- Une interpellation parlementaire adressée aux ministres compétents pourrait poser les prémisses de l’abattage des loups en Italie.
Les ministères concernés sont ceux de l'Environnement et de l'Agriculture. Le destinataire est le gouvernement, via les questions posées par la coalition comprenant dix députés PD (parti démocrate), un mélange de membres du Parti socialiste libéral et des minorités linguistiques. La question (texte complet en italien) porte sur la Convention de Berne qui a trait à la protection des espèces sauvages en Europe.
Le préambule de l’interpellation qui évoque même la loi sur la chasse (157/92) et le degré de protection accordée au loup, indique toujours dans le préambule, ce que l'on appelle "les espèces protégées et carnivores agressives, en expansion notable dans notre pays et qui cause des dommages importants dans les fermes". Suit une longue liste de références concernant les enquêtes "sur le phénomène des dommages causés par la faune à la production agricole et de l'élevage" de la Commission XIII de la Chambre des députés, ainsi que d'une étude des "trente scientifiques français" sur les dommages causés par le loup publié dans un journal.
Ainsi, les députés du parti démocrate demandent aux ministres compétents "les données en la possession du gouvernement sur la réalité de l’espèce protégée du loup sur le territoire national, sur l’expansion démographique du loup ces dernières années et les pertes pour l’agriculture attribuées au loup ces dernières années".
Dans la même démarche, les parlementaires du parti démocrate demandent "quelles sont les mesures de protection de la biodiversité, de l'agriculture et de l'élevage actuellement en place en référence aux problèmes exposés dans l'interpellation et si le gouvernement a l’intention de faire valoir les dérogations à la conservation prévues à l'article 9 de la Convention de Berne qui permettraient à l’Italie de capturer, transférer ou procéder à l’abattage contrôlé"
Cette demande a fait réagir la député du mouvement des cinq étoiles, Chiara Gagnarli, membre de la commission de l'agriculture de la Chambre, qui s’est dite consternée de voir la publication d’une question "demandant au gouvernement d'évaluer la possibilité de mettre en œuvre la dérogation prévue à l'article 9 de la Convention de Berne et de procéder à la capture, y compris par le meurtre" d’une espèce protégée comme le loup.
La passe d’armes s’applique cependant à l’activité même de la XIIIème commission où réside le premier signataire de l’interpellation qui, selon l’avis de la député cinq étoiles "ne rappelle que quelque point du préambule sûrement pas l’engagement d'assurer l'intégrité de l'espèce et la préservation de son identité génétique du danger d'hybridation".
Le parti démocrate, selon l’avis de la député cinq étoiles, semble être affecté d’ «une délirante schizophrénie, en tirant sur la corde d’un côté puis de l’autre, entre les animalistes et les chasseurs. Une chose est sûre, conlut Chiara Gagnardi, la protection des animaux n’est pas la priorité de cette majorité, comme l’a montré l’immobilisme porté au cas Daniza et comme le montre la persistance dans notre pays de la coutume de la chasse aux appeaux vivants. Et maintenant arrive ce demi-tour éclatant sur les loups. À quoi devons nous nous attendre encore?»
Il faut rappeler que la question de l'hybridation est trés important en Italie depuis les années 1940.
- Il lupo “aggressivo e carnivoro” – L’interrogazione parlamentare di dieci Deputati PD e le critiche del Movimento 5 Stelle
Una interrogazione parlamentare che infine chiede ai Ministeri competenti, se in Italia vi siano i presupposti per abbattere i lupi.
I Ministeri competenti sono quelli dell’Ambiente e delle Politiche Agricole. Il destinatarioè il Governo, mentre gli interroganti rappresentano una nutrita pattuglia di dieci deputati PD, uno del Gruppo Misto Partito Socialista, Liberali, ed uno del Gruppo Misto, minoranze linguistiche.
Una lunga premessa che pone le sue basi sulla possibilità di deroga alla Convenzione del 19 settembre 1979 per la conservazione della vita selvatica e dei suoi biotipi in Europa (Convenzione di Berna). ( VEDI TESTO INTEGRALE INTERROGAZIONE).
