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Une délégation de Cap Ours, qui milite notamment pour la réintroduction de femelles dans les Pyrénées, a été reçue par la Commission européenne
Une délégation de Cap Ours (Coordination associative pyrénéenne pour l'ours) a été reçue le 14 septembre par la Commission européenne, afin de traiter de la question de l'ours dans les Pyrénées.
Dans un communiqué publié ce lundi, la structure s'étonne d'avoir appris que "Ségolène Royal avait fait part [à la commission] de sa volonté forte d'avancer rapidement sur le dossier."
"Pourtant, rien n'a avancé depuis la mise en demeure de la France en novembre 2012, et pas davantage depuis l'arrivée de Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie", poursuit Cap Ours.
En 2012, la Commission européenne avait envoyé à la France une lettre de mise en demeure pour avoir manqué à ses obligations de protection de l'ours brun dans les Pyrénées.
- Le "double discours de la ministre"
Cap Ours rajoute: "Nos associations ont démontré [...] le double discours de la ministre, mais aussi le jeu de dupes du Comité du massif Pyrénées. Comité qui n'a pas retenu les propositions du groupe de travail "qu'il a lui-même créé, puis boycotté, les élus, représentants des chasseurs et des agriculteurs, majoritaires, [ayant] refusé de prendre part aux discussions", précise le communiqué.
La coordination associative explique avoir ainsi "réactivé les plaintes déposées auprès de l'Europe pour les manquements de la France."
"La Commission a confirmé l'urgence de lâchers de femelles dans la population occidentale, composée de deux mâles, dont l'un est âgé de 18 ans".
L'ours brun est une espèce dite "prioritaire" d'après les textes européens, et reste "en danger critique d'extinction" en France selon l' Union internationale pour la conservation de la nature.
Source: Sud-Ouest du 21 septembre 2015