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Alors que le nombre d'ours actuel approche le seuil de viabilité estimé par l'étude de faisabilité de l'ISPRA, cette progression s'est accompagnée d'une baisse marquée du niveau d'acceptation sociale en dépit des mesures spécifiques adoptées en 2012.
- Observation
Nous rappelons que c'est parce que cette baisse se manifestait PARTOUT et pour TOUS les grands carnivores que la commission européenne a organisé une réunion de travail le 25 janvier 2013 à Bruxelles à laquelle l’ADDIP a participé. La baisse attribuée à "a lack of knowledge" (un manque de connaissance), laisse penser, de la part des fonctionnaires européens, que les pyrénéens sont des paysans demeurés vraiment indécrottables. Dans ce contexte, les associations pro-ours venaient chercher, une fois de plus, du fric pour les "décrotter". C'est très réellement cette situation assez surréaliste. Manque de chance, l’ADDIP apporte des arguments.
- Pages 37 - 38
Attaque d'une dizaine d'ânes et de plusieurs vaches dans le Val Rendena et le Val di Rabbi. Etant donné le nombre de proies et dans certains cas la proximité de zones habitées, ces incidents ont eu un grand retentissement dans les médias et un impact significatif au niveau local
- Observation
Situation dramatique et imprévue pour les écologistes. Les ânes censés faire peur aux ours et aux loups se font attaquer. Sans doute que les ânes italiens ne sont pas normaux. Une telle situation ne peut provenir que du fait des ânes!
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Il est indiqué des statistiques de prédations: 201 déclarations avec 191 cas de dommages reconnus soit une progression de + 55% par rapport à 2011
- Quelques chiffres complémentaires page 23
- 11 ours en 2002
- 37 ours en 2010
- 38 ours en 2011
- 43 ours en 2012
Une progression de 13 % du nombre d’ours de 2011 à 2012. Néanmoins une interrogation sur ces chiffres légèrement différents de ceux annoncés dans le rapport de 2011
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Nous constatons, pour la même période, d’une progression de 55% des dommages
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Dans le contexte global, un problème important et rémanent reste celui de l'embauche de bergers d'Europe de l'Est par les propriétaires de troupeaux: relations parfois difficiles avec en outre des problèmess de langage. De plus une question reste sans solution et le restera sans doute au moins à court terme, liée à des situations spécifiques dans lesquelles l'éleveur ne souhaite pas accepter les mesures de prévention ni les systèmes de garde compatibles avec la présence de grands carnivores.
- Observation
Sur ces bergers, voir les témoignages des pyrénéens qui sont allés au voyage d’étude organisé par le Ministère de l’écologie en 2008 dans le Trentin: des esclaves modernes!
Rapport sur l'ours dans le Trentin fin 2012 (en anglais - pdf)