Nelle premesse dell’interrogazione viene pure citata la legge di settore in materia venatoria (157/92) e il grado di protezione concesso al lupo che però, sempre nelle premesse, viene indicato come “specie protetta aggressiva e carnivora, in notevole espansione nel nostro Paese e che sta provocando danni importanti agli allevamenti“. Segue un lungo elenco di riferimenti riferibili all’indagine conoscitiva “sul fenomeno dei danni causati dalla fauna selvatica alle produzioni agricole e zootecniche” della XIII Commissione della Camera dei Deputati, oltre che uno studio di “trenta scienziati francesi” sui danni da lupo pubblicato però su un quotidiano.
Dunque i Deputati PD chiedono ai Ministeri competenti “quali siano i dati in possesso del Governo sulla consistenza della specie protetta del lupo sul territorio nazionale, quale sia l’andamento demografico della popolazione dei lupi negli ultimi anni e quali siano le perdite ufficiali per l’agricoltura attribuite all’azione dei lupi negli ultimi anni“.
Sempre nello stesso atto parlamentare i Deputati PD chiedono di sapere “quali siano le misure di tutela della biodiversità e di tutela delle attività agricole e di allevamento, con riferimento alla problematica esposta in premessa, siano attualmente in essere e se il Governo ritenga che esistano i presupposti necessari che configurino l’ammissione della deroga prevista all’articolo 9 della Convenzione di Berna, per consentire in Italia il contenimento, tramite trasferimento od abbattimento selettivo controllato, di alcuni capi delle specie più dannose per le quali non ricorre il pericolo di estinzione“.
Una richiesta che ha fatto inalberare la Deputata del Movimento 5 Stelle Chiara Gagnarli, componente della Commissione Agricoltura della Camera, che si ritiene sconcerta nel vedere pubblicata l’interrogazione “che chiede al Governo di valutare la possibilità di attuare la deroga all’articolo 9 della Convenzione di Berna e procedere al contenimento, anche tramite abbattimento, di alcune specie particolarmente protette come il lupo”.
La stizzita presa di posizione richiama però la stessa attività della XIII Commissione, ove risiede il primo firmatario dell’interrogazione che, ad avviso della Deputata pentastellata, “sembra ricordare solo qualche punto di premessa ma non certo l’impegno ad assicurare l’integrità della specie e la salvaguardia della sua identità genetica dal pericolo di ibridazione”.
Il PD, sempre ad avviso della Deputata 5 Stelle, parrebbe essere affetto “da una pura e dilagante schizofrenia, oppure gioca tirando la corda da una parte e poi dall’altra, animalisti e cacciatori. Una cosaè certa – conclude la Gagnarli - la tutela degli animali nonè una priorità di questa maggioranza, come ha dimostrato l’immobilismo che ha portato al “caso Daniza” e come dimostra il permanere nel nostro Paese della disciplina dei richiami vivi. Ora arriva anche questo clamoroso dietrofront sui lupi. Cosa dovremo aspettarci ancora?”
Source: Geapress du 27 novembre 2014
- Article 9 de la Convention de Berne
1. A condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée, chaque partie contractante peut déroger auxdispositions des articles 4, 5, 6, 7, et à l'interdiction de l'utilisation des moyens visés à l'article 8:
- dans l'intérêt de la protection de la flore et de la faune;
- pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété;
- dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d'autres intérêts publics prioritaires; à des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement de réintroduction ainsi que pour l'élevage;
- pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, une base sélective et, dans une certaine mesure, la prise, la détention pour toute autre exploitation judicieuse de certains animaux et plantes sauvages en petites quantités,
2. Les parties contractantes soumettent au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites en vertu du paragraphe précédent. Ces rapports devront mentionner:
- les populations qui font l'objet ou ont fait l'objet des dérogations, et, si possible, le nombre des spécimens impliqués;
- les moyens de mise à mort ou de capture autorisés;
- les conditions de risque, les circonstances de temps et de lieu dans lesquelles ces dérogations sont intervenues;
- l'autorité habilitée à déclarer que ces conditions ont été réalisées et habilitée à prendre les décisions relatives aux moyens qui peuvent être mis en oeuvre, à leurs limites, et aux personnes chargées de l'exécution:
- les contrôles opérés.