Le Monde des Pyrénées

Les prédations d'ours au cours de l'année 2017

Après avoir constaté un accroissement des prédations et dégâts d'ours depuis le début de l'estivage mais surtout de nombreuses erreurs, anomalies, voir même mensonges et manipulations de la part de certains agents de ONCFS et de quelques-uns du Parc National, nous décidons de mentionner de la manière la plus claire et précise possible avec, lorsque cela est possible des photos. Notre principe est celui des lanceurs d'alerte en dénonçant les mensonges, les manipulations mais aussi les menaces dont font l'objet certains éleveurs et élus. Nous ne ferons aucun cadeau aux fonctionnaires, même s'il s'agit d'un Préfet, qui se livrerait à ce petit jeu par plus qu'à un simple agent d'une institution telle qu’ONF, ONCFS ou Parc National.

Qu'on se le dise. La moralisation de ce milieu dont être engagée au plus vite.

- Une Agnelle tuée sur l'Estive de Mont / Peyresourde - Hautes-Pyrénées - dans la nuit du 13 au 14 août

Selon les informations recueillies, les agents de l'ONCFS se comportent en petits chefs. C'est à l'éleveur victime d'être à disposition de l'agent de l'institution publique estimant sans doute que l'éleveur n'a rien d'autre à faire qu'à attendre. Dans ce cas c'est à 14h qui est dans le secteur de Lannemezan qu'il est prévenu que l'ONCFS était à Arreau. A 15h30, tout était plié, l'éleveur n'avait plus qu'à s'exécuter.... Une forme développée de la dictature administrative permettant à l'agent de constatation de faire ce qu'il veut de manière non contradictoire. Il faut savoir que selon les documents de l'ONCFS l'ours Goiat était Ferrère, vaste commune, qui, par la montagne, reste proche des estives de Mont à proximité du Col de Peyresourde où était positionné la présence Giat le lundi 14à midi. /p>

L'agnelle étant morte dans la nuit de dimanche à lundi, et vu la part de consommation prélevée, le rôle de l'ours ne laisse aucun doute. Mais pour ces "grands spécialistes" de la "non expertise", ce n'était pas évident..... En fait, ils laissaient entendre que Goiat n'était pas réellement suivi. Tout serait-il bidon? La question peut être posée.

- Après le Val Louron, du Pic du Lion versant Barousse

Une fois encore un prédateur attaque des brebis gardées à Roumajou dans la vallée d’Aure. Est-ce un loup, in chien ou un ours????? Comme toujours nous ne saurons jamais puisque l’ONCFS ne fait jamais de prélèvements ni d’analyses, ni expertise (ils ne sont pas experts) en se contentant de simples observations visuelles sans aucune valeur. Un crime de plus (pour reprendre les expressions de la part des protecteurs des grands prédateurs qu'il s'agisse des écologistes ou des pouvoirs publics. Les éleveurs envisagent de redescendre les brebis de la montagne de Rioumajou. Une situation similaire existe sur le Val Louron. Pendant ce temps les agents de l'ONCFS s'amusent à détecter le lieu où se trouverait un nouvel ours dans les Pyrénées orientales sans jamais donner de précisions sur un lieu précis pour que les éleveurs prennent leurs dispositions de protection. A ce jour, le berger de Roumajou n'a retrouvé que 220 brebis sur 550 montées. Il est évident que les éleveurs ne vont pas se laisser faire et prendront des mesures drastiques pour connaitre la vérité puisque le mensonge existe depuis plus de 20 ans. On s’étonnera que des ariégeois tirent sur des agents de l’ONCFS, si toutefois il s’agit bien d’éleveurs car les provocations de l’autre camp sont assez nombreuses… Une procédure judiciaire est toujours en cours contre une importante association.

Louis Dollo
Témoignage Hier matin Laura Ducos, propriétaire des brebis, fait la découverte de ses brebis attaquées (4 photos) accompagnée de ce commentaire Le Bien Être Animal vu par les Pro-Ours: nouvelle attaque en vallée d'Aure: hier, nous avons trouvé une de nos brebis sauvagement attaquée par l'ours (constat fait par les gardes du parc national) au Rioumajou en vallée d'Aure en Hautes Pyrénées (65). Cette brebis était en parfait état de santé avant hier. Elle est encore vivante mais à cause de ses graves blessures et morsures elle ne survivra sans doute pas. Une autre brebis a aussi été blessée et griffée. Au-delà de la colère et de la souffrance que peut endurer une bête dans cet état là nous sommes très inquiet pour les bêtes manquantes qui sont à ce jour introuvable. C'est horrible de voir un tel génocide à l'heure du bien-être animal et du soutien au pastoralisme. Amis éleveur, randonneur, chasseur, et personnes sensé, si vous aussi vous penser qu'il faut arrêter ce carnage Merci de partager!