Le Monde des Pyrénées

La Société forestière suisse est favorable au lynx et au loup

Comme en France, il existe, en Suisse, des catégories professionnelles qui trouvent un avantage, du moins momentané, à la présence du loup et du lynx. L’avantage consiste en fait à réduire ou éliminer d’autres espèces qui posent problème au développement forestier. Personne ne dit ce qui se passera lorsque les ressources alimentaires auront disparu. Mais nous voyons là une démarche volontaire d’ensauvagement des massifs sans aucun souci de maintien et développement de la biodiversité pas plus que la beauté des paysages indispensable au tourisme.
Ce type de comportement dogmatique pourrait-être suicidaire en termes de développement durable et, à long terme, se retourner contre ceux qui le souhaitent.

La Société forestière suisse est favorable à la présence du lynx et du loup en Suisse. Elle considère que ces prédateurs apportent "une contribution souhaitable pour la régulation des populations de chevreuils, de cerfs et de chamois". Afin de favoriser le rajeunissement des forêts, il faut en effet limiter le nombre des animaux qui se nourrissent de bourgeons et de jeunes pousses.

"Le lynx et le loup contribuent à réduire les populations élevées de gibier et empêchent les grosses concentrations", a rappelé jeudi l'association faîtière des ingénieurs forestiers suisses. Le Lynx chasse en première ligne le chevreuil et le chamois alors que le loup se nourrit également de cerf. Pour les forestiers, les expériences menées avec ces prédateurs se soldent par un bilan positif pour le renouvellement des forêts.

Source: AP du 12.07.2012