Le fait qu’un ours enterre sa victime, qu’il s’agisse d’une femme ou d’une brebis, n’a rien de nouveau. C’est un comportement normal. Un fait "insolite" comme le titre le site de l’information alternative "Contre-info", surement pas. Employer ce qualificatif par son auteur montre son niveau d’ignorance et d’incompétence. Ce n’est pas plus un "fait divers" comme un simple chien écrasé. C’est avant tout une information qui doit conduire à une prise de conscience jusqu’ici volontairement négligée par les pouvoirs publics français et les organisations environnementalistes pour ne pas nuire à l’image de l’ours.
On nous dira que la victime a évidemment fait une erreur, que l’ours est un animal craintif qui a peur de l’homme et que, en définitive, la femme n’avait pas à se trouver là à ce moment de sa vie. Il y aura bien dans les semaines à venir une ou deux organisations écologistes pour nous expliquer que le plantigrade a toujours raison.
D’autres parleront d’un fait exceptionnel…. Que ce n’est pas arrivé récemment en France. Si nous regardons autour de nous, autant en Amérique du nord qu’en Europe centrale et en Russie, nous verrons que, sans être aussi courant que les accidents automobiles, le fait n’a rien d’exceptionnel. Si aucun accident grave n’est arrivé en France c’est peut-être tout simplement parce qu’il n’y a pratiquement plus d’ours. Et pourtant, des accidents et incidents, il y en a eu. Le plus célèbre de ceux des Hautes-Pyrénées est le cas de Panneille à Gèdre-Dessus. Mais nous pourrions citer le cas d’un bûcheron de Luchon et plus récemment encore d’un chasseur en Val d’Aran sans parler de celui qui s’est défendu en vallée d’Aspe face à l'ourse Cannelle et qui lui a valu fort cher du fait de la monstrueuse haine écologiste.
Cet exemple de Russie devrait nous amener à rompre le tabou du silence au profit de la bête afin de nous poser les bonnes questions si, d’aventure, le nombre d’ours dans les Pyrénées venait à augmenter. Si l’ours n’est pas dangereux pour l’humain, pourquoi tant de précautions dans les parcs animaliers? Et pourquoi toutes ces recommandations aux promeneurs dans tous les pays du monde y compris en France?
Quand accepterons-nous l’idée qu’un ours est dangereux à ne pas traiter comme une peluche?
Louis Dollo, le 16 mai 2015
- La promeneuse, une mère de famille, a été transportée à l'hôpital avant d'être opérée pendant plus de cinq heures.
Un bras qui bouge comme appel à l'aide. En Russie, non loin de la ville extrême-orientale de Tynda, une femme a été retrouvée à moitié ensevelie sous terre. Seul son bras bougeait encore après avoir été attaquée par un ours au cœur d'une forêt. La mère de famille a été découverte et secourue par les gardes-forestiers. "Elle était consciente. Sa première question était de savoir si l'ours avait été abattu. Je lui ai demandé de ne pas se lever ni de bouger, elle n'avait plus de force et pouvait simplement bouger la main", a expliqué l'un des sauveteurs.
Cette mère de famille a été transportée à l'hôpital avant d'être opérée pendant plus de cinq heures et est depuis dans un état stable. L'animal, une femelle de quatre ans, a quant à elle été abattue après s'en être pris aux gardes-forestiers.
Auteur: Claire Gaveau
Source:
RTL du 16 mai 2015
- Enterrée vivante par un ours qui voulait la manger plus tard
Attaquée puis enterrée vivante par un ours, une femme russe de 55 ans a été sérieusement blessée par l'animal. Elle devrait toutefois s'en sortir.
Natalya Pasternakse se promenait avec un ami dans la forêt près de Tynda quand un ours l'a attaquée et l'a sérieusement blessée. Dans la précipitation, son ami a réussi à prendre la fuite. Il a rapidement alerté les secours pour qu'on vienne leur porter secours.
Quand les secours sont arrivés, ils n'en ont pas cru leurs yeux. L'animal, toujours agressif, a été abattu. Mais en regardant vers le sol, ils ont aperçu le bras ensanglanté de Natalya qui dépassait. Après avoir perdu connaissance, cette dernière avait visiblement été enterrée à l'endroit de son agression. L'ours souhaitait garder sa proie pour plus tard...
La victime a été transportée à l'hôpital dans un état critique. "Elle était en vie et consciente malgré ses sérieuses blessures", ont dit les autorités dans The Siberian Times.
Source: 7 sur 7/be su 13 mai 2015