédateurs ce que leur instinct naturel les pousse à faire. Notre devoir moral est de réfléchir sur la souffrance et sur la mort que nous causons à d'autres, qu'ils soient humains ou non, et de faire nos choix sur cette base. Ce n'est pas un hasard si le dernier rapport EURISPES 2014, sorti justement il y a quelques jours, enregistre toujours avec une augmentation de végétariens et de végans qui représentent 7% de la population nationale ".

"Dans la ligne des principes de Lav - a conclu Bottinelli - nous invitons tout le monde avec force à ce sujet à réfléchir sur nos propres choix alimentaires et à boycotter tout produit d'élevage de Maremme et pas seulement, de la viande aux fromages, pour vraiment sauver les animaux et dire basta à cette envie d'exterminer des éleveurs que rien n'arrête et qui voudraient que la solution contre les loups et les chiens errants soit le fusil."

Traduit de l'italien par "la traductrice Marie, una pensionata curiosa"

Source: grossetooggi.net du 31 janvier 2014