Le Monde des Pyrénées

Rififi à l'ADET 2007

L'ADET fut créée à une époque où une très grande majorité des élus et des éleveurs étaient partisans de l'idée d'une introduction. Qu'il s'agisse du Président du Conseil Général Augustin Bonrepaux (député jusqu'en 2007) ou de Chantal Robin-Rodrigo, vice-Présidente du Conseil Général et députée des Hautes-Pyrénées, jusqu'en 2002 un soutien était accordé à François Arcangéli, Président de l'ADET et maire d'Arbas.

Depuis cette époque la situation n'a cessé de se dégrader même s'il existait encore un comité de soutien en 2005 qui n'a jamais été remis à jour et pour cause.... Il n'y aurait sans doute plus grand monde en juillet 2007.
La situation est parfaitement résumée par un des co-fondateurs de l'ADET, André Rigoni, maire de Melles, commune emblématique des premiers lâchers de 1996 et 1997 qui s'exprimait dans la Dépêche du Midi du 10 novembre 2006.
"Aujourd'hui, le seul interlocuteur de l'Etat c'est l'ADET. Or François Arcangéli s'est coupé du soutien des maires qui, après le changement des statuts sont devenus minoritaires au sein de l'association."

Un comité de soutien qui s'effrite

De nombreux maires de la liste du comité de soutien ont pris leur distance soit durant la campagne électorale en voyant l'hostilité affichée des populations (cas de Roland Castells, candidat malheureux aux législatives) soit à la suite de prédations sur leur commune comme pour Robert Marquié de Sarrancolin.

Aujourd'hui (juillet 2007), il est assez difficile de trouver un élu de la montagne favorable à l'introduction d'ours.

Par ailleurs, lorsque l'on voit que FERUS constate son manque d'encrage sur les territoires de montagne, nous ne pouvons que constater que toutes ces associations environnementalistes sont loin des réalités du terrain et son incapables de comprendre les difficultés rencontrées par les acteurs du terrain essentiellement les éleveurs mais aussi le milieu touristique avec une baisse de clientèle dûe aux inquiétudes de celle-ci face aux riques qui ne sont pas nuls même s'ils restent faibles.